Elus Toulouse

  1. Un lundi de la culture occitane

    Chaque trimestre, la Ville aborde un thème de l’action culturelle municipale, à l’occasion des \ »Lundis de la culture\ ». Le dernier en date, le 25 juin, était consacré à la langue et à la culture occitanes, dont j’ai la responsabilité en tant qu’adjoint au maire. Dans une ambiance attentive, ce moment a permis des témoignages passionnants et passionnés sur l’action de l’institution et des associations pour animer des bals, doubler des films, gérer un fond patrimonial, ou encore associer musique populaire occitane et musique codifiée des conservatoires… …

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  2. La politique de Toulouse et de Toulouse Metropole en matière de cours d’eaux

    Intervention lors de la réunion plénière du groupe local EELV de Toulouse centre La question des eaux dans la politique municipale s’incarne, à la suite d’un processus d’élaboration, par la création en juillet 2011 d’un service dédié, comprenant 3 personnes et un budget : domaine de gestion des voies d’eau. C’est la volonté politique de prise en compte des 3 canaux dans la ville : le Midi, le Latéral, Brienne. C’est la volonté de se doter de connaissances, de dialogue et d’action concernant les questions d’eau. C’est la participation au syndicat du Touch, au syndicat de l’Hers, au dialogue sur l’étiage de Garonne de Toulouse jusqu’à saint Nicolas de Lagrave sous l’organisation du Syndicat mixte d’étude et d’aménagement de la Garonne, le SMEAG. Sont au centre de ces préoccupations une meilleure gouvernance, par un partage des informations et des savoirs, la réduction des impacts des activités humaines, une vision élargie de la solidarité amont aval… La question des eaux, c’est le dialogue avec l’Etat au sujet des inondations et des digues : l’Etat réparera et confortera les digues toulousaines, et les remettra au terme de ces travaux, définitivement à la ville. Pour sa part, la ville répare les 3 digues qu’elle possède, celle de Ginestous, celle Langlade et celle du Bazacle. C’est le service des infrastructures qui surveille ces travaux et dialogue avec l’état. Pour le grand Toulouse, c’est le projet du Grand Parc Garonne. C’est la participation à l’élaboration du SAGE, à la commission locale de l’eau, au conseil d’administration de l’agence Adour Garonne. Enfin pour Toulouse, comme pour la Communauté Urbaine, (CU) nous avons signé le pacte d’Istanbul : volonté d’une gouvernance solidaire pour un accès pour tous à l’eau, même si la présidence de cette instance est faite par Véolia…. Les canaux Le canal du Midi appartient à l’Etat, est géré par l’EPIC Voies Navigables de France. Il a 3 fonctions : navigation, alimentation en eau potable, irrigation pour l’agriculture. Le fret, économique et sûr est tombé en désuétude concurrencé par le subventionnement de la SNCF puis par la route. Actuellement les multinationales de l’eau se positionnent sur les canaux de France en répondant aux appels d’offre des communes qui concèdent la gestion des ports fluviaux. Les canaux sont en effet des transporteurs d’eau à peu de frais. Et vu le peu d’intérêt politique, économique, ou environnemental qui leur est accordé, les prédateurs de l’eau se positionnent. C’est cette vision qui a amené la ville de Toulouse à reprendre en régie le port Saint Sauveur plutôt que de faire un appel d’offre. Une récente étude, nous indique que les canaux sont vécus par leurs usagers dans la ville de Toulouse, comme des lieux vagues, manquant d’identité, bons à faire pisser le chien, bruyants. La gare est une des entrées en ville du canal de même que le Pont de Demoiselles (pénétrante de 10000 voitures par jour) ou les Ponts Jumeaux, joyau architectural enserré par un réseau routier. Des projets d’entrée dans la ville verront le jour en détournant cette entrée par une entrée au plus au nord reliant la gare. Jean Charles Valadier suit le dossier pour notre groupe. Par ailleurs, nous attendons les études permettant de dégager un grand projet canal. Le grand Parc Garonne Etant donné l’importance du projet, celui ci a été découpé en 3 groupes de travail par thèmes géolocalisés. La méthode utilisée est collégiale (avec nos collègues socialistes), surplombée par un comité de pilotage. Comité de pilotage veut dire que c’est Pierre Cohen qui préside. Jean Charles Valadier comme élu à l’aménagement urbain a participé à l’ensemble des ces instances, tout comme moi, en tant qu’élue thématique. Le projet est découpé temporellement en projets proches (avant 2014), moyen terme et long terme. C’est la vision d’une colonne vertébrale, traversant la communauté urbaine sur 7 communes, sur 35 km de long, et 3000 hectares. A titre de comparaison la forêt de Bouconne a 2700 ha et le bois de Boulogne, 800 ha. C’est la prise en compte des différents usages de Garonne : un couloir écologique, un milieu naturel à maintenir ou à préserver, dont la question de l’eau potable qui reste prioritaire ; permettre la traversée de la communauté urbaine du nord au sud et vice versa, en mode doux, en promenade ; permettre des activités de loisirs ou de sport liés à la nature comme le canoë kayack, la pêche, le tourisme, le sport, la culture, les jardins partagés, les vergers pédagogiques, ou les jardins solidaires ; permettre par des bacs, ou des passerelles la traversée aisée de la Garonne ; enfin c’est la question, de l’hydroélectricité, puisqu’il y 3 lieux de production sur la Garonne : le bazacle, l’ilôt des moulins et la cavalcade. C’est l’affirmation des espaces comme lieux emblématiques, poumon vert, porteurs de valeurs pour la ville et d’identité pour un territoire. C’est la volonté d’une structuration des espaces, à travers le plan guide permettant d’améliorer l’accès à la Garonne par des aménagements perpendiculaires, en s’appuyant sur l’existant. C’est là aussi un dialogue avec l’état et l’ensemble de ses services : bâtiments de France, DDT, DREAL, VNF. C’est la vision de paysages naturels en situation urbanisée à valoriser en lien avec le plan climat. Les 4 parties géolocalisées La confluence Garonne, Ariège au sud dont la gestion est menée par une association à laquelle la CU participe. Antoine Maurice est le délégué pour cette instance. Comme vous le savez les journées nature attirent beaucoup de visiteurs. C’est le Parc Toulousain L’écluse saint Michel avec un aménagement des 2 bâtiments, d’un point d’observation, une mise à disposition de la maison éclusière par l’état, et l’acquisition du foncier alentour. C’est l’aménagement des berges d’Empalot : une halte fluviale au niveau de la passerelle de la poudrerie, et une passerelle à la hauteur du pont st Michel C’est l’aménagement d’un parcours piéton, avec une passerelle à la hauteur de l’ilot des moulins C’est l’arc culturel, en cœur de ville. Transformer St Pierre, la Daurade, viguerie en lieu de vie et de cultures pour les habitants. Assurer les cheminements et l’accès au bord de Garonne en reliant les ports. C’est la partie la plus fragile pour assurer la continuité écologique. Il y a une négociation avec l’hôtel dieu St jacques pour permettre une continuité de circulation à travers les jardins de St Jacques. C’est l’hôpital Lagrave que où notre équipe municipale aimerait promouvoir un centre culturel. Nous n’avons pas d’information concernant le déroulé des négociations. C’est les travaux de désenvasement du plan d’eau de la Garonne pour permettre l’accès au port de repli obligatoire dans le plan particulier de navigation. C’est la prévision du démantèlement du bateau du ski club coulé à la prairie des filtres, qui a une injonction des services de l’état . C’est Garonne Aval C’est la création de nouveaux cheminent piétons cycles , la mise en place d’un bac estival entre Sesquières et Quinze sols, une passerelle sur le Touch Nous avons insisté pour élargir la ripisylve, maintenir les boisements humides, protégés les bras morts, valoriser les gravières. L’achat de zones humides pour la gestion en partenariat avec l’agence de l’eau, a été réalisé par la communauté urbaine sous la direction de Antoine Maurice. C’est la ferme pédagogique de Ginestous, la base de Sesquières, la base de loisirs des quinze sols, des jardins collectifs. Enfin c’est la sauvegarde de bâtiments en péril : – La briqueterie Dauriac ; La ferme Dejean ; La ferme Bellerive. Vous l’avez compris, la question de l’eau regroupe une multitude de regards, d’approches, d’acteur, de décisions. C’est et j’èspère que vous l’aurez perçu à travers cet exposé, un dossier que nous traitons collectivement avec le groupe, au même titre que les déchets, le PDU ou le plan Climat qui sont également objets de toute notre attention. …

