Elus Toulouse

  1. L’urgence d’une autre économie

    Texte à l’initiative de Claude Alphandéry (président du labo de l’ESS) que j’ai signé avec plein d’autres organisations, personnalités politiques, ou du monde de l’économie sociale et solidaire. La crise qui pèse sur les peuples n’est pas seulement financière, elle est économique, écologique, sociale, morale et politique. La rigueur imposée par la gestion de la dette, réduit le pouvoir d’achat l’emploi et la compétitivité des entreprises. Elle réduit donc les chances de reprise tout en en aggravant la situation des classes moyennes comme des plus faibles. Les classes dirigeantes font encore semblant de croire à des mesures de régulation très partielles qui continuent à faire la part belle à ceux qui bénéficient du système financier. Sommes‐nous condamnés à des secousses de plus en plus violentes de la nature, de la société, de l’économie, de la finance pour que les dirigeants agissent sur ce modèle économique dominé par une course effrénée vers le profit. Nous savons qu’une autre voie est possible et réaliste, permettant une transition écologique et sociale pour une autre économie fondée sur la solidarité. Cette voie implique : D’autres rapports démocratiques, par une écoute et une expression publique des citoyens et de leurs organisations représentatives. …

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  2. Conseil communautaire du 29 septembre 2011

    Un conseil au cours duquel ont été votés le budget supplémentaire, la dotation de solidarité communautaire, un protocole d’accord pour l’application de la charte nationale d’insertion, ou encore l’ avis du Grand Toulouse sur le Plan départemental d’accueil des gens du voyage… Voici quelques autres délibérations, à propos desquelles les élus EELV sont intervenus. …

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  3. La « Chatillonade » qui fait rire les élus sérieux

    Alain Chatillon, sénateur (UMP) et maire de Revel a décidé de faire parler un peu de lui et s’est gratté la tête pour trouver une idée qui le mettrait sous les feux de l’actualité. De son esprit éclairé par la douce lumière de septembre est sortie une idée que jusque-là personne n’avait osé émettre de manière sérieuse, de peur de se couvrir de ridicule. Mais Alain Chatillon n’a pas froid aux yeux, et il a osé dire tout haut que lui possédait la solution miracle pour mettre fin au calvaire des automobilistes aux heures de pointe et faire disparaître les embouteillages sur la rocade. Comment se fait-il que nous n’y avions pas pensé jusqu’ici : il suffit en effet de faire un périphérique à étages (voir ici) !!! C’est vrai finalement, c’est pratique une rocade, ça prend un peu de place mais si on met les voitures les unes par-dessus les autres le problème est réglé. Circulez maintenant, Alain Chatillon vient de régler définitivement le problème… Pourtant si on l’interroge (ainsi que l’a fait France 3), il avoue qu’il n’a pas de tracé particulier en tête, qu’il ne sait pas en estimer le coût, mais il a une idée, alors comme il est généreux il la donne à qui veut la prendre. Le procédé est utile pour faire parler de lui, mais n’amène en rien une amélioration des conditions de circulation… En effet, cette situation est avant tout créée par deux phénomènes sur lesquels ce projet n’intervient pas. L’absence de politique de lutte contre l’étalement urbain dans l’agglomération toulousaine ces dernières décennies et les choix effectués en matière de transports en commun, qui font que nous disposons d’un réseau en étoile qui ne dessert qu’une toute petite partie du territoire. Il est à partir de là facile de comprendre que les habitants de la grande agglomération toulousaine n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture. En zone périurbaine ils sont plus de 50 % à parcourir plus de 40 km par jour (source insee). A l’arrivée, l’augmentation du trafic sur le périphérique est de près de 3 % par an et plusieurs tronçons voient passer plus de 130 000 véhicules par jour !). Cette situation préoccupante n’est pas une fatalité, elle est le résultat d’une politique passée qui ne s’est pas préoccupée d’anticiper l’avenir. Chaque année ce sont 680 hectares agricoles qui ont été urbanisés sans prendre en compte la manière de les relier aux infrastructures de transports en commun (TER, Tramway, Bus ou métro). Cette situation fait de notre agglomération un véritable colosse aux pieds d’argile, dont le dynamisme économique peut rapidement s’effondrer si le coût des carburants venait à accroître fortement. Notre responsabilité d’élus en 2011 réclame que l’on anticipe la situation du territoire en 2020 ou en 2030, et que l’on prenne en compte l’inéluctabilité de cette situation au regard des prévisions sur les réserves de pétrole. En effet aucun scientifique ne conteste l’imminence du pic pétrolier, on ne débat que sur la date de son arrivée (voir ici). Pourtant, il semblerait que les élus locaux ne lisent pas ces compte-rendus d’études et n’anticipent pas les conséquences pour notre territoire. En tout cas, ceux qui préconisent simplement d’aménager les infrastructures routières ou de créer un contournement routier continuent de nous conduire dans le mur… C’est un plan d’urgence qu’il nous faut mettre en oeuvre pour diminuer le nombre de déplacements de véhicules dans l’agglomération. Il repose sur la planification urbaine et l’investissement dans les transports en commun et trains express régionaux. …

