Jeudi 8 septembre dernier s’est déroulé le premier Jeudi de l’Écologie dans le Gers organisé par Europe Écologie les Verts. Le mouvement écologiste souhaite, dans cette démarche participative, donner aux citoyens les éléments d’actualité sur différents sujets de société, et aborder plusieurs des points essentiels du programme qu’Europe Ecologie Les Verts proposera aux électeurs en 2012.Sur le thème de la sortie du nucléaire, c’est une salle comble, au Boulodrome à Auch, qui a accueilli Christian Couturier, de l’association Négawatt, pour une présentation très intéressante des solutions existantes pour commencer cette nécessaire transition énergétique.Citoyens et associations ont pu débattre et échanger de manière constructive, confirmant que le nucléaire reste un sujet préoccupant et nous concerne tous.L’accident de Marcoule nous prouve encore une fois qu’il est urgent de revoir nos politiques énergétiques en sortant de cette double dépendance nucléaire/pétrole le plus vite possible mais surtout d’arrêter pour chaque citoyen de continuer à vivre avec ce risque nucléaire.Le prochain Jeudi de l’Écologie abordera le thème de la place du citoyen dans les politiques publiques, le 6 octobre prochain, salle du boulodrome, 62 rue de la Somme, Auch à 20h30.Contact EELV Gers :06 30 87 00 74mail : eelv32@gmail.comwww.eelv32.orgAller à la présentation de \ »Comment sortir du nucléaire\ »Plus d’infos sur le sujet… …
Groupe local Gers
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Accident de Marcoule : C’est l’ensemble de la filière nucléaire qui n’est pas sécurisé
Communiqué de presse du 12 septembre 2011La France vient d’être touchée par un accident meurtrier sur un site nucléaire. Europe Écologie-Les Verts tient en premier lieu, à s’associer à la douleur des victimes et de leurs familles.EELV s’afflige qu’il faille un nouveau drame humain pour démontrer à celles et ceux qui continuent à vivre dans le déni que la possibilité d’un accident nucléaire est une réalité en France et que le \ »risque zéro\ » – qui ne repose sur aucune base scientifique ou technique – est un mensonge qui relève de la pure propagande.Le risque industriel apparait d’autant plus important que des manquements graves et répétés aux règles de sécurité sont systématiquement observés dans de nombreux sites nucléaires français, y compris sur des chantiers actuellement en cours, comme celui de l’EPR à Flamanville.EELV observe que l’accident de ce jour est intervenu dans un centre de traitement de déchets radioactifs exploité par la société SOCODEI, qui avait fait l’objet à plusieurs reprises ‘de constats de lacunes dans la culture de sûreté au sein de l’installation\ », ainsi que le relevait l’Autorité de Sureté Nucléaire dans l’appréciation qu’elle portait en 2010 sur ce site en demandant à l’exploitant \ »de définir et de mettre en œuvre des actions visant à améliorer la sûreté de l’exploitation\ ».Or, les accidents ne sont pas le fait du hasard, ils sont la résultante de conditions de travail et d’organisation – notamment de sous-traitance – de la filière nucléaire qui se trouve soumise à toujours plus de contraintes de rentabilité et d’économies, au mépris de la sécurité des riverains et de celle des travailleurs.Cet accident démontre également que le risque nucléaire n’est pas limité aux seules centrales, mais qu’il peut toucher n’importe quel maillon de la chaîne de production, jusqu’au traitement des déchets, leur transport et leur stockage. EELV s’étonne par ailleurs de la seule venue sur le site de la Ministre de l’Écologie et de l’absence du Ministre de l’industrie et de l’énergie, alors que les communiqués officiels exposent qu’il n’existe aucun risque environnemental et que seul un accident industriel est à déplorer.EELV réclame en conséquence que la plus grande transparence soit faite sur cet accident et sur ses conséquences en terme de santé publique, tant pour les salariés qui travaillent sur le site que pour les populations qui se trouvent à proximité.Pascal DURANDPorte-ParoleEurope Ecologie Les Verts …
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Marcoule : un nuage à l’intérieur de nos frontières ?
