Et si l’on revendiquait un droit au revenu pour tous ?

Jeudi 14 avril 2011 – 20h
Comptoir Général
80 Quai de Jemmapes, 75010
M – République, Goncourt, J. Bonsergent

Avec :

Antonella Corsani, enseignant-chercheur en économie à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Travaille sur le capitalisme cognitif, les mutations du travail et les métamorphoses du salariat, le revenu garanti. Membre fondateur de la revue Multitudes, elle a coordonné la Majeure du numéro 27 « Revenu garanti : questions ouvertes » (http://multitudes.samizdat.net). Dernier ouvrage : Intermittents et Précaires, Editions Amsterdam

Baptiste Mylondo, Enseignant en économie et en philosophie politique, auteur de plusieurs ouvrages en sciences sociales dont deux consacrés au revenu inconditionnel : Ne pas perdre sa vie à la gagner (2008) et Un revenu pour tous (2010). Membre du Mouvement Utopia.

Philippe Van Parijs, philosophe et économiste belge. Docteur en sociologie et en économie politique à l’université Catholique de Louvain. Promoteur et auteur de l’allocation universelle avec Y. Vanderborght (Regards num 412 – 2005). Il a fondé en 1986 le Basic Income European Network, rebaptisé en 2004 Basic Income Earth Network (BIEN).

Avec le soutien et la participation de Karima DELLI, Députée Européenne
Animée par Elise Aubry

Revenu universel, revenu de vie, de base, revenu citoyen, le mot n’est pas encore défini pour déterminer ce qui serait un droit au revenu pour tous, mais il fait son chemin.
Réduire les inégalités, la précarité, les injustices sociales, éradiquer la pauvreté et offrir à chaque citoyen, quelque soit son revenu, quelque soit son patrimoine, son âge, une allocation qui lui permettrait de vivre dignement. (Se loger, se vêtir, se nourrir)
Un revenu individuel pour donner à chacun la possibilité de choisir sa voix librement.

Mais, comment peut-on financer un tel revenu en France ?
Quels changements économiques, sociaux et sociétaux impliquent la mise en place d’un revenu de vie ?
Que devient la valeur travail dés lors que chacun pourrait vivre avec le minimum sans travailler ?
L’allocation d’un revenu de vie n’inciterait-elle pas à ne plus aller travailler ?
La mise en place d’un droit au revenu n’engage t-il pas de revoir la définition même du droit au travail et de sa place dans la société ?
Laisser place à une activité socialement utile, que cela veut-il dire ?

Tant de questions qui demandent à être débattues pour mieux comprendre comment en France, nous pourrions dépasser le système capitaliste et replacer l’homme au cœur de son propre système en instaurant un revenu d’existence.
Si aujourd’hui, on évoque « un revenu inconditionnel » à gauche, à droite aussi la notion de « revenu inconditionnel » fait son chemin. Objections d’ordre financières, sociales ou encore utopiques, les critiques et oppositions ne manquent pas. Aujourd’hui un vrai débat politique sur la question est primordial, alors que la crise sociale et environnementale bat son plein et démontre que le système capitaliste touche à sa fin.

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