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  4. Des riverains toujours menacés et aucun coupable désigné

    Demain, mercredi 21 septembre, les élu-es écologistes de la région Midi-Pyrénées (municipaux, régionaux et européens) participeront aux côtés d’Eva Joly au temps de recueillement organisé pour les 10 ans de la catastrophe d’AZF. Avec les toulousain-es, les associations, les riverain-es et les familles des victimes, les élu-es EELV se réuniront pour rendre hommage aux 31 morts et aux 2 500 blessés. …

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  5. Le casse-tête des menus à la cantine

    La Dépêche du Midi, 14 septembre 2011. Plat de substitution au porc à Toulouse, repas « hindou » à Cugnaux… À chaque commune son choix. Le maire de Castanet vient lui d’imposer un menu unique au nom de la laïcité. C’est un pavé dans la mare que vient de lancer en cette rentrée scolaire le maire Modem de Castanet, Arnaud Lafon, qui n’en est pas à son coup d’essai : en raison du « strict respect des règles de laïcité », explique-t-il, il a décidé qu’il n’y aura plus qu’un seul et même menu dans les maternelles et primaires de la ville. Exit donc les repas sans porc et végétariens. « La religion, c’est dans la sphère de la vie privée, elle ne doit pas concerner le service public », affirme Arnaud Lafon qui s’appuie sur une circulaire du ministère de l’Intérieur diffusée en août. Le maire de Castanet s’est engouffré dans la brèche et proclame sa volonté de « stopper la dérive communautaire dans l’école publique ». La manif récente d’une cinquantaine de parents ne l’a pas fait plier : sur 900 repas servis chaque jour, il y en avait 47 sans porc et 52 sans viande, « 11 % », observe le premier magistrat. Manif à Reynerie À chaque commune, ses solutions. A Toulouse, où près de 30 000 repas sont élaborés quotidiennement puis servis dans 210 écoles, une solution simple a été adoptée : un plat alternatif au porc, en général de l’œuf ou du poisson. « Ce n’est pas réservé à une catégorie particulière d’enfants, indique Elisabeth Belaubre, adjointe au maire. Au début du mandat, nous avons eu des demandes pour le halal, techniquement ce n’est pas possible et politiquement nous sommes contre. » Mais le débat resurgit : jeudi, devant les écoles Gallia et Satie du quartier Reynerie, un collectif manifeste pour des repas végétariens, le même collectif qui s’est mobilisé pour « protester contre l’exclusion des femmes voilées dans les sorties scolaires ». Sur le végétarien, Elisabeth Belaubre y travaille. « Notre objectif, c’est un par mois. Mais un menu alternatif, c’est techniquement impossible, ajoute l’adjointe qui prévient qu’elle ne décidera pas « sous la pression de végétariens ou de qui que ce soit qui se cache derrière. » Autre ville, autre cas de figure, à Cugnaux, la cantine (1 300 repas par jour) propose aussi des « menus indous et musulmans », précise le maire PRG Philippe Guérin. Car pour lui, avance-t-il, « la laïcité, ce n’est pas l’autarcie, c’est le respect de la culture des autres dans le cadre de la loi républicaine. » A Toulouse, maternelles et primaires n’ont plus le même repas …

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