Les poulets industriels vont-ils envahir la rue du Gers à Rungis ?

Communiqué de presse
Ce 24 novembre, la filière agro-alimentaire gersoise inaugure à Rungis la rue du Gers.
Volailles festives et fermières, foies gras, dont la production est déjà largement industrialisée, sont mis en avant pour leur qualité et leur saveur, le Gers en tirant sa renommée de terroir d’excellence.
Mais les ambassadeurs gersois que sont Vivadour et l’incontournable André Daguin annoncerontils à cette occasion qu’au coin de la rue arrivent en embuscade les poulets industriels, quitte à porter un coup fatal à la réputation gastronomique du département ?
En effet, 20 poulaillers industriels de 182 000 animaux chacun soit 3 640 000 par an sont prêts à sortir de terre. Ils amèneront sur les étals et dans nos cantines, notamment scolaires; une viande de piètre qualité et plus chère que ce qui est promis si l’on n’oublie pas de prendre en compte les risques et les coûts pour l’environnement, la santé animale et humaine.
Le Collectif Bien vivre dans le Gers comme la majorité des Gersois disent non à ce modèle d’élevage et d’agriculture qu’on leur impose. Ils demandent le retrait des projets en cours ainsi qu’un vrai débat public sur l’avenir agricole du département en véritable adéquation avec les capacités de production du territoire, tout en respectant les agriculteurs. Produire local oui, mais pas dans une logique industrielle pour une alimentation au rabais.
Le Collectif Bien Vivre dans le Gers
Composition du Collectif : FNE Midi-Pyrénées, Les Amis de la Terre, Générations Futures, Confédération Paysanne, Bien Vivre à Lannepax, UFC 32 Que Choisir, EELV 32, Tasque Environnement, GABB32, Ende Doman, MODEF, NPA 32 , le Collectif des riverains de Lannepax, Gascogna Terra, Grain de sable, Terre et toile.

Remonter