Ce lundi 12 septembre 2011, un four a explosé sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard, entraînant un risque de fuite radioactive. Il y aurait un mort et trois blessés.Catherine Grèze, députée européenne du Sud-Ouest (Verts-ALE) réagit :« Nous venons tout juste d’apprendre l’accident survenu au centre nucléaire de Marcoule. J’exige au plus vite une information des populations pour qu’elles puissent prendre les mesures qui s’imposent pour leur santé. Nous sommes particulièrement inquiets compte tenu du nombre d’activités que cumule ce site : site de production du mox, entrepôt de déchets radioactifs, installation militaire exploitée par Areva… »« Sans préjuger de l’ampleur de celui-ci, nous voyons bien que les accidents nucléaires n’arrivent pas qu’à Tchernobyl ou Fukushima. Même dans le Gard nous ne sommes pas à l’abri. Il est urgent de revoir notre politique énergétique et nucléaire, pour s’orienter vers une politique qui ne fasse pas peser une épée de Damoclès sur la tête de nos concitoyens. » …
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Ours des Pyrénées : l’État français dans l’œil de mire du Parlement européen
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 9 septembre 2011Ce jeudi 8 septembre 2011, la Commission des Pétitions du Parlement européen a auditionné les représentants de plusieurs associations* qui reprochent l’absence de protection effective de l’ours des Pyrénées en France. Ils pointent du doigt le non respect par les autorités françaises de la directive Habitats (Natura 2000) qui exige une protection stricte de l’ours brun particulièrement menacé en Europe. Depuis le 31 décembre 2009, la France ne dispose plus de plan de restauration et de conservation de l’ours dans les Pyrénées. En juin dernier, le gouvernement français a refusé de réintroduire une ourse dans le noyau occidental des Pyrénées, qui ne compte plus que deux mâles. Interrogé le 2 mai 2011, le Commissaire Janez Potocnik avait confirmé les insuffisances de mesures et risques de condamnations de la France dans cette affaire.Après avoir entendu les pétitionnaires Alain Reynes et François Arcangeli, les parlementaires ont demandé des justifications et compléments d’information à l’État français. Pour Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie-Les Verts, membre de la Commission des Pétitions : \ »Le Parlement européen vient d’envoyer un nouveau signal fort à la France. Finis les effets d’annonce! Sans lâchers l’espèce est vouée à disparaître. Le temps doit désormais être à la mise en œuvre d’un véritable plan de conservation et à l’animation du dialogue entre les différents acteurs des Pyrénées françaises pour redynamiser collectivement et économiquement ce territoire. Charge au gouvernement de le mettre en application avant 2012!Et aujourd’hui je lance un appel aux organisations \ »anti-ours\ » à sortir de leur position dogmatique d’opposition à toute réintroduction, à cesser les pressions pour permettre des solutions concertées et sortir de cette impasse qui risque de coûter cher à la France. Cette opposition est d’autant moins compréhensible que depuis 15 ans, date du premier lâcher d’ours, l’efficacité des moyens de protection sur les troupeaux est démontrée. Il meurt moins de brebis aujourd’hui qu’avant le retour de l’ours…Il n’y a donc pas de raison que cette situation de blocage continue.\ »Pour Catherine Grèze, députée européenne du Sud-Ouest (Verts-ALE): « La réponse de la Commission est sans équivoque : la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées n’est pas optionnelle. C’est une bonne nouvelle pour les pyrénéens, car cohabiter avec l’ours signifie la conservation d’une espèce emblématique, mais aussi le maintien d’une activité pastorale, d’une identité montagnarde et d’une économie relocalisée. En somme, d’un développement durable des Pyrénées !»* Pays de l’Ours-Adet, FERUS et le FIEP. Outre ces 3 associations, 12 autres sont à la base de cette pétition: France Nature Environnement Hautes Pyrénées, WWF France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, Apatura, Nature Comminges, Mille Traces, Nature Midi-Pyrénées, SFEPM, Comité écologique ariégeois, SEPANSO Béarn, Association pyrénéenne des accompagnateurs de montagne 66. …
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Les Jeudis de l’Ecologie d’EELV 32
A partir de septembre et jusqu’aux élections de 2012, nous organisons dans le Gers, des débats citoyens « Les jeudis de l’écologie » sur les enjeux de gouvernement de la prochaine législature.L’écologie politique ne se limite pas comme certains peuvent le croire, à la sauvegarde de quelques espèces menacées ou aux problèmes climatiques.Il faut être bien démagogue de nos jours pour proposer un programme politique qui ne prend pas en compte la surexploitation des ressources de notre planète. Ces politiques nous conduisent inexorablement vers des lendemains difficiles…L’écologie politique propose une société basée sur le partage convivial de nos richesses.La mise en place de cette société d’avenir demande des changements profonds dans tous les domaines ; de l’énergie à l’éducation, de l’économie aux institutions.Tout cela doit passer par une participation citoyenne.Le premier jeudi de chaque mois, ces débats publics auront lieu sur Auch, salle du Boulodrome.D’autres suivront dans le reste du département.Retrouvez les Jeudis de l’Ecologie sur le site national. …
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Les Jeudis de l’Ecologie : Comment sortir du nucléaire ?