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  3. Bio et circuits courts : « Le problème, ce n’est pas la demande, c’est l’offre ! »

    Réseau des territoires pour l’économie solidaire (RTES), 23 avril 2012. Du bio dans les assiettes, oui mais à condition que ce soit du local ! Pour la ville de Toulouse qui prépare chaque jour 30 000 repas, l’essentiel est d’encourager les bonnes pratiques – la filière bio courte – et de bien nourrir les petits toulousains dont plus de 80 % mangent à la cantine. Rencontre avec Élisabeth Belaubre, adjointe à l’environnement, la santé et la restauration. …

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  4. Zoom sur le Plan d’actions du Plan Climat

    Bien que la crise économique ait tendance à occulter les questions écologiques, les enjeux climatiques et énergétiques restent d’une actualité… brûlante. Ainsi le dernier rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre pourraient encore augmenter fortement d’ici 2030. Par ailleurs l’énergie est de plus en plus chère, avec des conséquences déjà très concrètes sur notre quotidien. Et la hausse des prix est estimée à 50% d’ici 2030. Parce que les villes concentrent plus de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), elles ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elles peuvent aussi aider nos concitoyens à faire face à la crise énergétique, qui menace avant tout les foyers les plus modestes. Avec l’adoption de son Plan Climat Energie Territorial (PCET) le 29 mars, la Communauté urbaine du Grand Toulouse s’est dotée des outils pour agir. …

