Communiqué du 13 juin 2011 Aujourd’hui les Italiens ont confirmé par une écrasante majorité, leur refus du nucléaire, effectif depuis le référendum de 1987. Cette consultation est d’ailleurs la première depuis 16 ans à atteindre le quorum de 50% nécessaire.Il s’agit aussi un désaveu pour l’industrie nucléaire française qui espérait vendre des EPR à l’Italie. Après la décision de la Suisse et de l’Allemagne de s’affranchir du nucléaire, cette industrie voit à nouveau ses perspectives se confronter à une réalité tournée vers l’avenir.La France a parié très gros sur l’EPR en acceptant de le vendre à perte en Finlande ou en imposant la création d’un réacteur inutile à Flamanville.Dans le même temps, notre pays sacrifiait sa filière renouvelable en contraignant le développement de l’éolien ou en imposant un moratoire absurde sur l’énergie photovoltaïque. Aujourd’hui la politique énergétique de la France se fourvoie dans l’impasse atomique.La responsabilité politique doit exclure tout risque nucléaire aux populations. La sortie progressive du nucléaire nécessite un programme volontariste d’économies d’énergies, d’efficacité énergétique et de développement des renouvelables. Cette sortie du nucléaire sera, comme dans le reste de l’Europe, fortement créatrice d’emploi pour les pays qui se libèrent des dogmes atomiques pour élaborer les politiques énergétiques adaptées au monde de demain.Europe Ecologie-Les Verts souhaite que l’exemple italien soit révélateur pour les pays voisins dont la France, qu’une autre politique énergétique est possible, respectueuse de l’environnement et véritable gage d’une souveraineté énergétique.Cécile Duflot, Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts …
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Samedi 11 juin 2011 – 3 mois de Fukushima
Le 11 juin prochain, trois mois se seront écoulés depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les réacteurs accidentés continuent à rejeter des quantités massives de produits radioactifs dans l’environnement. Au Japon, la société civile s’est élevée contre l’industrie nucléaire et ses mensonges couverts par les autorités. Elle appelle à une journée d’action internationale de grande ampleur contre cette énergie qui détruit l’être humain et son environnement. En France aussi, cette industrie utilise les mêmes mensonges pour nous imposer ses centrales, malgré leurs fragilités face aux risques naturels (sécheresse, crues, séismes…), aux risques d’attentats et aux erreurs humaines. De plus, elle est toujours incapable de traiter ses déchets qui restent à la charge des générations à venir. …
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Orientations du projet Europe Ecologie – Les Verts 2012 : Pour une mutation écologique et solidaire
Le monde va mal, l’humanité aussi. Nous vivons depuis maintenant des décennies des crises profondes, liées entre elles et dont la portée s’aggrave: une crise économique marquée par un dérèglement des relations entre l’économie et la finance et une fuite en avant dans un productivisme sans limites, une crise sociale qui exclue des milliards d’êtres humains au sud comme au nord, une crise environnementale qui se traduit par l’épuisement des ressources naturelles, l’accélération du dérèglement climatique et une dégradation rapide de la biodiversité, une crise démocratique enfin, où se conjuguent la montée des populismes et de l’abstention, la mise en danger des libertés publiques et des droits humains et une concentration des pouvoirs politique et économique aux mains d’un petit nombre. Face à cette situation, nous devons d’urgence changer de modèle. …
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Perte d’autonomie
EXPOSE DES MOTIFS Les besoins concernant les personnes âgées en perte d’autonomie sont en augmentation. C’est un fait. Mais réduire le problème à une « catastrophe financière », comme tente de le faire la droite est une tentative de fuir le débat démocratique pour aboutir, une fois encore, à servir des intérêts privés en offrant ce « marché » aux sociétés d’assurances. De même le projet gouvernemental serait de supprimer la prise en charge quand la perte d’autonomie est partielle. Ce n’est pas ce que veulent nos concitoyen/nnes. …
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Et si l’on revendiquait un droit au revenu pour tous ?
Jeudi 14 avril 2011 – 20hComptoir Général80 Quai de Jemmapes, 75010M – République, Goncourt, J. BonsergentAvec :Antonella Corsani, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Travaille sur le capitalisme cognitif, les mutations du travail et les métamorphoses du salariat, le revenu garanti. Membre fondateur de la revue Multitudes, elle a coordonné la Majeure du numéro 27 « Revenu garanti : questions ouvertes » (http://multitudes.samizdat.net). Dernier ouvrage : Intermittents et Précaires, Editions AmsterdamBaptiste Mylondo, Enseignant en économie et en philosophie politique, auteur de plusieurs ouvrages en sciences sociales dont deux consacrés au revenu inconditionnel : Ne pas perdre sa vie à la gagner (2008) et Un revenu pour tous (2010). Membre du Mouvement Utopia.Philippe Van Parijs, philosophe et économiste belge. Docteur en sociologie et en économie politique à l’université Catholique de Louvain. Promoteur et auteur de l’allocation universelle avec Y. Vanderborght (Regards num 412 – 2005). Il a fondé en 1986 le Basic Income European Network, rebaptisé en 2004 Basic Income Earth Network (BIEN).Avec le soutien et la participation de Karima DELLI, Députée EuropéenneAnimée par Elise AubryRevenu universel, revenu de vie, de base, revenu citoyen, le mot n’est pas encore défini pour déterminer ce qui serait un droit au revenu pour tous, mais il fait son chemin.Réduire les inégalités, la précarité, les injustices sociales, éradiquer la pauvreté et offrir à chaque citoyen, quelque soit son revenu, quelque soit son patrimoine, son âge, une allocation qui lui permettrait de vivre dignement. (Se loger, se vêtir, se nourrir)Un revenu individuel pour donner à chacun la possibilité de choisir sa voix librement. Mais, comment peut-on financer un tel revenu en France ?Quels changements économiques, sociaux et sociétaux impliquent la mise en place d’un revenu de vie ?Que devient la valeur travail dés lors que chacun pourrait vivre avec le minimum sans travailler ?L’allocation d’un revenu de vie n’inciterait-elle pas à ne plus aller travailler ?La mise en place d’un droit au revenu n’engage t-il pas de revoir la définition même du droit au travail et de sa place dans la société ?Laisser place à une activité socialement utile, que cela veut-il dire ?Tant de questions qui demandent à être débattues pour mieux comprendre comment en France, nous pourrions dépasser le système capitaliste et replacer l’homme au cœur de son propre système en instaurant un revenu d’existence.Si aujourd’hui, on évoque « un revenu inconditionnel » à gauche, à droite aussi la notion de « revenu inconditionnel » fait son chemin. Objections d’ordre financières, sociales ou encore utopiques, les critiques et oppositions ne manquent pas. Aujourd’hui un vrai débat politique sur la question est primordial, alors que la crise sociale et environnementale bat son plein et démontre que le système capitaliste touche à sa fin.> Télécharger le flyer (format JPG) …
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Communiqué de presse commun d’Europe Ecologie-Les Verts et du Parti Vert malgache Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara
Communiqué du 12 mai Une délégation de Europe Ecologie-Les Verts a reçu mercredi 11 mai 2011 dans ses locaux parisiens une délégation du Parti Vert malgache « Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara » conduite par sa présidente, Madame Saraha Georget Rabeharisoa, dans une ambiance conviviale et fraternelle.Les deux délégations ont examiné la situation à Madagascar et ont constaté que depuis l’accession au pouvoir anticonstitutionnelle de Andry Rajoelina en 2009, celle-ci ne fait que se dégrader sur le plan des libertés, de la démocratie, de la tranquillité publique, de l’économie et de l’environnement., avec notamment le pillage des ressources naturelles et la recolonisation des terres.Les deux délégations constatent que en dépit des engagements de Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition (HAT) qui est reçu à ce titre aujourd’hui à Paris par le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, il n’y a aucune avancée dans le domaine de la transparence électorale, et un recul dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie.Dans ces conditions, Europe Ecologie-Les Verts et le parti Vert malgache Antoko Maitso-Hasin’i Madagasikara demandent au président de la HAT de mettre enfin en application l’esprit et la lettre et la totalité de la « feuille de route de sortie de crise » portée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui vise à instaurer les conditions d’une sortie, la plus rapide possible, de la période detransition par la tenue d’élections libres, transparentes, démocratiques et ouvertes à tous les acteurs politiques. …
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L’appel de Fukushima
Fukushima : mettre la catastrophe sous contrôle citoyen.Nous, citoyens du mondeSommes extrêmement préoccupés par la gestion lamentable de la catastrophe de Fukushima par la firme TEPCO.La firme a-t-elle voulu privilégier ses intérêts en visant une hypothétique remise en route de la centrale ? En tout cas, elle a agi dans le secret et n’a réuni qu’une partie des moyens pour préserver les riverains, le peuple japonais, l’ensemble des peuples et les écosystèmes de notre planète. Elle n’a pas appliqué le principe de précaution pour la prévention maximale du feu nucléaire et de la contamination de l’environnement.En dépit de quelques protestations l’État japonais n’a fait que relayer les informations données par la firme, qui conduit ses actions de manière opaque. Des experts de divers pays ont été associés, sans prise sur les décisions. Les demandes des ONG présentes sur place, notamment Greenpeace et la CRIIRAD, pour une meilleure protection des populations et transparence dans les données, n’ont pas été plus entendues que celles des citoyens japonais.Nous pensons qu’il y a urgence à ce que l’action de TEPCO soit placée sous contrôle international citoyen pour faire prévaloir les droits des humains et de l’environnement, de l’océan notamment.Nous appelons les organisations citoyennes, les scientifiques, les États, les organismes inter-gouvernementaux, à un sursaut général pour exiger une prise en main internationale et civique de la réponse à la catastrophe de Fukushima et au delà, des établissements à risque majeur partout dans le monde.Les États ont trop partie liée avec l’industrie nucléaire pour en être des freins efficaces. Les techniciens locaux ne peuvent plus être laissés seuls face aux difficultés, et sans instance de référence externe face aux incidents qui se multiplient et restent occultés.La terre dans son ensemble est notre souci commun, elle constitue le socle de l’intérêt général qui doit prévaloir sur des logiques d’entreprise et les logiques étatiques de puissance. Il est temps que les citoyens puissent s’ingérer au niveau international dans les procédures d’expertises techniques qui président à la mise en place d’équipements qui compromettent son caractère habitable.Les Nations Unies doivent aujourd’hui réorganiser la gouvernance de la catastrophe de Fukushima et prendre en compte toutes les coopérations techniques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales. Ainsi pourra être préfigurée la mise en place de nouveaux dispositifs unissant scientifiques, techniciens et citoyens dans la prévention des risques majeurs et dans les choix industriels et énergétiques. …
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Quelles politiques Nord-Sud prioritaires, maintenant et demain ?
