Elus Toulouse

  1. Droits à construire : nous dénonçons une loi électoraliste contraire à une vraie politique d’urbanisme concerté sur le territoire

    Le projet de loi supposé doper la construction de logements en augmentant de 30% les droits à construire a été adopté hier en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale. …

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  2. Le financement à la peine

    20 Minutes, 1er mars 2012. C’est l’union sacrée des collectivités locales pour la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Hier, les présidents du conseil régional, du conseil général et de la Communauté urbaine du Grand Toulouse ont réaffirmé, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association LGV Sud-Ouest, «  leur détermination à obtenir le lancement du chantier Bordeaux-Toulouse dans cinq ans et son achèvement dans les meilleurs délais  ». …

  3. Le sida reste un enjeu de santé publique majeur

    Hier soir, j’ai répondu à l’invitation de Jean-Luc Romero, Président de l’association Elus Locaux Contre le Sida, dont je suis membre, pour une réunion à Toulouse dans le cadre d’un déplacement qu’il effectuait. La finalité de l’association Elus Locaux Contre le Sida, est de rappeler aux 556 833 élus locaux et nationaux qu’ils ont le devoir de se mobiliser et qu’ils doivent aussi être des militants de l’action contre le Sida, à un moment où l’on assiste à une démobilisation importante des français – et donc des élus – dans la lutte contre le Sida. Les échanges d’hier soir nous ont permis de nous rappeler en effet que, malheureusement, le sida n’apparaît plus comme un enjeu de santé majeur dans notre société, alors que pourtant, les discriminations sont de plus en plus fortes envers les personnes séropositives, et l’épidémie toujours bien présente. Alors que les enquêtes d’opinion montrent un réel recul de la connaissance du VIH et de son mode de contraction, il apparaît plus qu’urgent que les élu-e-s reprennent en main cette question, pour engager des politiques de sensibilisation et de lutte contre le sida. Le fait que notre président de la République actuel soit le premier à n’avoir rien fait le 1er décembre dernier pour la journée mondiale de lutte contre le sida, témoigne de ce désengagement des pouvoirs publics sur un enjeu de santé publique important. On peut espérer qu’une future mise en oeuvre de l’égalité des droits permettra que la communauté homosexuelle elle-même se remobilise sur cette question, car son rôle avait été bénéfique dans les décennies précédentes. Au-delà, espérons que, par exemple, des actions locales concrètes comme les expériences à venir de mise en place de salles de consommation à moindre risque à Paris et Marseille, soient l’occasion de reposer au centre du débat public la question du sida, par la mise en oeuvre de politiques de réduction des risques et de prévention, seules à même d’enrayer ce fléau. En tant qu’élu écologiste, ayant porté au nom de mon groupe, en novembre 2010, un voeu pour la création de salles de consommation à moindre risque, je suivrai avec attention les expériences à venir à Paris et Marseille, pour envisager une mise en place future à Toulouse d’un tel outil de réduction des risques. N’oublions pas non plus les politiques d’accompagnement des personnes séropositives, souvent en situation de précarité importante, et victimes de discriminations, notamment au travail. En résumé, cette réunion d’Elus Locaux Contre le Sida fut l’occasion de nous rappeler à notre obligation morale et de résultat, de nous mobiliser pour la prévention du Sida, mais aussi pour la solidarité et la fraternité vis-à-vis des personnes séropositives et des malades. Telle est ma conviction et ma volonté. …

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  4. Nous dénonçons une loi à visée électoraliste contraire à une vraie politique d’urbanisme concerté sur le territoire

    Le projet de loi supposé permettre de doper la construction de logements en augmentant de 30% les droits à construire a été adopté hier par l’Assemblée nationale. Evoquée le 29 janvier par Nicolas Sarkozy, présentée en procédure d’urgence, cette loi a été votée en trois semaines dans des conditions qui ne respectent pas la qualité du débat politique. Cette attitude du gouvernement en dit long sur sa pratique du pouvoir, qui consiste à considérer les assemblées parlementaires comme des chambres d’enregistrement des décisions présidentielles. …

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  5. Centre ville : polémique sur les arbres abattus

    La Dépêche du Midi, 21 février 2012. Y a-t-il trop d’arbres sacrifiés dans le centre ville toulousain ? Oui, attaque un ancien élu du Capitole alors que les Verts défendent un renouvellement sur le long terme. « Depuis quatre ans, on n’a jamais abattu autant d’arbres dans le centre de Toulouse et cela sans le moindre état d’âme. » Ancien adjoint au maire de Philippe Douste-Blazy et Jean-Luc Moudenc, Jean-Michel Lattes n’y va pas par quatre chemins. Tramway Garonne, square du Capitole… il énumère les chantiers et y voit autant de « massacres environnementaux ». Puis il s’étonne du « silence » des élus écologistes. « Avant, dès qu’on touchait à un arbre, c’était un drame », s’exclame-t-il. L’ex-président des Amis de la terre, aujourd’hui conseiller régional d’une liste Europe écologie les Verts (bien que non encarté), Alain Ciekanski a, malgré lui, apporté de l’eau au moulin du porte-parole de Toulouse avenir, l’association de Jean-Luc Moudenc. « Les arbres monumentaux sont un patrimoine qu’il convient de conserver », souligne Alain Ciekanski, et cela pour des raisons écologiques. Et le conseiller régional, qui pense au square du Capitole, juge que « des choix un peu brutaux ont été faits ». Du côté des élus verts, surpris par cette sortie jugée infondée, on contre-attaque. « A Toulouse, il y a 140 000 arbres », réplique Michèle Bleuse, conseillère déléguée aux espaces verts, qui veut d’abord « recadrer les choses ». Et, « oui, lance-t-elle, on abat des arbres parce qu’en ville, c’est leur devenir d’être un jour abattu ». L’état de chaque arbre est surveillé. « On abat rapidement, oui. Mais nous replantons partout et souvent plus », souligne-t-elle. C’est le cas square du Capitole (une soixantaine d’arbres avant et après réfection), une politique qu’elle assume « sans état d’âme ». « Le site se dégradait. On a discuté arbre par arbre. C’est le meilleur compromis possible », estime-t-elle. Pour Régis Godec, « soit on accepte que la ville change, soit on se replie sur l’émotion ». Et « Nous sommes en train de changer la ville », déclare l’adjoint au maire écologiste. Un changement qu’il oppose au « conservatisme », dont Jean-Michel Lattes, qui « cherche à exister », « est un relais ». …

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