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  5. Une ficelle grosse comme la rocade

    Dans un billet récemment publié sur son blog et titré « Eva Joly à mes côtés pour la 2ème rocade ? » (voir ici), Jean-Luc Moudenc utilise des déclarations récentes d’Eva Joly pour appuyer son militantisme de longue date en faveur d’une 2ème rocade toulousaine, supposée soulager l’actuelle. Je cite le président du groupe des élus municipaux TPT : « Ma position vient de recevoir un soutien inattendu par la voix de la toujours surprenante Eva Joly. Dans « Le Figaro » du 28 mars dernier, dans le cadre d’une charge contre le Gouvernement, elle plaide en faveur des « contournements des agglomérations pour les camions de transit ».Exactement ce que je préconise, en me heurtant à l’hostilité des élus verts toulousains, amis politiques de la dame aux lunettes rouges ! » Or le mot \ »contournement \ » employé par la candidate de ma formation politique (voir ici) n’est évidemment en aucune façon une proposition d’autres infrastructures routières. C’est une mesure d’urgence, uniquement lors des pics de pollution, prévue par des arrêtés et non mise en oeuvre par le Préfet en Ile De France. Europe Ecologie Les Verts demande que le trafic international de transit des poids lourds, lors de ces jours de pics, soient interdits dans l’agglomération, donc reporté sur les autoroutes nationales. En plus de ces mesures d’urgence, notre volonté est de mettre les marchandises sur le rail et les voies d’eau. Sortir des propos de leur contexte et les recycler pour appuyer ses idées, quitte à faire dire à une personnalité ce qu’elle n’a pas dit, on appelle ça une ficelle, et c’est vieux comme la politique. Malheureusement pour Monsieur Moudenc, cette ficelle-là est aussi épaisse qu’un anneau de rocade… …

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  6. Quel rôle pour la police municipale ?

    La grève des policiers municipaux toulousains qui, après la levée du plan Vigipirate écarlate, ont refusé d’être désarmés en journée, a suscité un écho inédit dans la presse ces derniers jours. Le traumatisme des attaques terroristes de Toulouse et de Montauban y est bien sûr pour beaucoup. Mais nous aurions tort de ne pas voir dans cette crise la manifestation d’un malaise plus profond qui traverse la profession. Il s’agit là d’une nouvelle manifestation du manque de reconnaissance des policiers municipaux et de l’absence d’une doctrine claire en matière de gouvernance locale de la sécurité. En terme de reconnaissance, force est de constater que les agents de police municipale sont trop souvent réduits à de simples supplétifs des fonctionnaires de police et des gendarmes. Ce rôle est d’ailleurs assumé par le gouvernement sortant, qui planche sur l’armement obligatoire des policiers municipaux, ce même gouvernement qui diminue d’autant ceux de la police nationale, là où les villes augmentent à marche forcée leurs effectifs de police municipale. Les élus locaux le savent, la véritable question n’est pas l’armement ou non de toutes polices municipales, mais la reconnaissance du métier. Le policier municipal doit être un acteur incontournable de la sécurité. Cela passe inévitablement par un certain nombre d’avancées sociales, par une revalorisation des carrières, mais aussi par l’adoption d’une nouvelle loi cadre concernant le corps des agents de police municipale. N’oublions pas que les polices municipales interviennent dans le cadre de la gestion de l’espace public. Les policiers municipaux sont des agents de paix publique et viennent conforter le rôle que jouent les agents de médiation. C’est bien le sens du travail qu’a engagé notre municipalité, notamment en clarifiant les responsabilités entre police municipale et police nationale au sein du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD). Si, à l’occasion de certaines de leurs missions, la Police municipale recherche le concours de la police nationale, la lutte contre la délinquance ne doit pas être de la responsabilité de ces agents de tranquillité publique. C’est pourquoi les récentes propositions qui visent à enlever aux maires leur responsabilité sur leurs agents, en matière de recrutement et d’armement, sont inacceptables. Si l’on veut donner aux polices municipales le même rôle que la police nationale dans la lutte contre la petite et moyenne délinquance, il faut faire preuve de cohérence et aller vers une fusion des corps. Si on leur reconnaît une mission de tranquillité publique et de prévention de la délinquance, alors, faisons-le dans les termes définis par l’autorité municipale. Par ailleurs, le thème de la sécurité ne peut se résumer aux seules forces de l’ordre. Il est indispensable de poser des questions de fond quant à la future place des collectivités locales en matière de sécurité et de prévention. …

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