L’urgence écologique et les aspirations à la démocratie et à une vie digne sont les deux visages d’une crise mondiale sans précédent de notre modèle de développement. La faim et l’extrême pauvreté frappent depuis 50 ans près d’un milliard d’êtres humains, le plus souvent des femmes ; demain davantage, en l’absence de volonté politique. Des réponses politiques fortes doivent être données au niveau local, national et transnational. L’avenir de la planète ne sera pas viable, ni paisible, sur une terre dévastée aux ressources limitées, avec des milliards d’exclus, au sud comme au nord. …
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EELV demande d’arrêter les agressions sanglantes contre les écologistes russes
Depuis le 04.05 les écologistes russes campent dans la forêt de Khimki pour empêcher sa destruction. Ils sont victimes d’agressions quotidiennes de la part des autorités et des bandes armées. EELV demande l’arrêt des violences.La forêt de Khimki, au Nord de Moscou, est menacée. L’autoroute Moscou – Saint-Pétersbourg, qui sera construite par l’entreprise française Vinci, risque de détruire cette précieuse réserve de biodiversité. Depuis le début, en 2007, la lutte est entachée de sang : les militants et journalistes sont violemment agressés par les autorités et des bandes masquées affiliées aux groupes néo-nazis.Le tracé choisi pour construire cette autoroute payante est illégal puisque la loi russe interdit toute destruction de la forêt si des alternatives existent. Or, plusieurs ONGs ont établi une étude montrant 11 tracés alternatifs et moins onéreux. De plus, l’ONG Bankwatch a récemment dénoncé les liens entre Vinci et les oligarques russes qui se servent du projet pour des objectifs douteux et en passant par des paradis fiscaux.Depuis le 4 mai 2011 les militants écologistes russes campent dans la forêt en essayant d’arrêter sa destruction qui a commencé en toute illégalité. Ils sont victimes de violences quotidiennes, le sang a déjà coulé à maintes reprises et plusieurs militants se trouvent dans un état grave.EELV demande aux autorités russes d’intervenir immédiatement pour suspendre le projet et arrêter les violences. Nous demandons également à Vinci de sortir d’un projet illégal, destructeur de l’environnement, anti-démocratique et sanglant. …
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Justice pour Zyed et Bouna
Communiqué de presse 28 avril 2011 Zyed Benna et Bouna Traoré sont morts électrocutés dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois, le 27 octobre 2005, après une course-poursuite par des policiers. Ce drame est à l’origine de soulèvements qui ont donné au monde entier l’image d’une France à feu et à sang, bien loin de la patrie des Droits de l’Homme qu’elle s’enorgueillit d’incarner.Deux policiers, poursuivis pour non assistance à personne en danger, ont cette semaine bénéficié en appel d’un non-lieu qui fera l’objet, de la part des familles des deux adolescents, d’un pourvoi en cassation.Les circonstances de la mort de ces deux jeunes, âgés de 17 et 15 ans, n’ayant commis aucun délit et désarmés, ne sont pas élucidées. La chaîne de responsabilités qui a conduit à ce drame et à ses conséquences n’a pas été remontée. Cela empêche, d’une part, les familles de comprendre ce qui s’est passé et les maintient dans une douleur, voire une colère, profonde mais, d’autre part, cela jette, cinq ans après les faits, une lumière ténébreuse sur l’état de notre société.Au-delà des questions de procédure, cet horrible « fait de société » et les émeutes qui l’ont suivi sont emblématiques d’une société cassée où la défiance règne entre les jeunes des quartiers populaires et les forces de l’ordre, plus encore aujourd’hui qu’à l’automne 2005. Les policiers et les gendarmes, dans leur immense majorité, essaient de travailler dans des conditions toujours plus difficiles et dans un environnement en dégradation. Ce sont les résultats désastreux de la politique du chiffre imposée par les ministres de l’Intérieur successifs depuis 2002 autant que de la politique de casse sociale que connaît notre pays depuis bientôt 10 ans.Cette sinistre histoire est celle d’un pays où la sûreté l’emporte sur la sécurité, plus encore aujourd’hui qu’à l’automne 2005, les policiers et les gendarmes étant de plus en plus considérés comme les bras armés du pouvoir, celui-ci entretenant complaisamment la confusion. La fracture sociale n’a fait que se creuser en même temps que la dimension purement répressive de la politique sécuritaire s’affirmait et que nos dirigeants stigmatisaient toujours davantage des catégories de population : les jeunes, les habitants des quartiers populaires, les immigrés et leurs enfants et aujourd’hui les musulmans. La cohésion sociale se délite et, depuis 2002, la droite en est directement responsable.Le pathétique affrontement judiciaire et personnel entre Villepin et Sarkozy ne saurait faire oublier qu’en 2005, ils étaient complices dans le cynisme : l’un a décrété l’état d’urgence, soufflant sur les braises, tandis que l’autre, ministre de l’Intérieur, jouait les pyromanes en excitant la haine contre les jeunes issus de l’immigration. Plutôt que de s’affronter dans les prétoires, ils devraient comparaître dans le même boxe et répondre de leur rôle politique dans la mort de deux gamins de 15 et 17 ans et l’éclatement de la colère d’une partie de notre jeunesse.Djamila Sonzogni Porte-parole …
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L’UE doit protéger les travailleurs du nucléaire
Posté par Equipe parlementaire • Dans la catégorie Activités parlementaires,commission emploi – affaires-socialesDepuis quelques semaines, hommes politiques et journalistes n’ont que ce mot à la bouche : Fukushima. L’ampleur de la catastrophe causée par le séisme a relancé le débat sur la sortie du nucléaire, au point de faire bouger les lignes dans un paysage politique français traditionnellement très pro-nucléaire.Au Parlement européen, la question du nucléaire est aussi à l’ordre du jour, mais pas forcément là où on l’attend le plus. Ainsi, le groupe des Vert/ALE a connu une petite victoire au sein de la Commission Emploi et Affaires sociales le jeudi 14 avril dernier. Nous avons en effet adopté à une large majorité le projet d’avis de ma collègue députée Verte britannique Jean Lambert sur le projet de directive concernant la gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs.En adoptant ce texte, notre commission espère pouvoir pousser la Commission européenne à agir dans le sens d’une plus grande protection des travailleurs qui sont au contact de déchets radioactifs ou de combustibles usés.Premier combat dans la longue liste de nos amendements : obtenir le changement de la base juridique proposée par la Commission européenne. Actuellement basée sur le traité Euratom, nous demandons à ce que la directive ait pour base juridique le traité de Lisbonne le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE). En effet, la question du traitement des déchets radioactifs doit se rattacher aux questions de santé et de sécurité au travail, qui relèvent des compétences de l’Union européenne et non d’Euratom. Notre demande n’est pas anodine. Si elle venait à aboutir, les députés européens auraient alors un véritable pouvoir d’action en devenant co-législateurs aux côtés du Conseil, dans le cadre de la procédure de codécision.Le texte de Jean Lambert demande également une définition plus large des termes « combustibles usés » et « déchets radioactifs » afin d’intégrer le plus grand nombre possible de travailleurs, en partant de la phase de traitement jusqu’au site de transport des déchets. Les questions de formation, du suivi médical des travailleurs y sont également soulignées, ainsi que celle de la responsabilité à très long terme de la gestion des déchets radioactifs.La prochaine étape au Parlement européen passera par la commission de l’industrie, la recherche et l’énergie, qui doit maintenant prendre en compte nos propositions. La bataille sur la question du nucléaire se mène sur tous les fronts et les députés européens viennent de démontrer qu’ils savaient sortir des positions rhétoriques pour proposer de véritables avancées. Espérons que nous pourrons sauver ces acquis dans les prochaines étapes de négociations pour protéger tous les travailleurs du nucléaire. C’est une question de justice sociale et environnementale. …
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Les leçons de Tchernobyl n’ont pas été tirées
En 1986, le 26 avril, le quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait. Pour la communauté scientifique, aucun doute ne subsiste quant au lien entre cette catastrophe nucléaire et l’inversion des courbes de croissance dans les régions directement concernées par l’exposition à la radioactivité. En particulier en Biélorussie, où l’on assiste à une « hécatombe » démographique avec un taux de croissance de – 5,9 %.Alors que la natalité est en chute libre, les données sur la mortalité atteignent des valeurs inquiétantes, essentiellement en raison de pathologies cardiovasculaires et de cancers dont le nombre croît chaque année. La baisse de la natalité est, elle, liée à des troubles du fonctionnement des systèmes reproductifs – féminin et masculin – et à des pathologies lourdes affectant le développement embryonnaire et foetal. Tchernobyl a aggravé l’état de santé de personnes au métabolisme perturbé et au génome fragilisé parce que contaminées pendant vingt-cinq ans par des radionucléides, en particulier du Cs-137.Les gouvernements de l’ex-URSS puis de la Biélorussie, de l’Ukraine et de la Russie, se sont montrés incapables de gérer les problèmes posés par l’accident de Tchernobyl. L’une des causes majeures de l’échec réside dans l’absence d’informations objectives concernant l’impact des agents radioactifs sur la santé humaine. La censure de l’information s’explique en grande partie par la collusion entre le lobby nucléaire et le régime autocratique de la Biélorussie.A l’heure où la centrale de Fukushima continue de déverser – et pour un certain temps encore – des radionucléides dans la biosphère, rappelant la contamination causée par l’explosion de la centrale de Tchernobyl vingt-cinq ans auparavant, la mise en oeuvre de mesures de radioprotection dans ces zones s’impose de toute urgence. Pendant des années, l’aide européenne était exclusivement orientée sur la sécurisation du site de Tchernobyl et de son sarcophage. Le 19 avril, la Commission européenne a d’ailleurs promis 