La catastrophe de Fukushima a malheureusement relancé le débat sur le nucléaire, en particulier en France rappelant les nombreux points négatifs : dangers, déchets, énergie non durable, armement…. Pourtant, la question qui revient le plus souvent est encore : Peut-on sortir du nucléaire ?S’il y a un quasi consensus des partis de gauche (quelques nuances pour le PC), les partis de droite voudraient nous faire croire qu’il est impossible de sortir du nucléaire car la France produit près de 80% de son électricité avec cette énergie, qu’elle ne génère pas de gaz à effet de serre et finalement que c’est moins cher ! Après Three Mile Island , Tchernobyl et Fukushima, combien de catastrophes faudra-t-il encore vivre ?En réalité la sortie du nucléaire est tout à fait possible mais comment ?Existe-t-il des solutions réalistes ou faut-il revenir à la bougie ?La question qui détermine les mesures que nous mettrons en œuvre ne serait-elle pas tout simplement : Quand sortir du nucléaire ?Ce sont toutes ces questions qui seront débattues lors de notre premier Jeudi de l’Ecologie. Aller au compte-rendu de la soirée \ »Comment sortir du nucléaire\ » …
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Alain Marleix : L’indignité nationale
Communiqué de presse du 4 septembre 2011Venant après les dérapages des ministres de l’intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant, puis des allusions sur la binationalité d’Eva Joly, les nouveaux propos d’Alain Marleix stigmatisant les origines coréennes de Jean Vincent Placé, démontrent qu’il n’existe plus aucun tabou au sein de la droite à l’égard du racisme et de la xénophobie.Cette volonté explicite de délégitimation de citoyennes et de citoyens français nés à l’étranger constitue une véritable insulte non seulement aux dizaines de milliers de françaises et de français adoptés, élevés et éduqués en France, mais également à leurs parents adoptifs et à leurs familles.Elle constitue également une injure à la République française et à ses valeurs, car ces attaques à l’odeur rance, proférées par des apôtres de la « vraie France », portent en elles les germes de la division et de la discorde nationale.Europe Écologie – Les Verts, tout en exprimant à Jean Vincent Placé sa plus profonde solidarité et son entier soutien, demande que les propos d’Alain Marleix soient condamnés sans la moindre ambigüité par ses collègues de l’UMP et que leur auteur soit sanctionné.Pascal DURAND Porte-Parole Europe Écologie – Les Verts …
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Lannepax, Monlezun/Marciac : ces poulets qui révoltent et qui en disent long…
Au moment où la barre des 1000 diagnostics de cancers par jour est dépassée en France, au moment où l’on sait que 400 personnes de plus en plus jeunes (un gros avion !) sont emportées quotidiennement par ce même mal, au moment où à cause des pesticides et autres polluants notre département figure en queue de peloton des départements français pour la qualité de son eau, au moment où cette eau fait et fera de plus en plus défaut, il n’est pas surprenant de voir les citoyens responsables de Lannepax et d’ailleurs dire NON à une double initiative.D’une part l’initiative de la coopérative Vivadour qui veut installer plusieurs élevages industriels de poulets dans la région et d’autre part celle d’exploitants agricoles prêts à accueillir sur leurs terres de telles structures.La population du secteur de Monlezun n’a été que très peu ou pas informée du projet plus modeste mais de la même qualité, mis en place dans la plus grande discrétion…Pourquoi en tant que membre de l’association Générations Futures désapprouvons-nous ces projets :D’abord pour des raisons sociales et éthiques:. A qui sont destinés les 726000 poulets/an élevés dans ce type d’élevage concentrationnaire, hyper médicamenté et que l’on retrouve à des prix défiant toute concurrence sur les étals des Hyper, Super et autres Discounts ?. Peut-on accepter dans ce Gers qui se veut du bien manger, de jouer le jeu minable de l’alimentation à deux vitesses : la bio et celle des labels pour les plus aisés, la médiocre et dangereuse pour les autres ? Est-ce admettre que des enfants de familles défavorisées sont condamnés à la malbouffe avec les conséquences que l’on sait ?. Est-il admissible que les soient-disant « coopératives », dont les coopérateurs disent subir plus qu’ils ne