1. Nucléaire : soyons réalistes, engageons la transition énergétique

    Jeudi de l’écologie 2012 Jeudi 24 mars à partir de 20hAnnexe du Parlement Européen,288 boulevard Saint Germain, Paris Au lendemain de la catastrophe de Fukushima au japon, vingt-cinq ans après Tchernobyl, plus personne ne doute de la réalité du danger nucléaire… à l’exception peut-être de celles et ceux qui vivent de l’atome et des partis encore sous le joug idéologique et économique de la toute puissance atomique. …

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  2. Gaz de schiste : quels risques, quels recours pour les citoyens et quelles alternatives énergétiques ?

    Jeudi de l’écologie 2012 Jeudi 24 mars 2011 au Salon du Belvédère (Le Corum, à Montpellier) à 19h Avec :Séverin Pistre, hydrogéologue, co-auteur d’un rapport préliminaire sur les gaz de schistes et Thierry Salomon, énergéticien, Président de l’association NégaWatt. Grands témoins : José Bové, eurodéputé et Jean-Louis Roumégas, porte-parole national d’Europe Écologie – Les Verts. Le débat sera animé par Marie-Laure Harmand, journalisteAu-delà de la problématique sanitaire et environnementale, ce jeudi de l’écologie 2012 sera l’occasion de poser la question des choix énergétiques dans nos sociétés : envisager encore le recours aux énergies fossiles est-il responsable quand on prétend diminuer les émissions de GES et que l’on est signataire du protocole de Kyoto ? De quelles alternatives énergétiques disposons-nous ? Quel rôle peut jouer la société civile dans les choix énergétiques nationaux ?Pour toute information, veuillez contacter Lionel Guérin au 06 87 56 10 96. …

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  3. Lettre aux élu-e-s EELV

    Paris , le 05 /02 2011 Chers collègues élu-es d’Europe Écologie – Les Verts Nous souhaitons vous informer de l’initiative citoyenne en cours d’affréter « un bateau français pour Gaza » qui partira en mai prochain rejoindre une deuxième flottille internationale et vous demander votre soutien en tant qu’élu-e. …

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  4. Gaz de schiste non merci : samedi 5 mars 2011 grande mobilisation citoyenne en Île-de-France

    Communiqué de presse du 3 mars 2011 Europe Ecologie Les Verts participera au grand rassemblement contre la prospection de gaz et d’huile de schiste le samedi 5 mars à Doue (77). Ils seront notamment représentés par Les Eurodéputé-e-s Eva Joly, Michèle Rivasi, Karima Delli, Sandrine Bélier, José Bové et Yannick Jadot, ainsi qu’Hélène Gassin, Vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, chargée de l’environnement, de l’agriculture, et de l’énergie.Comme ils l’ont fait le 26 février en Ardèche, les élus et les militants demanderont l’arrêt immédiat des prospections et l’abrogation des permis d’exploration accordés, dans ce domaine, par le gouvernement aux industriels sur l’ensemble du territoire français. Au regard des défis climatique et énergétique l’extraction du gaz et de l’huile de schiste contenus dans la roche est une aberration politique chère, polluante (notamment en ce qui concerne les nappes phréatiques), dangereuse pour la santé et potentiellement destructrice du cadre de vie pour des millions de personnes. Alors que la lutte contre le gaspillage énergétique, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone devraient mobiliser Recherche publique et services de l’État, le gouvernement remet à plus tard la création de centaines de milliers d’emplois durables en misant sur \ »des usines à gaz\ ». Europe Ecologie- Les Verts …

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  5. Deux heures et demie d’émission et pas un mot d’écologie

    Communiqué du 11 février 2011 Réaction à l’émission « Paroles de Français » avec Nicolas Sarkozy sur TF1Comme le disait il y a un an Nicolas Sarkozy « l’environnement ça commence (décidément) à bien faire ! ». Pourtant, en deux heures et demie d’émission « Paroles de Français » les occasions n’ont pas manqué : il aurait pu parler de la reconversion écologique de l’industrie navale, de la prévention des maladies de civilisation ou encore de la transition verte dans l’agriculture…Au lieu de cela, les Français ont de nouveau assisté à un show sécuritaire : un Président qui divise la population, qui confond multiculturalisme et communautarisme, et qui court après Marine Le Pen, un Président qui stigmatise les fonctionnaires et confirme les suppressions de postes dans l’enseignement, un président qui exploite de façon indécente l’émotion de l’affaire Laetitia mais qui ne répond pas aux besoins de moyens de la justice. …

