Le projet de LGV Bordeaux-Toulouse a été remis en cause ce vendredi 16 décembre par la ministre de l’Environnement. Voici un communiqué du groupe des élus régionaux EELV. …
Elus Toulouse
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Conseil municipal du 16 décembre 2011
La séance a été dominée par le vote du budget primitif 2012. Elle a également permis l’adoption d’un voeu relatif à la régulation des antennes relais de téléphonie mobile, à l’initiative de notre groupe. …
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Le Conseil municipal favorable à une réduction de l’exposition aux ondes et à de vrais pouvoirs accordés aux maires
Lors de la séance du 16 décembre, le Conseil municipal a adopté à la quasi-unanimité (seuls 2 conseillers de l’opposition se sont abstenus) un voeu soumis par le groupe EELV, en faveur d’une loi qui accorde aux maires les moyens de réguler les implantations des infrastructures de téléphonie mobile. Le texte interpelle également le gouvernement sur une révision de la réglementation nationale en matière de seuils d’exposition aux ondes. …
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Lapujade, un ilôt à vivre demain
Vendredi 2 décembre a eu lieu une réunion publique au faubourg Bonnefoy, sur le projet urbain pour l’îlot Lapujade. Cette réunion a rassemblé de très nombreux participants. Elle a permis aux associations mobilisées sur l’avenir de ce coin de Toulouse de présenter aux habitants du quartier un projet d’urbanisme qu’elles ont élaboré avec le support des services de la Ville de Toulouse. A la suite de ce débat nous proposerons un règlement d’urbanisme pour le quartier, qui devrait reprendre en grande partie le travail présenté. Il devrait être détaillé dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme, qui devrait être voté pour avis au premier semestre 2012 avant d’être soumis à enquête publique. L’ilôt Lapujade est une zone de maisons individuelles toulousaines et d’anciennes friches industrielles, entre le chemin Lapujade et la voie de chemin de fer d’Albi, en bord du faubourg Bonnefoy. Or la pression démographique qui pèse sur notre agglomération est très forte, et d’autant plus forte ici par la proximité avec la gare Matabiau et le centre ville. Autour de ce secteur et depuis dix ans, de gros projets immobiliers privés ont été bâtis sur d’anciens hangars industriels ou d’anciens terrains maraîchers. Ce sont le plus souvent des résidences fermées de centaines de logements, avec seul accès voiture unique, des parkings privées et sans circulation possible avec leur voisinage, comme le permettait l’ancienne réglementation en vigueur pour sous forme. Or la volonté de la majorité municipale est d’agir contre l’étalement urbain dans des banlieues de plus en plus lointaines pour répondre au défi des déplacements, assurer la mixité sociale et favoriser la qualité de la vie de quartier. Ce dernier point nécessite de tourner le dos aux résidences fermées, à travers de nouvelles réglementations du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il s’agit désormais d’intégrer pleinement les nouveaux projets immobiliers dans leur quartier en y planifiant des trames urbaines sous formes de rues et de places. Cette démarche était urgente sur l’ilôt Lapujade, de par les projets pressants de promoteurs. D’où l’étude urbaine que nous avons commandée afin d’encadrer au plus vite ces projets dans le cadre de la cinquième révision du PLU. L’étude urbaine initiale de la Ville nous a conduits à proposer au coeur de l’îlot Lapujade quelques immeubles de 8 étages pour accueillir la nouvelle population en préservant des espaces au sol. L’opposition des habitants du secteur s’est cristallisée sur ces immeubles élevés, en s’appuyant sur le contraste avec le voisinage immédiat, plutôt composé de maisons toulousaines. Cela a amené la municipalité à prendre le temps de mener un débat avec la population sur l’urbanisation souhaitable du quartier. Le projet proposé a donc été retiré de la cinquième révision du PLU et un nouveau projet co-élaboré avec les habitant(e)s. Nous avons conservé notre objectif politique de favoriser la densification de la ville dans l’intérêt collectif, de conserver la qualité de vie de quartier des anciens et nouveaux habitants mais nous allons améliorer le débat public sur l’évolution de la forme urbaine du quartier et des services à mettre en place pour en faire un projet accepté par le quartier. Maintenant que nous construisons ensemble avec les associations une proposition pour l’îlot Lapujade, je souhaite vous présenter ici mon analyse. Tout d’abord, nous sommes face à une mutation urbaine importante. La densification d’une zone habitée demande des réunions de travail et de débats publics tandis que l’étalement du bâti sur le territoire non habité (cultures maraîchères ou champs de blé) pouvait se faire sans perturber personne. Il faut aussi savoir que le centre ville est 3 fois plus dense que le Mirail. Ou encore, que le Mirail et les faubourgs toulousains ont une densité d’habitants identiques. Ce n’est pas uniquement la hauteur du bâti qui fait la densité urbaine, mais aussi l’espace non bâti entre les immeubles. Une même densification peut se faire de façon différente, entre la solution strictement verticale avec de grands immeubles séparées par grands espaces de pelouse, parkings et avenue, ou de façon strictement horizontale avec de petits immeubles séparées par de petits jardinets, cours et terrasses et des rues étroites. L’écoute des services, des urbanistes, de la population, et des contributions des associations ainsi que ma propre sensibilité écologiste font apparaître quelques points majeurs : La densification doit aller de pair avec des transports en commun efficaces, et les autres services publics, …