110 millions d’euros supplémentaires. Il est néanmoins essentiel de consacrer une partie des financements à des projets sanitaires.Il va sans dire qu’aucun système de radioprotection n’est efficace en termes de prévention des maladies invalidantes et mortelles sans actions politiques concrètes ni diffusion correcte de l’information.Ce point est crucial. Même si le nombre « d’anomalies » entourant la catastrophe de Tchernobyl n’a rien à voir avec la situation rencontrée dans les pays démocratiques, l’accès à une information impartiale ne va pas de soi.Nous l’avons constaté une fois de plus au moment de l’accident de Fukushima. Or, dans le cas d’accidents nucléaires, ce principe est littéralement vital !Les alternatives existentOn mesure dès lors toute l’importance du Centre d’analyse et de coordination « Ecologie et santé » de Kiev. Parmi ses fonctions, l’évaluation objective de la situation dans les territoires contaminés et la mise en place de dispositifs de protection pour les populations et les secouristes en cas d’accidents nucléaires. Egalement, la création d’un centre de réadaptation pour les personnes affectées par l’accident de Tchernobyl, dont les centaines de milliers de « liquidateurs » qui se sont sacrifiés pour épargner à l’Europe une contamination encore plus étendue. Cette institution dispose désormais d’une expertise et de connaissances inédites dans la prévention et la réadaptation des personnes souffrant de maladies radio-induites.Un projet pilote d’autant plus précieux qu’il peut servir pour d’autres régions contaminées et, au pire, dans d’autres cas d’accidents nucléaires mais également être dupliqué dans la région de Fukushima. La technologie nucléaire et les conséquences de la radioactivité constituent une menace réelle pour l’homme.Si l’on arrête de se voiler la face, on comprend vite combien la course à l’armement nucléaire et le développement du nucléaire civil sont insensés. Même si les frontières françaises semblent avoir des vertus magiques leur permettant d’arrêter le nuage radioactif de Tchernobyl ou, dans un tout autre registre, les trains de réfugiés nord-africains en provenance d’Italie, de plus en plus de citoyens sont conscients des risques liés à cette technologie.Aux séquences tragiques des accidents de Tchernobyl et de Fukushima s’ajoutent tous ceux qualifiés de « mineurs » mais également les questions non résolues des déchets radioactifs et du démantèlement des centrales. Outre le fait que cette technologie d’arrière-garde continue de ponctionner les fonds publics de manière vertigineuse, les conséquences sur l’homme de l’exposition directe et indirecte sont telles qu’elles nous obligent à envisager sérieusement la sortie progressive du nucléaire.Une sortie qui n’est plus simplement « un rêve d’illuminés » mais une option politique crédible pour certains gouvernements dont l’Allemagne qui, rappelons-le, figurent en tête des économies mondiales, loin devant la France…Les alternatives au nucléaire existent, comme l’ont démontré depuis longtemps les organisations environnementales, mais aussi de nombreux chercheurs et ingénieurs de renom, à l’instar des instigateurs du scénario négaWatt. Alors que nous disposons des technologies nous permettant de sortir du nucléaire tout en respectant nos engagements climatiques d’ici à 2050, certains Etats s’obstinent à entretenir le mythe de sa renaissance.Le futur énergétique de l’Europe et la réduction des gaz à effet de serre dépendront des investissements que nous ferons dans les dix ans à venir. A nous de savoir si, dans ce rapport de force entre les promoteurs du nucléaire et ceux des énergies renouvelables, nous préférons nous tourner vers cette « bonne vieille » technologie nucléaire ou au contraire vers des technologies qui nous permettront de construire un futur durable et responsable.——————————————————————————–Yuri Bandajevsky est professeur d’anatomo-pathologie ; recteur de l’université de médecine de Gomel (Biélorussie).Michèle Rivasi est députée européenne ; fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) créée au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl.Daniel Cohn-Bendit est président du groupe des Verts au Parlement européen. …
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25 ans de Tchernobyl 25 jours d’actions internationales
Changeons d’ère, Sortons du nucléaire! 26 avril 1986 – 26 avril 2011 : 25 ans de mensonge de l’industrie nucléaire, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des autorités. …
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De l’obsolescence au sur-usage.
Le consumérisme est devenu le maître mot de notre société productiviste. Les états, les décideurs nous incitent à consommer afin de soutenir la croissance ! Cette fameuse croissance qui nous dirige droit dans le mur. Un mur d’incohérences dont nos citoyens semblent remplir leur vie, conditionnée à assouvir le désir du moment. Cette incitation au consumérisme développe l’individualisme. Les conséquences socio-environnementales sont accrues par la mondialisation. Pour favoriser ce consumérisme, le capitalisme a inventé deux outils : l’obsolescence programmé ou non et le sur-usage. Au XXe siècle, des chefs de très grandes entreprises ont imaginé qu’il serait plus profitable de limiter la durée de vie des biens de consommation : c’est l’obsolescence programmée. Des hommes et des femmes ont fait de longues études d’ingénieur pour consacrer leur temps à limiter la durée de vie des biens de consommation. Ainsi les ampoules à filament de tungstène virent leur durée de vie passer de 2500 heures avant la Seconde Guerre mondiale à 1000 heures. Les imprimantes disposent d’une puce électronique qui limite leur durée de vie. Les exemples d’obsolescence sont si nombreux. La mondialisation accentue le phénomène par la vente d’objets très bon marché et de qualité parfois déplorable, contribuant de surcroît à la désindustrialisation de l’Europe. Dans le même temps tout est fait pour favoriser la surconsommation. Plus on consomme d’eau et plus le prix au mètre cube diminue. Si on achète du fioul de chauffage, la facture diminue au litre consommé lorsque l’on commande des quantités plus grandes. Tout est fait pour consommer plus. Nos décideurs actuels des deux grands partis traditionnels n’ont pas conscience de l’effet rebond, phénomène économique pervers. C’est pourtant l’une des conséquences envisageables d’une économie dite « verte ». Pour limiter cette atteinte aux ressources naturelles terrestres, voire aux forces de travail, on incite par l’économie verte à des investissements économiques. Or, chaque investissement peut être suivi d’un accroissement partiel de consommation en raison des économies réalisées. Par exemple: un investissement dans un système de chauffage performant peut inciter à augmenter la température de chauffage d’une habitation. C’est ce que l’on appelle l’effet rebond direct. De même quand le carburant n’est plus assez cher pour ceux qui ont pu investir dans des véhicules à très basse consommation, on est tenté de partir en voyage plus loin. Les économies réalisées alors par des investissements peuvent aussi permettre de consacrer une part de ces finances à d’autres occupations « mangeuses » d’énergie. L’exemple le plus caricatural étant le voyage en avion réalisé grâce aux économies réalisées : c’est l’effet rebond indirect. Or, cet effet rebond est particulièrement accessible à ceux qui ont les capacités financières d’investissement. Il accentuerait ainsi les différences sociales. C’est précisément un des points-clés que nous devons résoudre : par équité, par solidarité. Et éviter ainsi des critiques ou rejets portés par des lobbies politico-économiques. Ces derniers communiqueraient contre toutes mesures de limitation, en prétextant qu’elles ne seraient pas accessibles aux plus démunis. Arrêter, comme nous le souhaitons, avec la société qui jette, ce n’est pas interdire que chacun puisse consommer afin de satisfaire les besoins essentiels pour se nourrir, se vêtir, détenir un foyer et s’enrichir par la culture et l’éducation. Aujourd’hui, nous n’avons encore pas mis en œuvre les propositions concrètes qui permettent de lutter contre cet effet rebond. Il est pourtant assez facile d’imaginer une facturation de consommation d’eau dont le coût au mètre cube augmente en fonction de la consommation. Il est possible de proposer un coût des heures supplémentaires qui augmente pour l’employeur, le motivant à limiter leurs usages. Nous le voyons, nous avons des propositions concrètes à inventer : déchets, énergie, transport, achats de bien matériels, mais aussi travail, protection sociale… Depuis tant d’années nous n’avons pas réussi à mettre en œuvre un tel programme. Pourtant, il crédibiliserait notre capacité à être une alternative concrète et adaptée à la lutte du pillage des ressources planétaires. Proposer des mesures efficaces, parfois évidentes, mais jamais mises en place. C’est l’objet de cette motion. Nous souhaitons donc que notre mouvement se saisisse de ces questions pour lutter contre l’obsolescence, le sur-usage et l’effet rebond direct et indirect. Par le biais de nos commissions thématiques, par la réflexion de nos militants, dans les groupes locaux, au Conseil Fédéral comme dans l’ensemble de notre coopérative politique. Lutter contre ces plaies du consumérisme que sont l’obsolescence et le sur-usage, c’est ancrer notre mouvement dans l’écologie non productiviste. Porteur de la motion Thierry Pradier Si vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé.Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis. > Télécharger le coupon de signature (format PDF) …
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Des moyens d’action accrus pour développer la capacité d’action de notre fédération d’élu/es, la FEVE »
Le Congrès de La Rochelle va définir les orientations de notre mouvement pour 2012/2014. L’écologie politique a l’ambition de répondre aux défis environnementaux, sociaux et démocratique en poursuivant le rassemblement des écologistes, l’ouverture sur la société, en étant au coeur des politiques publiques. EELV comporte plusieurs instances d’élaboration: conseil fédéral, conseil politique, comités locaux, conseils politiques régionaux, commissions thématiques, ainsi que la Fédération des Elu/es Verts et Écologistes (la FEVE). …
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12 mesures concrètes pour une société de décroissance : sélective, solidaire et favorable à l’emploi!