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  6. EELV soutient le collectif « Touche pas à mon panneau solaire »

    Communiqué du 8 février 2011 Le collectif \ »Touche pas à mon panneau solaire\ », qui regroupe quelque 3.700 acteurs de la filière, dont de nombreuses PME, va déposer plainte contre EDF devant la Commission européenne. Europe écologie / Les Verts soutient cette initiative et demande une remise à plat de la politique énergétique française.La plainte du collectif « Touche pas à mon panneau solaire » contre EDF auprès de la Commission européenne porterait sur les pratiques opaques et anticoncurrentielles du géant de l’énergie français. En effet, EDF est dans le même temps acheteur et producteur d’énergies renouvelables ce qui crée une situation de conflits d’intérêts. Une autre plainte porterait sur les manquements de l’État par rapport aux objectifs de développement des énergies renouvelables. Dans les cadre du Grenelle de l’Environnement et du paquet \ »climat-énergie\ » européen, le gouvernement doit faire passer à 23% la part des énergies renouvelables en 2020, on en est encore loin aujourd’hui. …

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  7. « Tous propriétaires » ? Tous précaires !

    Communiqué du 1er février 2011 Le rapport de la fondation Abbé Pierre publié ce mardi est sans équivoque : fin 2010 en France, plus de 3,6 millions de personnes sont très mal logées et on comptabilise également au moins 33 000 sans abri. Ça, on le savait malheureusement déjà. Mais le rapport dénonce surtout en substance la politique actuelle de Nicolas Sarkozy d’une France de « tous propriétaires », au caractère « inégalitaire » et profondément démagogique.En effet, dans un contexte de très grave crise du logement, avec la multiplication par deux des prix de l’immobilier en dix ans, tandis que les revenus n’ont progressé que d’environ 25%, la Fondation Abbé Pierre estime qu’inciter les Français à s’acheter un toit se révèle risqué.Le président Sarkozy s’est fixé comme objectif de faire passer le taux de propriétaires dans le pays de 58% à 70%, la moyenne européenne étant actuellement de 66%. Or en matière de logement, comme dans bien d’autres domaines, la politique actuelle ne fait que creuser les inégalités. Un exemple : le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) est proposé sans conditions de ressources, et ce choix dogmatique va coûter 480 millions d’euros à l’État pour permettre aux 20% de Français les plus riches d’accéder au PTZ+. Une politique du \ »tous propriétaires\ » soumise aux mécanismes spéculatifs des marchés est très dangereuse pour l’ensemble des ménages, particulièrement pour les plus modestes, incités à s’endetter. Sans parler des incohérences environnementales d’une politique qui va pousser encore plus de nombreux nouveaux propriétaires à se loger loin des centres-villes à cause de la flambée des prix.Et le gouvernement favorise en même temps les expulsions, avec la Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite «Loppsi II», qui menace les plus précaires, contraints de vivre dans des tentes ou encore des squats.Europe Écologie – Les Verts dénonce une fois de plus la position dogmatique du président de la République et du gouvernement en matière de logement, qui préfèrent laisser faire le marché et favoriser toujours les plus nantis au détriment du plus grand nombre, et qui en même temps avec Loppsi II déclarent la guerre aux pauvres, en attentant au passage à l’ensemble de nos libertés.EELV appelle à la mise en œuvre urgente d’une toute autre politique du logement, non pas pour que tous les Français tentent d’accéder à la propriété, mais pour que la plupart accèdent à un logement décent, en remédiant notamment au manque de 900 000 logements et de milliers de places d’hébergement, pointé du doigt par le rapport de la Fondation Abbé Pierre.La France de Nicolas Sarkozy, ce n’est pas « tous propriétaires », c’est « tous précaires » !Djamila SonzogniPorte-parole …

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  8. Nucléaire : et maintenant, la mer !

