Elus Toulouse

  1. Bouchons : et pourquoi pas un périphérique à étages ?

    La Dépêche du Midi, 13 septembre 2011. Doubler le périphérique en ajoutant un étage : l’idée peut sembler iconoclaste mais pour Alain Chatillon, maire de Revel et chef d’entreprise, elle mérite d’être étudiée pour faire face à l’engorgement comme c’était le cas hier matin encore. Les habitants de l’agglomération ont été nombreux hier matin encore à galérer dans les bouchons du périphérique. Avec 100 000 véhicules qui l’empruntent chaque jour, la rocade, on le sait, risque à chaque instant la saturation. Et ça ne va pas s’arranger. Et pourquoi pas ajouter un étage au périph ? L’idée vous paraît irréaliste ? « Elle mériterait d’être étudiée », souligne très sérieusement Alain Chatillon qui n’hésite pas à mettre ce projet sur la table. Le maire centriste de Revel et sénateur de la Haute-Garonne a toujours plaidé pour le développement économique et c’est le chef d’entreprise qui s’exprime, l’entrepreneur « qui a beaucoup voyagé » et qui considère l’agglo « un peu endormie ». « Cette solution coûterait beaucoup moins cher que s’il fallait exproprier. Il faut regarder plus loin et il vaut mieux avoir dix ans d’avance que quinze de retard », juge Alain Chatillon qui estime aussi que la future gare TGV serait plus accessible à Labège qu’à Matabiau. Du côté de la majorité socialiste de la communauté urbaine du Grand Toulouse, la proposition fait… rire. Joël Carreiras, président de la commission transports, y voit une idée qui date « des années Pompidou » : « C’est ce qu’on entendait il y a trente ans quand il était question de couvrir le canal du Midi ! » Pour lui, une rocade à étages fonctionnerait comme « un aspirateur à voitures » et ne réglerait pas le problème. « Le vrai courage politique, poursuit l’élu, c’est d’investir dans les transports collectifs. » Pour le groupe Europe écologie les Verts, Antoine Maurice n’en pense pas moins. Pour lui, cette « aberration passéiste » ne solutionnerait pas le « problème n° 1 : le retard des modes alternatifs à la voiture. » Les Verts proposent, eux, sur le périph, une voie réservée aux bus. J.-N. G. …

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  2. J’invite les Toulousains à la fête des vendanges

    Avec le domaine de Candie, la Ville de Toulouse est propriétaire depuis 1976 de 300 ha de terres agricoles. Nous y avons engagé la reconversion en bio de nos cultures céréalières. Mais nous produisons également du vin sur le domaine de Candie. Les vendanges sont en cours et nous ouvrirons prochainement les portes du domaine aux Toulousains, qui en connaissent trop peu l’existence. En tant qu’adjointe au maire en charge de la régie agricole, j’ai donc le plaisir de vous inviter à un après-midi festif, le samedi 24 septembre à partir de 14H30. Au programme : visite des chais et dégustations, découverte du château, animation musicale et bal (assurés par l’association Carlos Gardel). Entrée libre et gratuite au 17, chemin de la Saudrune (renseignements : 05 61 07 51 65). …

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  3. Des assises pour l’occitan

    La ville de Toulouse organise les assises de la culture occitane les 16 et 17 septembre qui viennent (voir programme ci-joint). Cet événement marquera une étape dans les 3 années de travail que j’ai mené pour que la langue et la culture occitane soient valorisées en tant que langue et culture historiques de notre ville. Ces assises permettront de faire une synthèse et une analyse des actions menées sur le territoire toulousain par l’équipe municipale et les acteurs associatifs, et de le confronter au travail mené par d’autres collectivités. En pratique, elles permettront aux associations de Toulouse qui travaillent sur la langue et la culture occitanes de débattre avec les élus et les techniciens municipaux des problématiques auxquelles elles sont confrontées. Cela doit aboutir à des propositions de stratégies entre les services de la ville et les associations, pour faciliter la protection et la promotion de la culture occitane à Toulouse. Des réunions de travail entre la ville et les associations ont eu lieu tout au long du premier semestre pour préparer ce rendez-vous. Le programme proposé s’appuie sur les expériences et les réflexions menées par d’autres collectivités territoriales, en France et en Europe. Il orientera les échanges qui nous amèneront à définir des modalités concrètes de mise en œuvre d’une politique pour l’occitan à Toulouse. Pour la mairie, il s’agit aussi d’engendrer une dynamique pour concrétiser la démarche municipale en faveur de l’occitan sur l’ensemble du territoire de la ville, en l’étendant à tous ses quartiers. Les assises se dérouleront à l’espace Vanel (Salons Marengo), à coté de la médiathèque. Elles se concluront le samedi 17 septembre à 16h30, avec l’inauguration du festival Occitània au port de la Daurade, suivie d’un défilé festif en musique avec des géants à travers la ville. Le lendemain, le dimanche 18 septembre, nous fêterons les 40 ans du conservatoire occitan, premier engagement concret de la Ville pour la défense de son patrimoine immatériel, à savoir sa culture occitane. Entrée libre sur inscription : …

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  4. Bonhoure : les Verts satisfaits

    La Dépêche du Midi, 25 août 2011. Dans un communiqué de presse Élisabeth Belaubre, adjointe Europe écologie les verts (EELV) à la mairie de Toulouse, fait part de sa « grande satisfaction » à la suite de l’annonce du transfert des émetteurs FM du pylône de Bonhoure vers la colline de Pech-David. Également adjoint au maire et président du groupe EELV au Capitole, Régis Godec répond à nos questions. Pourquoi a-t-il fallu trois ans pour arriver à cette solution ? C’est un dossier très lourd car le pylône de Bonhoure est au cœur du site le plus sensible de France en terme de pollution électromagnétique. C’est donc une question qui ne pouvait être réglée à la va-vite. D’autant plus qu’il a fallu attendre le jugement du tribunal administratif pour que la mairie puisse demander à TDF (Télédiffusion de France) de déménager. Mais même après avoir gagné ce procès, la mairie ne pouvait pas exiger que TDF parte au pied levé sans lui proposer de solution de repli pour que les usagers puissent continuer à capter la radio et la télévision dans des conditions optimales. Quel est le principe de cette réorganisation du paysage électromagnétique ? Il s’agit d’une redistribution des émissions sur plusieurs sites pour mettre un terme à la concentration des ondes sur un seul secteur de Toulouse. C’est un grand soulagement pour les riverains. Ne craignez-vous pas une réaction négative des habitants de Pech-David ? Il faudra que nous parlions avec eux et que nous leur expliquions avec des chiffres précis ce que le transfert des émetteurs FM dans cette zone de Pech-David isolée des habitations représente précisément en terme d’émissions. La question du pylône de Bonhoure dont nous avons hérité a été assez compliquée à résoudre. Il est hors de question de déplacer le problème à un autre endroit de la ville. Propos recueillis par B. Davodeau …

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