Le constat des écologistes est là : la crise actuelle n’est pas simplement environnementale : elle est aussi sociale, économique et financière. Cet état de fait nous oblige à réviser nos schémas intellectuels les plus ancrés et à constater que croissance et « progrès » humain s’opposent. À l’heure actuelle, la crise écologique nous place face à trois options : 1-La fuite en avant dans une logique systématique de pillage et d’épuisement de la planète (tel l’exploitation des gaz de schiste), avec pour corollaire une exaspération du libéralisme, du consumérisme et de la crise sociale. 2-Une mesure de compromis : l’économie « verte », forme allégée de conversion écologique de l’économie, compatible avec une croissance du PIB. Au final cela ne résout rien. L’échéance environnementale est seulement retardée, mais certainement pas la crise sociale. 3-Une société de décroissance, avec changement d’indicateur de développement : intégrer mieux les indices de satisfaction humaine en terme d’éducation, de protection sociale, d’accès à la culture, de solidarité et de satisfaction personnelle. Cette société de décroissance ne peut donc pas se construire contre l’économie : décroissance du consumérisme, de l’empreinte écologique, des secteurs industriels néfastes à la planète ( nucléaire, pesticides….), mais croissance de l’emploi et de pans entiers de l’économie. À ce titre, cette décroissance peut être une marque de fabrique d’EELV car elle ne serait pas anti-économique, mais au contraire sélective, solidaire¸ pour une certaine forme de sobriété et globalement favorable à l’emploi ! Elle doit s’accompagner de propositions concrètes, rassurant nos concitoyens, montrant la pertinence de choix socio-économiques qui anticipent l’inéluctabilité des crises écologiques de demain. L’objectif est de se détourner de la croissance. On ne peut expliquer ici dans le détail les 12 mesures proposées. Mais nous entendons intégrer le fait qu’elles sont compatibles avec un développement de l’emploi. Des choix nécessaires 1-Le choix politique des secteurs économiques à favoriser ( agriculture biologique paysanne, transport en commun…), à faire disparaître (nucléaire, pesticides), faire décroître rapidement (industrie aéronavale…) ou à adapter par des mesures de conversion (industrie automobile…) Des mesures industrielles de décroissance consumériste 2-Mesures d’incitations financières et lois anti-cartel pour lutter contre l’obsolescence programmée de nombreux biens de consommation 3-Mesures concrètes contre les effets rebond directs : dans les domaines de l’eau, de la consommation de carburant et des heures supplémentaires ( voir sur http:/usageetsurusage.blogspot.com ), ou dans d’autres domaines socio-économiques. Possible loi cadre, donnant aux collectivités territoriales et à l’État, les moyens de lutter efficacement contre le sur-usage 4-Propositions politiques pratiques contre l’effet rebond indirect. Notamment en ce qui concerne le tourisme et en faveur de la culture 5-Mise en place d’une politique nationale incitative visant la diminution du packaging Des mesures en faveur de l’emploi relocalisé 6-Mise en place de mesures économiques et fiscales de la réparation industrielle et artisanale 7-Mesures économiques et fiscales en faveur de la commercialisation, de l’ingénierie et de la recherche en matière de fabrication d’outils, d’objets de consommation et de pièces de rechange compatibles avec les évolutions technologiques 8- Favoriser et développer toutes les formes de réutilisation d’objets (recycleries et autres) Des formations utiles 9 – L’élaboration d’un programme de formation permettant la mise en oeuvre des mesures précédentes La justice sociale comme gage d’efficacité 10-Mesures d’accompagnement économique en faveur des populations sans capacité d’investissement De nécessaires mesures à l’échelle nationale et européenne pour renforcer les 10 premières mesures 11-Taxe carbone sur tous types de transports. Ces mesures devront comporter des volets nationaux et européens, afin de favoriser la relocalisation de l’économie 12-Mesures fiscales aux frontières de l’Europe, avec harmonisation des politiques entre états européens. L’objectif étant de lutter contre les effets pervers de la mondialisation Ces mesures ne sont pas exhaustives. Nos commissions sauront en déterminer les contenus précis, en proposer d’autres, voire approfondir celles présentées ici. Ces 12 points permettraient de valoriser le programme d’EELV pour les prochaines échéances électorales. Montrer que nous progressons en maturité politique et savons analyser les évolutions. Rendre plus pertinente notre analyse des mécanismes socio-économiques : ceux qui régissent la crise actuelle ! Voilà pourquoi nous demandons, avec l’appui de tout notre mouvement, qu’une majorité des propositions de cette motion puissent être intégrées aux futurs programmes électoraux d’EELV. Porteur de la motion Thierry Pradier SI vous souhaitez soutenir cette motion, merci de renvoyer le coupon scané pour la signature, rédigé en fin de texte, à tpra@laposte.net ou par courrier à Thierry Pradier, la Maugerie 72 150 Pruillé l’Eguillé. Merci d’être vigilant au fait que seuls les soutiens inscrits avant vendredi seront admis.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …
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Pas de projet écologiste sans projet culturel !