    Communiqué du 24 janvier 2011 Le lobby du nucléaire ne désarme pas. Après l’EPR, qui s’avère d’ores et déjà un échec technologique et commercial, Astrid nouveau nom pour le clone de superphénix, ITER… il revient avec un nouveau produit miracle. Le Flexblue est la dernière trouvaille proposée par le groupe de construction navale DCNS qui vient de lancer ce projet destiné à alimenter en électricité les îles et régions isolées. Ce n’est rien d’autre qu’une petite centrale nucléaire immergée… Pourtant rien de nouveau à part le fait de prendre le risque d’irradier encore un peu plus la mer.Elles seraient comme les centrales terriennes alimentées par l’uranium, et engendreraient donc les mêmes déchets et risques. Immergées entre 60 et 100 mètres, elles ne seraient pas à l’abri des attentats, des fuites et autres accidents avec toutes les conséquences sur la faune, la flore, l’humain. Elles coûteraient bien entendu encore plus cher… Un rêve d’ingénieur fan de Jules Verne qui mobilise d’ores et déjà des crédits de recherche… comme tant d’autres.On pourrait en rire, mais quand dans le même temps le Gouvernement atermoie sur l’éolien off-shore au motif de l’opposition des pêcheurs ou du coût trop élevé, des risques pour l’écosystème marin… ça devient pathétique. Il serait tellement plus simple de mettre nos moyens financiers, humains, technologiques au profit d’une nouvelle politique de l’énergie : économies d’énergie, développement des énergies renouvelables propres et inépuisables. Ca a probablement échappé à nos « savants » mais l’éolien off-shore existe, lui, il est disponible et expérimenté. …

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  9. SNCF : double peine pour les usagers

    Communiqué de presse du 19 janvier 2011La SNCF vient d’annoncer l’augmentation des prix de ses billets grandes lignes et TGV. Elle s’y sent contrainte, d’une part suite à l’augmentation du prix des sillons de 2,4% décidé par RFF propriété de l’Etat et d’autre part, par les directives données à la SNCF par son propriétaire, l’Etat également. Les choix politiques du gouvernement sur le ferroviaire mènent à une double peine pour les usagers. A la fois à un chaos invraisemblable depuis quelques semaines et à une augmentation des prix sans correspondance avec les services offerts.Aussi, Europe Ecologie / Les Verts demande, d’une part, une réorientation des objectifs qui sont assignés à la direction de l’entreprise publique, à savoir une amélioration de la qualité de la production tournée vers la satisfaction de ses clientèles dans leur diversité, à commencer par les trains de la vie quotidienne ponctuels en mutualisant entre les différentes activités ses ressources, humaines et matérielles. Nous demandons par ailleurs un débat public plus large, tant au niveau national qu’européen, sur l’état et l’avenir de nos services publics de transport tant au niveau local, régional qu’inter-régional et européen .Afin d’anticiper les besoins sans cesse croissant en matière de transports collectifs et permettant de faire face aux enjeux climatiques et environnementaux, il est temps de mettre en place une réelle politique des transports disposant d’un budget pluriannuel.Lire la suite …

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  10. SNCF : double peine pour les usagers

    Communiqué de presse du 19 janvier 2011La SNCF vient d’annoncer l’augmentation des prix de ses billets grandes lignes et TGV. Elle s’y sent contrainte, d’une part suite à l’augmentation du prix des sillons de 2,4% décidé par RFF propriété de l’Etat et d’autre part, par les directives données à la SNCF par son propriétaire, l’Etat également. Les choix politiques du gouvernement sur le ferroviaire mènent à une double peine pour les usagers. A la fois à un chaos invraisemblable depuis quelques semaines et à une augmentation des prix sans correspondance avec les services offerts.Aussi, Europe Ecologie / Les Verts demande, d’une part, une réorientation des objectifs qui sont assignés à la direction de l’entreprise publique, à savoir une amélioration de la qualité de la production tournée vers la satisfaction de ses clientèles dans leur diversité, à commencer par les trains de la vie quotidienne ponctuels en mutualisant entre les différentes activités ses ressources, humaines et matérielles. Nous demandons par ailleurs un débat public plus large, tant au niveau national qu’européen, sur l’état et l’avenir de nos services publics de transport tant au niveau local, régional qu’inter-régional et européen .Afin d’anticiper les besoins sans cesse croissant en matière de transports collectifs et permettant de faire face aux enjeux climatiques et environnementaux, il est temps de mettre en place une réelle politique des transports disposant d’un budget pluriannuel.Lire la suite …

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  11. Agriculture biologique : une communication gouvernementale qui maquille la réalité en vert.