décident, imposent des choix de production qui vont à l’encontre de l’intérêt général y compris des agriculteurs mais qui satisfont leurs actionnaires? Quelle fierté peut tirer de son travail un professionnel à qui l’on demande de produire en mettant à mal les richesses naturelles, sa propre santé et celle des consommateurs?. Que penser de la position de la municipalité de Lannepax qui dans le hall de sa Mairie présente des documents « trompe – couillons » sur la préservation de l’eau, la santé des enfants, les avantages de la biodiversité… et qui d’un autre côté donne un avis favorable pour ce type d’installation ? Les élus de Lannepax consommeront-ils ces poulets hormonés et antibiotiqués ? Nous prenons actuellement contact avec la municipalité de Monlezun pour avoir son point de vue.. Parfois déjà piqués dans l’œuf, au nom de quoi ces poussins traités, devenus poulets médicalisés et compressés (28 au m2), méritent-ils les souffrances infligées du jour de leur naissance à celui de l’abattoir ? Au nom de quoi ? Ensuite pour des raisons environnementales. Les préjudices liés à ce type d’élevage sont multiples. Passons sur les nuisances auditives, olfactives, de circulation et la prolifération des mouches et autres larves inévitables et fréquentes pour les proches de la structure d’élevage mais aussi des zones d’épandage. Passons aussi sur les trente mille cadavres annuels qu’il faudra traiter. Soulignons la gravité des pollutions des sols et des nappes phréatiques liée aux 956 tonnes/an d’effluents épandus, provenant de ce type d’élevage intensif. La farandole chimique et pharmaceutique qui va avec ce type d’élevage se retrouve en grande partie dans les matières épandues. Elle infeste les sols et à raison de 70 cm par an, finit par rejoindre les nappes phréatiques. Comment en épandant de telles matières organo-chimiques prétendre que l’on enrichit les terres ? La responsabilité et le bon sens des agriculteurs sont ici bien mis à l’épreuve. Un coup d’œil vers la Bretagne peut être éclairant. Enfin pour des raisons de santé. Comment oser dire que la viande provenant d’un animal élevé dans la souffrance, copieusement traité de façon préventive et curative, nourrie ??? et dont la croissance a été artificiellement accélérée (37 jours au lieu de 90) est bonne pour la santé de ses consommateurs ? Que contient réellement cette viande suite aux divers traitements administrés aux volailles? Quelle est sa véritable valeur nutritive ? Le leurre « poulet végétal » ne trompe personne car s’il est annoncé que 90% de la nourriture sera végétale, il suffit largement des 10% restants pour administrer hormones, antibiotiques et autres produits chimiques et pharmaceutiques incontournables.. En fait tout se tient, du sol à la plante, de l’eau à la plante, de la plante au poulet, de la fiente de poulet au sol et à l’eau, du poulet à l’assiette, du poulet à la santé du consommateur, du poulet à l’industrie chimique et agroalimentaire et à ses actionnaires….. Un vaste système !En guise de mise en garde finale, évoquons les conclusions d’un récent colloque mondial de médecins épidémiologistes qui annonce l’inversion radicale de la courbe d’espérance de vie. La multiplication des cancers entre autres permet de justifier ces prévisions et semble confirmer que les cocktails chimiques que nous ingurgitons dans l’alimentation et les boissons (dont le vin) y contribuent largement. Les désordres cellulaires leur doivent beaucoup. Nous pourrions aussi parler des graves problèmes de soins actuels posés par l’antibiorésistance mais…Pour toutes ces raisons nous disons un NON déterminé au projet d’élevage intensif Vivadour à Lannepax, Monlezun/Marciac et ailleurs. Nous demandons aux élus de se prononcer clairement sur ces projets, d’informer comme il se doit les populations, d’oser le débat public, véritable voie démocratique ; et aux représentants de l’Etat de veiller très scrupuleusement au respect des règles environnementales et de santé publique. Nous y veillerons aussi avec le plus grand soin. Pour Générations Futures : René Castagnon – Ancien Maire de Tourdun Président de l’association pour la défense de l’Arros Décoré dans l’Ordre du Mérite par le Ministère de l’Environnement …
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Valence-sur-Baïse, Intercommunalité : Bertrand Rambour, élu EELV, avait raison !
La Dépêche du Midi : clic. …