La galaxie écologiste a depuis 2009 entamé une mue qui nous a rendu plus visibles, plus écoutés par l’ensemble de la population, plus crédibles aussi, concernant la protection de l’environnement, la conversion écologique de notre économie, la nécessité d’une écologie visant à la réduction des inégalités sociales et environnementales…Concernant les questions sociétales, les écologistes sont identifiés depuis longtemps dans la lutte pour une représentation juste de la diversité de notre société et l’égalité des droits.Pourtant, la montée des idées du Front National et sa banalisation dans le discours politique et médiatique doivent nous alerter sur la nécessité de porter plus fortement la conviction que pour lutter efficacement contre les discours de haine et d’exclusion, nous devons défendre une autre vision de la société, qui travaille à \ »faire société\ », à recréer du lien, autour d’un projet commun qui se nourrit de cultures diverses.Nous devons porter un projet qui, pour remettre le citoyen au cœur de la société, lui redonne les moyens d’appréhender le monde de manière critique, qui émancipe chacun et chacune des \ »à priori\ », des frontières, et où la mise en commun des richesses, des pratiques et des cultures signifie plus de bien-être, plus d’échanges et à terme plus de compréhension mutuelle.Depuis plus de 15 ans, les écologistes développent une pensée spécifique sur les politiques culturelles, qui s’appuie sur les notions de démocratie, de diversité, d’économie sociale et solidaire et d’éducation populaire. La déclaration pour la diversité culturelle de l’UNESCO et l’Agenda 21 de la culture adopté par CGLU, en sont les piliers. À cela s’ajoutent les combats pour la défense de la liberté d’expression et de création, contre la censure et le \ »fait du prince\ ». Une politique culturelle aujourd’hui ne peut en effet plus être soumise à une pensée malrussienne, basée sur l’obsession de « l’excellence » et « le rayonnement » de quelques artistes ou intellectuels, éclairant et guidant le peuple dans l’obscurité ! Elle ne peut plus être aliénée aux seules lois du marché ou instrumentalisée au service du développement économique des territoires, au risque de sombrer dans des perspectives stériles et mortifères.Intégrer la Culture comme un axe consubstantiel au projet écologiste, c’est la condition sine qua non pour reconquérir la confiance des citoyens et ce vivre-ensemble ébranlé par la mondialisation culturelle.Il ne s’agit plus, aujourd’hui, de proposer aux citoyen/nes de simples biens ou moments de consommation culturelle. Il nous faut imaginer une politique pour la création et l’action culturelle qui soit inclusive, permettant de bénéficier d’une éducation artistique dès le plus jeune âge quel que soit le genre ou l’origine, et qui propose à la société dans sa diversité de redevenir acteur du champ culturel. Nous pouvons retrouver des moyens pour favoriser et amplifier les pratiques amateures, et engager une réflexion pour pérenniser l’emploi culturel, par une réinterrogation positive et partagée des dispositifs de l’intermittence et des droits d’auteurs. Nous devons favoriser des écosystèmes culturels équilibrés permettant aux émergences artistiques et aux nouvelles pratiques culturelles de s’épanouir, en répartissant plus équitablement les ressources publiques pour la culture.Les artistes doivent pouvoir retrouver leur place au cœur de la Cité, et proposer, à l’issue d’une concertation dans toutes les régions de France, une charte éthique et démocratique refondant les relations entre le Ministère de la Culture et les acteurs de la création et de l’action culturelle.Notre projet intègre également la défense des langues régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine immatériel, la refonte du service public audiovisuel et la promotion d’une autre vision de l’Europe de la culture qui contribue à une plus grande équité culturelle des territoires, y compris hors de France.En cela, nous devrons porter une véritable réforme territoriale pour les politiques culturelles et défendre cette compétence de manière obligatoire dans les intercommunalités et les régions.C’est sur la base de ce texte, que nous appelons le nouveau bureau exécutif, son/sa Secrétaire National/e, le/la Candidat/e désigné/e par la primaire écologiste, à s’engager, aux cotés de la commission nationale culture EELV, à défendre et porter le projet culturel des écologistes comme une part indissociable de notre projet politique. Nous demandons à celui/celle qui aura la responsabilité de porter les idées écologistes de ne pas considérer la culture comme un simple supplément d’âme ou pourvoyeur de prestigieux membres de comité de soutien, mais bien comme un axe essentiel de la pensée écologiste. Nous nous engageons, à proposer des actions, des écrits et des rencontres qui permettent au candidat de mieux appréhender les enjeux liés aux politiques culturelles.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …
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Laïcité n’est pas racisme !
Depuis quelques années, nous assistons à une véritable libération de la parole raciste de nos dirigeants politiques surfant sur les thèses de l’extrême droite. Celles-ci visent les personnes issues de nos anciennescolonies : loi sur l’apport positif de la colonisation, présentation de l’immigration comme un danger pour la supposée « identité nationale », stigmatisation des musulmans en pointant leur « accroissement », volontéde réduire l’immigration légale et le regroupement familial, éthnicisation de la question sociale dans nos quartiers populaires, campagnes contre « l’islamisation » de la France.Cette vision culturaliste d’un monde traversé par un « choc » entre « civilisations » supposées incompatibles est en train de gagner la « bataille des esprits » et de transformer durablement la matrice d’analyse de la réalité sociale et politique.Aujourd’hui ces discours ne sont plus l’apanage de l’extrême droite mais traversent l’ensemble de nos sociétés. En France, cette vision est entrée en résonance avec une certaine tradition de hiérarchisation des cultures héritées de notre histoire coloniale.L’un des tours de « passe passe » qui a permis, malgré une tradition anti-raciste et anti-coloniale, d’étendre ces grilles d’analyse même au sein de l’institution républicaine, s’est fait par l’instrumentalisation et le pervertissement de la notion de « laïcité ».La laïcité est un principe de séparation de l’institution républicaine et des institutions religieuses destiné à assurer l’autonomie de l’individu. La laïcité, c’est le droit de croire comme celui de ne pas croire. La laïcité c’est le droit pour chacun de définir lui même son identité d’individu dans le respect d’un construire ensemble permettant à chacun d’avoir sa place. Bref, la laïcité est un outil de liberté, d’égalité et de fraternité, un outil de démocratie.Malheureusement, certains confondent la défense de la laïcité avec le fait d’imposer une identité « majoritaire » (certains diront « nationale ») à ceux, les juifs, les musulmans, les immigrés et autres « minoritaires » supposés par essence être incapables de « s’intégrer » sinon « s’assimiler » à la communauté « majoritaire ».Avec le débat sur la laïcité à la sauce UMP, l’appel à la tenue d’assises contre l’islamisation de la France ou encore avec l’assimilation, faite par Marine Le Pen, des prières de rue faites par les « musulmans » à l’occupation nazie, un pas dans l’instrumentalisation de la laïcité vient d’être franchi. Le discours anti-arabe des années 80 est recyclé, sous couvert de pseudo-laïcité, à un discours anti-musulman. Le vocabulaire change, le racisme reste.Désormais, nous le constatons au quotidien, le danger d’instrumentalisation est réel. Des personnes de bonne foi, pensant défendre sincèrement la laïcité, sont trompées par ce nouveau vocable.La France est diverse, c’est un état de fait qu’il faut accepter. La critique des religions, de toutes les religions, est un droit mais critiquer les religions cela ne signifie pas accepter la relégation communautaire et nier aux individus croyants le droit au libre arbitre et à leur droits de citoyens.La défense de la laïcité doit au contraire se faire dans le respect de l’autonomie des individus, c’est-à-dire par la recherche de l’adhésion volontaire à un modèle de vivre ensemble laissant à chacun sa place et respectant l’égalité entre les citoyens.Il ne s’agit pas de nier les mécanismes de repli identitaire que l’on voit poindre un peu partout. Cependant, ne nous trompons pas de cible. Ce repli n’est pas l’apanage des « minorités » mais est un phénomène qui s’amplifie en réaction à une mondialisation libérale affaiblissant les systèmes collectifs de protection sociale et généralisant une culture de compétition entre êtres humains réduits à un statut de consommateurs et de cibles marketing.La réponse à la fragmentation de nos sociétés ne se fera pas en mettant de l’huile sur le feu des réactions identitaires mais en proposant un projet collectif et politique nouveau redonnant de l’espérance dans lesprocessus collectifs et dans un horizon meilleur pour tous.La génération d’après guerre a su faire adhérer les peuples européens à un nouveau projet de progrès social et de paix. Aujourd’hui, avec les guerres, les crises économiques, sociales et écologiques, il est évident que le modèle hérité de nos parents n’est plus apte à répondre aux besoins d’aujourd’hui.Ceux qui veulent dépasser le modèle du XXème siècle pour revenir à celui des « croisades » et du rêve des « conquêtes » coloniales (discours de 2007 de N. Sarkozy à Toulon), se fourvoient lourdement. Notre générationdoit réinventer un rêve européen, un rêve qui répond aux questions d’aujourd’hui sans reproduire les erreurs du passé, un rêve de paix, d’équilibre entre les êtres humains et leur environnement. Nous, écologistes, avons un immense défi à relever. …
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Pas de projet écologiste sans projet culturel !