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L’investissement solidaire et écologique, une réponse à la crise
Tribune publiée dans le magazine municipal \ »A Toulouse\ » de décembre 2011. Exposés aux secousses de plus en plus brutales de l’économie, les citoyens manifestent une indignation croissante face aux pratiques toxiques du système financier et aux cures d’austérité imposées pour faire face à la dette. Nous ne vivons pas seulement une crise financière, mais également une crise sociale, écologique et politique qui nous confronte aux limites d’un modèle économique dominé par la course au profit et le court terme. Des ressources publiques au service de l’intérêt général Tandis que s’accentue le désengagement de l’Etat, les collectivités locales sont en première ligne pour atténuer les effets de la crise sur nos concitoyens et relancer l’économie. Et cela signifie investir. Investir à l’aune de l’intérêt social et de l’intérêt écologique des projets, et non plus dans des projets dispendieux, d’affichage et de prestige. C’est ainsi que, depuis 2008, 4 000 logements sociaux ont été construits, dont 80% de bâtiments en basse consommation d’énergie. Les quartiers du Mirail et d’Empalot ont bénéficié d’un investissement spécifique, à travers le Grand projet de ville, avec notamment la bibliothèque de la Reynerie et bientôt la Maison de l’image. Dans toute la ville, nous menons également un vaste programme de rénovation et de création d’écoles. …
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Quand Georges Beyney incinère le débat
Communiqué des élus écologistes au syndicat mixte Decoset. Après avoir adopté à la hussarde le 20 octobre un projet de serres de tomates hors-sol chauffées par l’incinérateur de Bessières, l’AG du syndicat de traitement des déchets Decoset examinait ce 8 décembre deux nouvelles délibérations relatives à ce projet. Alors que nous tentions d’expliquer les raisons de notre abstention, nous avons été interdits de parole par le président Georges Beyney. Nous condamnons vivement le comportement inapproprié et l’humour douteux dont Monsieur Beyney a fait la démonstration à cette occasion. Autant de méthodes qui font obstruction à l’échange démocratique… …
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Régis Godec (EE-Les Verts) vise le second tour aux élections législatives
La Voix du Midi – 8 décembre 2011 L’adjoint au maire de Toulouse et chef défile des écologistes du conseil municipal sollicite l’investiture de son parti sur la 4ème circonscription avec une ambition légitime. …
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Projet centre ville : en réunion publique sur les premières actions dans le secteur du Capitole
180 personnes étaient réunies au Capitole cette soirée du 6 décembre, pour un débat public sur les premières opérations à mener dans le cadre de notre projet pour le centre ville. Il était question des accès : au Capitole à la Garonne par l’axe Gambetta / Suau / Daurade à la Garonne par l’axe Romiguières / Pargaminières / Saint Pierre Dans un premier temps ont été présentés les résultats des études préliminaires menées depuis un an par l’équipe Joan Busquets et Michel Desvigne pour le réaménagement du centre-ville de Toulouse (je vous renvoie au document joint). Ces études se traduiront par la conception d’un schéma directeur d’aménagement tenant compte des besoins des résidents, des professionnels et des visiteurs pour maintenir et si possible accroître la vie économique dans la ville habitée. Ce schéma directeur devrait être présenté à l’été 2012. Pour ma part, l’enjeu est de rompre avec les aménagements du passé, qui se sont faits en faveur des zones d’activités, d’habitat et de commerce situées en bord de rocades. Notre projet pour le centre ville devrait donner lieu à une nouvelle façon de se partager les espaces publics. Il s’agira par la suite d’en étendre l’esprit à et les principes à l’ensemble de la ville, voire de l’agglomération. Puis nous nous sommes répartis en 3 ateliers, pour aborder les 3 réalisations concrètes que la Ville propose de lancer dès l’année prochaine. Avec mes collègues Isabelle Hardy et Stéphane Carassou ainsi que les services municipaux, nous avons écouté les opinions exprimées par la population. …
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Pour que tous les Toulousains aient voix au chapitre
Les élus Europe Ecologie – Les Verts de Toulouse saluent l’examen, ce jeudi 8 décembre au Sénat, d’une proposition de loi constitutionnelle sur le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers, non communautaires, aux élections municipales. …