La galaxie écologiste a depuis 2009 entamé une mue qui nous a rendu plus visibles, plus écoutés par l’ensemble de la population, plus crédibles aussi, concernant la protection de l’environnement, la conversion écologique de notre économie, la nécessité d’une écologie visant à la réduction des inégalités sociales et environnementales…Concernant les questions sociétales, les écologistes sont identifiés depuis longtemps dans la lutte pour une représentation juste de la diversité de notre société et l’égalité des droits.Pourtant, la montée des idées du Front National et sa banalisation dans le discours politique et médiatique doivent nous alerter sur la nécessité de porter plus fortement la conviction que pour lutter efficacement contre les discours de haine et d’exclusion, nous devons défendre une autre vision de la société, qui travaille à \ »faire société\ », à recréer du lien, autour d’un projet commun qui se nourrit de cultures diverses.Nous devons porter un projet qui, pour remettre le citoyen au cœur de la société, lui redonne les moyens d’appréhender le monde de manière critique, qui émancipe chacun et chacune des \ »à priori\ », des frontières, et où la mise en commun des richesses, des pratiques et des cultures signifie plus de bien-être, plus d’échanges et à terme plus de compréhension mutuelle.Depuis plus de 15 ans, les écologistes développent une pensée spécifique sur les politiques culturelles, qui s’appuie sur les notions de démocratie, de diversité, d’économie sociale et solidaire et d’éducation populaire. La déclaration pour la diversité culturelle de l’UNESCO et l’Agenda 21 de la culture adopté par CGLU, en sont les piliers. À cela s’ajoutent les combats pour la défense de la liberté d’expression et de création, contre la censure et le \ »fait du prince\ ». Une politique culturelle aujourd’hui ne peut en effet plus être soumise à une pensée malrussienne, basée sur l’obsession de « l’excellence » et « le rayonnement » de quelques artistes ou intellectuels, éclairant et guidant le peuple dans l’obscurité ! Elle ne peut plus être aliénée aux seules lois du marché ou instrumentalisée au service du développement économique des territoires, au risque de sombrer dans des perspectives stériles et mortifères.Intégrer la Culture comme un axe consubstantiel au projet écologiste, c’est la condition sine qua non pour reconquérir la confiance des citoyens et ce vivre ensemble ébranlé par la mondialisation culturelle.Il ne s’agit plus, aujourd’hui, de proposer aux citoyen/nes de simples biens ou moments de consommation culturelle. Il nous faut imaginer une politique pour la création et l’action culturelle qui soit inclusive, permettant de bénéficier d’une éducation artistique dès le plus jeune âge quel que soit le genre ou l’origine, et qui propose à la société dans sa diversité de redevenir acteur du champ culturel. Nous pouvons retrouver des moyens pour favoriser et amplifier les pratiques amateures, et engager une réflexion pour pérenniser l’emploi culturel, par une réinterrogation positive et partagée des dispositifs de l’intermittence et des droits d’auteurs. Nous devons favoriser des écosystèmes culturels équilibrés permettant aux émergences artistiques et aux nouvelles pratiques culturelles de s’épanouir, en répartissant plus équitablement les ressources publiques pour la culture.Les artistes doivent pouvoir retrouver leur place au cœur de la Cité, et proposer, à l’issue d’une concertation dans toutes les régions de France, une charte éthique et démocratique refondant les relations entre le Ministère de la Culture et les acteurs de la création et de l’action culturelle.Notre projet intègre également la défense des langues régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine immatériel, la refonte du service public audiovisuel et la promotion d’une autre vision de l’Europe de la culture qui contribue à une plus grande équité culturelle des territoires, y compris hors de France.En cela, nous devrons porter une véritable réforme territoriale pour les politiques culturelles et défendre cette compétence de manière obligatoire dans les intercommunalités et les régions.C’est sur la base de ce texte, que nous appelons le nouveau bureau exécutif, son/sa Secrétaire National/e, le/la Candidat/e désigné/e par la primaire écologiste, à s’engager, aux cotés de la commission nationale culture EELV, à défendre et porter le projet culturel des écologistes comme une part indissociable de notre projet politique. Nous demandons à celui/celle qui aura la responsabilité de porter les idées écologistes de ne pas considérer la culture comme un simple supplément d’âme ou pourvoyeur de prestigieux membres de comité de soutien, mais bien comme un axe essentiel de la pensée écologiste. Nous nous engageons, à proposer des actions, des écrits et des rencontres qui permettent au candidat de mieux appréhender les enjeux liés aux politiques culturelles.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …
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Pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires
Réunie en Congrès constitutif à La Rochelle les 4 et 5 juin 2011, Europe Ecologie-les Verts approuve et fait sien l’appel suivant pour une Europe sans armes ni centrales nucléaires : 1. L’Europe est composée de peuples situés sur un même continent, constitués en Etats et nations de langues et de cultures diverses, qui se sont tantôt rassemblés et tantôt combattus, et qui puisent dans cette longue histoire commune la volonté de devenir une seule entité culturelle et politique, fondée sur des valeurs et des aspirations capables d’harmoniser leurs différences et de préserver la paix. 2. Ainsi définie par la conscience et la volonté des peuples et des personnes qui la composent de partager une même destinée, l’Europe doit tirer les leçons de son propre passé dans ce qu’il a eu d’exaltant mais aussi de tragique, afin d’envisager et de construire un avenir conforme à ses valeurs et ses aspirations. 3. Au cours du long processus historique qui l’a formée, l’Europe a apporté sa part aux arts, aux sciences, aux techniques, à la pensée et à la création humaines, mais elle a aussi connu de nombreuses guerres, colonisé en partie le reste du monde, provoqué deux guerres mondiales, subi et exporté des dictatures, atteint le paroxysme de la violence en inventant les camps de concentration et les totalitarismes génocidaires. 4. Au terme de ce processus, le respect de la personne humaine est devenu la première des valeurs de l’Europe; toutes les autres lui sont subordonnées; il entraîne de nombreuses conséquences politiques, sociales, économiques, juridiques, morales et culturelles. 5. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est une autre de ces valeurs. 6. La démocratie, ou gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, est à la fois un idéal et un moyen de concilier des aspirations contradictoires ; c’est pourquoi la défense de la démocratie est constitutive de l’Europe passée, présente et à venir. 7. Dorénavant, les citoyens européens considèrent que le respect des personnes et l’approfondissement de la démocratie sont les meilleurs garants d’une paix juste et durable, à l’échelle du continent européen comme à l’échelle mondiale. 8. Les institutions existantes de l’Union Européenne représentent un cadre utile à la construction d’une Europe pacifiée et pacifique, mais doivent être rendues plus démocratiques au moyen de processus eux-mêmes démocratiques ; ainsi, les peuples doivent être directement consultés sur les questions d’importance qui engagent leur avenir, celui de l’Europe, et dans une certaine mesure, l’avenir du monde. 9. Une constitution européenne retenant les meilleurs acquis du passé, définissant l’Europe à construire et la situant dans le monde fait partie de ces questions majeures qui devraient être tranchées par référendum. 10. Les moyens de préserver la paix et de garantir la sécurité collective en font aussi partie. 11. Les modèles de production, de consommation, d’échanges, les rapports avec la nature et la protection de l’environnement, en font partie en tant que choix de civilisation. 12. A ces divers titres, l’énergie nucléaire sous son double aspect civil et militaire aurait dû et devra faire l’objet de décisions collectives et de consultations démocratiques. Les peuples d’Europe doivent s’emparer de cette question. Dans cette perspective, nous, citoyens d’Europe et du monde, faisons nôtres et appelons les citoyens de tous les pays d’Europe à partager les exigences suivantes :1. De l’Atlantique à l’Oural, plus aucun armement nucléaire ne doit stationner ni être installé en Europe. 2. Plus aucune arme nucléaire ne doit menacer l’Europe ni menacer le reste du monde. 3. L’Europe doit initier et soutenir jusqu’à son plein achèvement le processus d’abolition des armes nucléaires dans le monde, conformément à l’article VI du traité de Non Prolifération.4. La Conférence du Désarmement basée à Genève doit aboutir à ce résultat par quelque moyen que ce soit. 5. L’AIEA basée à Vienne doit cesser de prôner l’énergie nucléaire pour se consacrer exclusivement au contrôle des installations nucléaires civiles et militaires, empêcher le détournement des matières fissiles et la fabrication de nouvelles armes, aider au démantèlement des armes et des centrales nucléaires existantes. 6. L’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) basée à Vienne doit devenir opérationnelle. 7. Toute la lumière doit être faite sur les causes et les conséquences réelles de catastrophes nucléaires comme celles de Tcheliabinsk et de Tchernobyl. 8. L’accord de 1959 entre l’AIEA et l’OMS, qui impose à l’OMS la désinformation et le mensonge en matière nucléaire, doit être abrogé. 9. Le traité EURATOM doit être abrogé et aucune nouvelle centrale nucléaire ne doit être construite. 10. L’Europe doit devenir une zone intégralement dénucléarisée, afin de contribuer à la dénucléarisation totale de la planète sans attendre une action similaire des autres Etats ou continents. Nous appelons les citoyens, les ONG, les Etats et les peuples d’Europe à s’unir et agir pour réaliser ces objectifs dans les meilleurs délais. » …
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Sortir de la crise organisée : favoriser l’irruption citoyenne dans les grands projets et affirmer nos positions
> contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Nous ne sommes pas sortis du 20è siècle : les grands projets sont toujours présentés comme la solution aux problèmes économiques et la réponse différée à tous les problèmes immédiats grâce aux miracles technologiques futurs. Si nous voulons au contraire faire décroître la production inutile en conscience des limites en ressources financières, énergétiques, en acier, en sable et en ciment ; si nous connaissons les règles de la contre-productivité industrielle et des effets rebond ; si nous comprenons à quel point la course au profit se retourne contre la biosphère ; alors nous savons qu’il faut sortir d’urgence de cette double logique. …
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Sortir de la crise organisée : rééquilibrer l’économie vers la grande transformation écologique
> contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org (Cette contribution n’entre pas dans le cadre des travaux en cours pour le projet 2012 ; elle propose des priorités d’action militante pour le lendemain du congrès.) …
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Sortir de la crise organisée : pour une nouvelle stratégie militante
> contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org La crise systémique n’est pas le résultat d’une malédiction mais bien celui de la résignation des politiques et des citoyen·ne·s, et de l’impuissance des écologistes à faire advenir le monde qu’ils appellent de leurs vœux depuis 40 ans. …
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Rencontre nationale des élus écologistes de Dijon des 5 et 6 avril 2011
Plus de 200 élus écologistes se sont retrouvés à Dijon lors des journées organisées par la FEVE, la fédération des élus verts et écologistes. Parmi eux : Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Jean-Vincent Placé, Jean-François Caron, Eva Joly, Pierre Larrouturou, Éric Loiselet, Anne Souyris et Lucile Schmid.Ces rencontres ont associent sur deux jours des temps de formations et des débats politiques. Elles ont permises aux élu/es, aux responsables du mouvement, aux parlementaires, aux collaborateurs d’élus présents d’échanger sur leurs pratiques, de mutualiser leurs approches des politiques publiques. L’ambiance a été des plus studieuses, malgré le soleil de printemps et le bon vin de Bourgogne…Au programme, un débat sur «La transformation écologique des régions, en actions : le rôle des élu/es écologistes », un autre consacré à « L’aménagement du territoire, développement économique : quelle vision écologiste ? , de nombreuses réunions thématiques (environnement, culture, lycées, transports, parcs naturels…).Infos, adhésion FEVE, Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes 247, Rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS Permanences : mardi / mercredi : 10h/12h-14h/18h ; jeudi : 10h/12h. 01 53 19 53 16 info@lafeve.fr – http://lafeve.frInterview de Jean-François Caron, Président de la FEVE1) Quels sont les objectifs des journées d’échanges et de formation organisées par la FEVE ? Ces Rencontres existent depuis 2004. Elles permettent de rassembler la quasi totalité des élus/es écologistes dans les conseils régionaux, mais aussi les collaborateurs et des personnalités du Mouvement. Elles ont deux objectifs majeurs. Le premier est de pouvoir comparer et mieux coordonner nos pratiques dans les diverses assemblées où nous sommes élu/es, d’identifier nos réussites comme nos échecs (qui sont aussi très porteurs d’enseignement), afin de les partager, et de s’en inspirer : la mutualisation renforce chacun ! Mais aussi, plus simplement, créer des moments propices pour aborder, en confiance, des sujets aussi divers que la fonction d’élu/e, le rapport au pouvoir, la façon de construire des compromis féconds, de maintenir la relation avec les militants, les réseaux qui nous portent… En définitive, par le partage, se sentir moins seul, et être plus efficace.2) Quel bilan tirer de cette 7eme édition annuelle ?Un excellent cru, tout du moins de notre point de vue : beaucoup de monde (250 personnes avaient fait le déplacement), des ateliers bien suivis, des liens qui se tissent entre les groupes de différents Conseils régionaux… De nouveaux groupes de travail ont été identifiés, et ils devraient produire un travail régulier dans l’année qui vient. Et puis, Dijon est une belle ville, il a fait beau, et le vignoble mérite sa réputation… Le plaisir d’être ensemble, c’est aussi tout cela !3) Deux ans après la création de la FEVE, quelle est le bilan et quels sont ses projets ?Notre conseil d’administration s’est réuni à Dijon, l’occasion de faire le point sur les deux années d’existence. Nous pouvons considérer que le pari est gagné : 600 adhérents l’an dernier, une légitimité qui se renforce, une bonne articulation avec notre partenaire, le centre de formation CEDIS, des réseaux d’élu/es qui produisent de la ressource collective, des listes de discussion qui permettent aux élus expérimentés comme aux petits nouveaux de construire des argumentaires…. Mais il faut pointer aussi les risques liés à l’insuffisance de nos moyens financiers puisque la FEVE fonctionne à ce jour avec seulement deux mi-temps. Cela peut nous fragiliser car la demande d’appui des élu/es va grandissante au fur et à mesure que notre fédération prend son essor… Il est enfin un challenge à relever tous ensemble en 2011 : permettre aux nombreux élu/es non encartés (divers écologistes, divers gauches par exemple) de nous rejoindre à la FEVE. Cela ne ferait que renforcer notre crédibilité tout en créant une sas afin que ces personnes puissent se rapprocher de notre Mouvement. …
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« Remettre la publicité à sa place »
Important : pour soutenir une motion, vous devez impérativement envoyer le coupon de soutien signé, soit par courrier, soit en le scannant et le retournant par mail. Ces soutiens doivent nous parvenir avant le jeudi 21 avril.Le rôle de la publicité a de tout temps été critiqué par les écologistes. Sur le fond, elle prône la surconsommation, l’individualisme, l’immédiateté, l’apparence ou le gaspillage. Sur la forme, elle s’impose à nous, s’incruste dans tous les aspects de la vie collective et pervertit le fonctionnement démocratique. Bien au delà des seuls enjeux environnementaux liés au modèle productiviste dont elle est le fer de lance, la publicité a façonné des pans entiers de notre société, depuis la femme objet au culte de la vitesse et de l’apparence, en passant par un déséquilibre entre informations d’intérêt général et lobbies privés de quelques uns.Vouloir remettre la publicité à sa place c’est choisir de la cantonner au rôle qui aurait toujours dû être le sien : rendre publique mais sans imposer des informations, y compris commerciales. Mais vouloir remettre la publicité à sa place c’est également, dans le contexte actuel, affirmer avec force qu’un autre modèle de société est possible et que d’autres valeurs doivent être privilégiées. Enfin, vouloir remettre la publicité à sa place c’est s’interroger de façon transversale sur les grands enjeux auxquels nous devront faire face dans les années à venir. Au travers de cette nouvelle grille de lecture, nous proposons des mesures à mettre en oeuvre et des pistes de réflexion.Liberté de réceptionLa liberté d’expression est un concept constitutionnel fondamental. Le système publicitaire a su habilement le dévoyer pour le transformer en véritable industrie de propagande. Son droit corollaire est la liberté de réception. Nous le définissons comme le droit pour tous de refuser de se voir infliger un message ou une opinion. Il devrait également figurer dans la constitution. L’information doit être accessible pour tous, mais elle ne doit pas être imposée. Une démarche volontaire de l’individu souhaitant y accéder est nécessaire. Quelques mesures simples découlant de cette notion :- Diminution drastique des formats et densités de l’affichage publicitaire (révision complète du code de l’environnement sur ce sujet)- Obligation de recueillir le consentement explicite préalable des individus pour la distribution de prospectus (autocollant sur la boîte aux lettres), pour la création de cookies lors de la navigation sur internet, pour le démarchage téléphonique et pour l’envoi de messages sur les téléphones portables ou par courrier électronique (création de listes « oui pub »).Indépendance des services publicsLe financement de services publics par la publicité est une aberration. Sous couvert de gratuité, elle abuse les élus pour proposer toujours plus de services en échange d’espaces de diffusion. L’hypocrisie doit cesser. Loin de tomber du ciel, la manne publicitaire est financée par le consommateur. Au même titre que la TVA, cet impôt publicitaire est profondément inégalitaire. Sa collecte par des entreprises et sa redistribution très parcellaire, a discrétion, sur certains projets prive les élus de leur prérogative en matière d’orientation des politiques publiques. Il faut réhabiliter le rôle de l’impôt et rétablir la neutralité des services publics :- Suppression totale de la publicité sur le service public de l’audiovisuel- Interdiction de la publicité dans et autour des établissements scolaires (mallettes pédagogiques, manuels scolaires, …)- Réduction drastique de l’affichage publicitaire dans les transports en commun- Découplage de tous les appels d’offres publics pour une transparence des coûts (abris bus, vélos en libre service, …)Information plutôt que manipulation- Interdiction de la publicité télévisée destinée aux enfants et suppression des publicités lors des programmes jeunesse- Meilleur encadrement des arguments et procédés publicitaires (écoblanchiement, stéréotypes sexistes, marchandisation du corps, …) et création d’une autorité indépendante chargée de la régulation pour tous les supports- Interdiction de l’utilisation des publicités pour la communication des institutions publiques et réflexion sur la compensation pour la presse par d’autres modes de subventions- Réflexion sur la création d’un service public d’information commerciale (chaîne de télévision dédiée, annuaires en ligne, lieux publics dédiés à la mise à disposition de prospectus, …) …
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Education : Vers un dispositif éducatif à la hauteur des enjeux.
Les évolutions considérables dues aux nouvelles formes de communication pluriculturelle et audio-visuelle offrant une quasi disponibilité du savoir rendent impérative une remise en question radicale de l’éducation dans notre pays.Les futurs adultes ont besoin d’un dispositif laïc qui permet à chacun-e-s de développer son esprit critique, d’acquérir le courage d’affronter les « intempéries », de jouer avec ce qui lui échappe, pour se construire un avenir individuel tout autant que collectif, humaniste, international, respectueux de notre environnement et conscient des réalités locales au plus près.La véritable réponse à la marchandisation des esprits est de considérer la situation éducative comme un tout, ainsi l’école en prenant en considération les influences du milieu- famille, médias, pourra ouvrir à la pensée, au sujet et au collectif.LES PRINCIPES: L’éducation, c’est l’affaire de tou-te-s. C’est donc à la société civile d’avoir un droit de regard sur les contenus à transmettre, ainsi que sur les méthodes d’enseignement.Elle devrait, en partenariat avec l’Etat et un «conseil» des sages, élaborer le «quoi» apprendre, en veillant à un équilibrage concret, sensible et conceptuel et donc à un équilibrage du passé, du présent et du futur. Sensibiliser les consciences au long terme nous semble une préoccupation majeure.* Favoriser l’accès à une culture générale et solidaire de l’interdépendance qui laisse place au dialogue avec les \ »différents\ » et les personnes plus réservées. Respecter les formes de vie, végétale, animale, humaine. Veiller à abolir les discriminations sexistes, homophobes, du handicap comme des origines.* Donner des responsabilités et donc encourager à l’effort, au goût d’apprendre, à l’autonomie et au travail en équipe, dès le plus jeune âge en conférant à l’erreur un statut positif tout en instaurant des habitudes pour résoudre les conflits* Proposer un savoir minimum obligatoire pour tous, pour une période rallongée de deux années, au sein de districts scolaires au pouvoir accru dans la gestion.* Mettre à la disposition de ces districts, les expériences et les compétences de tous les volontaires.* Repenser le mode d’évaluation pour prendre en compte la variété des formes de l’expression des «intelligences», des cultures et des connaissances.Ce système doit permettre à chaque citoyen d’acquérir une ouverture interculturelle, scientifique, artistique, linguistique et manuelle, pour mieux vivre ensemble, intégrant donc la connaissance des interactions de systèmes complexes. CONTENUS :Ils seront élaborés à la faveur d’un débat national, et comprendront : l’éducation à l’écologie et au développement durable (EEDD), l’apprentissage de la citoyenneté numérique, le renforcement de l’Education Civique…Ils nécessiteront la réorganisation des rythmes scolaires, qu’il faut redéfinir au plus près du terrain en visant une réduction du temps consacré à la stricte transmission des savoirs de base (sciences, arts, travaux manuels et technologiques, humanités, langages et sports), les activités d’apprentissage, de mise en pratique, de soutien et d’élaboration collective devant trouver leur place.La validation par unités capitalisables est une voie insuffisamment explorée.Il faudra impérativement encourager des carrières d’enseignants évolutives avec de nouveaux profils : un professeur doit pouvoir se construire un rôle de relais, en lien avec les entreprises et les associations, de pédagogue proposant des stratégies d’apprentissage et motivant les élèves, de coordonnateur d’une équipe, de chercheur, de médiateur…*L’inspection doit être davantage tournée vers le conseil et l’apport de ressources transdisciplinaire, rassemblant des informations sur ce qui se fait comme diverses initiatives pédagogiques* La formation continue, sacrifiée depuis des années, sera remise en avant et systématisée.Une période de transition sera instituée, créant un nouveau statut, facilitant l’activité à temps partiel pour intégrer d’autres acteurs, incitant les anciens à rejoindre le nouveau statut, en laissant disparaître peu à peu les anciens statuts. L’éducation doit donc permettre :*Aux futurs adultes d’opter pour un projet de vie. (…)*De dispenser des pédagogies adéquates, de rendre possible, pour les individus en échec scolaire, de disposer de formations ultérieures.* De favoriser pour le futur adulte, échanges pédagogiques villes/campagnes, voyages dans les pays européens et méditerranéens, stages et immersion dans entreprises et associations, des stages pour préparer le service civique.Pour relever les défis de notre temps, nous devons rassembler les bonnes volontés en mettant l’éducation au centre d’un programme et des négociations avec nos partenaires.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …
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ÉCOLOGISTES ! CONVIVIALITÉ-RASSEMBLEMENT-ÉCOLOGIE-AUTONOMIE (CREA)
Projet de motion d’orientation EELV-2011 « Qu’est-ce qui peut servir de boussole ? L’anticipation de la menace elle-même ! C’est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l’aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau ». …
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Possible interdiction des gaz de schiste: « une étape importante »
Dépêche AFPPARIS, 12 avril 2011José Bové, chef de file des opposants aux gaz et huile de schiste, a estimé mardi que la décision du gouvernement de permettre l’examen en urgence d’une proposition de loi visant à interdire l’exploitation de ces hydrocarbures non-conventionnels constitue \ »une étape importante\ ».\ »Ce qui est en train de se passer est positif dans le mesure où ces projets, mis en place par M. Borloo (alors ministre de l’Ecologie) sans débat, sont aujourd’hui rejetés par l’ensemble des parlementaires\ », a déclaré l’eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts (EELV).L’Assemblée nationale examinera le 10 mai, en procédure d’urgence, la proposition de loi de Christian Jacob (UMP) visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huile (pétrole) de schiste, a annoncé le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer.Deux autres propositions de loi analogues, une socialiste (qui était programmée dans la séance réservée au groupe PS le 12 mai) et une de Jean-Louis Borloo (UMP, Parti radical), avaient aussi été déposées.\ »C’est une étape importante. La seconde étape qui devra suivre sera une réforme du code minier. Il est désormais évident que le code minier est caduc par rapport aux questions environnementales\ », selon M. Bové.Les opposants au gaz de schiste organisent dimanche une \ »journée nationale de mobilisation sur tous les territoires concernés par les permis de prospection accordés par le ministère de l’Ecologie en mars 2010\ ».Des permis d’exploration ont été accordés pour le gaz de schiste au printemps 2010 dans le sud de la France et pour l’huile (pétrole) de schiste en 2008 et 2009 dans le bassin parisien.A la suite de la forte opposition d’élus et de plusieurs manifestations, les travaux sont suspendus pour le gaz de schiste dans l’attente des conclusions de la mission d’évaluation sur les enjeux environnementaux, début juin.Pour l’huile de schiste, seuls des forages conventionnels sont autorisés à partir du 15 avril, mais sans fracturation hydraulique, technique de forage cristallisant l’opposition des défenseurs de l’environnement qui dénoncent les conséquences sur les nappes phréatiques. …
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Remettre la finance à sa place, 18 mois d’action au Parlement européen
Par Pascal Canfin La crise économique et financière n’en finit pas de durer. La régulation financière est ainsi devenue un des principaux chantiers de l’Union européenne. La Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen se trouve en première ligne puisque le Parlement partage, avec le Conseil qui représente les gouvernements des différents Etats membres, la responsabilité d’élaborer la législation européenne.Le programme est ambitieux et donne lieu à des débats législatifs intenses que je raconte régulièrement. Au-delà de la technicité des discussions, celles-ci sont d’abord politiques et détermine une partie del’avenir économique, social et environnemental de l’Europe. C’est la raison pour laquelle, avec mes collègues écologistes qui siègent dans cette commission, Eva joly Sven Giegold (député allemand) et Philippe Lamberts (député belge), nous avons réalisé une brochure qui fait la synthèse du travail effectué depuis l’élection du nouveau Parlement en juin 2009.Je vous invite à la parcourir. Nous y racontons les batailles menées, celles qui ont été gagnées comme celles qui ont été perdues faute de majorite politique.> Télécharger la brochure (format PDF) …
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Et si l’on revendiquait un droit au revenu pour tous ?
Jeudi 14 avril 2011 – 20hComptoir Général80 Quai de Jemmapes, 75010M – République, Goncourt, J. BonsergentAvec :Antonella Corsani, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Travaille sur le capitalisme cognitif, les mutations du travail et les métamorphoses du salariat, le revenu garanti. Membre fondateur de la revue Multitudes, elle a coordonné la Majeure du numéro 27 « Revenu garanti : questions ouvertes » (http://multitudes.samizdat.net). Dernier ouvrage : Intermittents et Précaires, Editions AmsterdamBaptiste Mylondo, Enseignant en économie et en philosophie politique, auteur de plusieurs ouvrages en sciences sociales dont deux consacrés au revenu inconditionnel : Ne pas perdre sa vie à la gagner (2008) et Un revenu pour tous (2010). Membre du Mouvement Utopia.Philippe Van Parijs, philosophe et économiste belge. Docteur en sociologie et en économie politique à l’université Catholique de Louvain. Promoteur et auteur de l’allocation universelle avec Y. Vanderborght (Regards num 412 – 2005). Il a fondé en 1986 le Basic Income European Network, rebaptisé en 2004 Basic Income Earth Network (BIEN).Avec le soutien et la participation de Karima DELLI, Députée EuropéenneAnimée par Elise AubryRevenu universel, revenu de vie, de base, revenu citoyen, le mot n’est pas encore défini pour déterminer ce qui serait un droit au revenu pour tous, mais il fait son chemin.Réduire les inégalités, la précarité, les injustices sociales, éradiquer la pauvreté et offrir à chaque citoyen, quelque soit son revenu, quelque soit son patrimoine, son âge, une allocation qui lui permettrait de vivre dignement. (Se loger, se vêtir, se nourrir)Un revenu individuel pour donner à chacun la possibilité de choisir sa voix librement. Mais, comment peut-on financer un tel revenu en France ?Quels changements économiques, sociaux et sociétaux impliquent la mise en place d’un revenu de vie ?Que devient la valeur travail dés lors que chacun pourrait vivre avec le minimum sans travailler ?L’allocation d’un revenu de vie n’inciterait-elle pas à ne plus aller travailler ?La mise en place d’un droit au revenu n’engage t-il pas de revoir la définition même du droit au travail et de sa place dans la société ?Laisser place à une activité socialement utile, que cela veut-il dire ?Tant de questions qui demandent à être débattues pour mieux comprendre comment en France, nous pourrions dépasser le système capitaliste et replacer l’homme au cœur de son propre système en instaurant un revenu d’existence.Si aujourd’hui, on évoque « un revenu inconditionnel » à gauche, à droite aussi la notion de « revenu inconditionnel » fait son chemin. Objections d’ordre financières, sociales ou encore utopiques, les critiques et oppositions ne manquent pas. Aujourd’hui un vrai débat politique sur la question est primordial, alors que la crise sociale et environnementale bat son plein et démontre que le système capitaliste touche à sa fin.> Télécharger le flyer (format JPG) …
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