    Communiqué de presse du 8 janvier 2011 (Le ministère de l’agriculture communique depuis quelques jours en prétendant que «le gouvernement confirmait son engagement en faveur du bio». Réaction d’Europe Ecologie les Verts.)Le gouvernement a fait adopter dans la loi de finances 2011 la réduction du crédit d’impôt accordée à l’agriculture biologique de 4000 à 2000 euros, en contradiction totale avec les conclusions du Grenelle de l’Environnement, qui s’engage à porter la part de l’agriculture biologique de 3% aujourd’hui à 6% en 2012. Cette décision pénalise directement les petits agriculteurs, comme les maraichers ou les apiculteurs, pour qui 2000 € de crédit d’impôt de plus à l’échelle de la ferme est beaucoup plus incitatif qu’une aide au maintien européenne de 100 €/ha étant donné les toutes petites surfaces exploitées. Plus généralement, sur le terrain, certains agriculteurs qui étaient en train de s’engager dans une conversion de leur exploitation envisagent de faire machine arrière du fait de cette baisse qui crée des incertitudes sur les aides disponibles à l’issue de leur conversion. Pourtant le gouvernement réaffirme son « engagement pour l’agriculture biologique » ! On croit rêver !Le ministre Lemaire s’empêtre dans des calculs d’apothicaire entre les aides fiscales et les aides communautaires à l’agriculture biologique qui ne convaincront personne. Chacun sait en effet que l’agriculture est une activité de longue haleine, et que pour prendre la décision de se convertir à l’agriculture biologique et répondre ainsi à la demande de la société, les agriculteurs ont besoin de visibilité, de prévoir leur future situation dans un environnement stabilisé. Quand on change sans cesse les règles du jeu comme c’est le cas, on est certain de l’absence de résultat !Au-delà de ces calculs d’ailleurs très contestables, la vérité est que le gouvernement choisit une politique précise quand il réduit les aides fiscales accordées à l’agriculture biologique et qu’il maintient, pour un coût 10 fois plus élevé, les aides exorbitantes accordées aux biocarburants sous forme de défiscalisation. C’est le choix de l’agriculture industrielle, du productivisme, de la compétitivité aveugle, des atteintes à l’environnement, de tout ce contre quoi nous devons lutter dans l’intérêt collectif.« L’environnement, ça commence à bien faire », a dit Sarkozy en Mars 2010. Depuis lors, le gouvernement s’applique méthodiquement à obéir à ce nouveau dogme. Il est plus que temps de changer de président et de gouvernement pour changer de politique et agir pour l’avenir au lieu de se contenter de communiquer.Jean Louis Roumégas Porte parole Europe Ecologie Les Verts …

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  12. Arrêtons l’usine à gaz de schiste

    Communiqué de presse du 31 décembre 2010 Plusieurs compagnies pétrolières ont obtenu des permis de recherche pour pouvoir extraire du gaz de schiste en France. Europe écologie – Les Verts demande l’arrêt de toute prospection. Les gaz de schiste, dont la production a fortement augmenté ces dernières années aux États-Unis, sont contenus dans des roches sédimentaires argileuses. Également appelés gaz « non conventionnels », ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques et provoquent une pollution colossale. Pour les extraire, les compagnies pétrolières doivent fracturer la roche avec de l’eau à haute pression mélangée avec des produits chimiques cancérigènes et mutagènes. Ce procédé détruit des espaces naturels et pollue les nappes phréatiques. De plus, l’extraction provoque des échappées de gaz toxiques (ex : NOx) et peut conduire à des pollutions radioactives. L’exploitation des gaz de schiste était encore impensable il y a une dizaine d’années. Trop coûteuse, trop dangereuse et trop destructrice de l’environnement, l’extraction des gaz de schiste est en train de devenir rentable à cause de la raréfaction et de l’augmentation des prix des énergies fossiles. Aujourd’hui Total prévoit d’investir 37,8 millions d’euros dans le Sud-Ouest de la France, une compagnie australienne souhaite exploiter des territoires dans le Nord-Pas-de-Calais et GDF-Suez a aussi montré son intérêt. Il y a aussi des permis en Ile-de France, notamment en Seine et Marne. Avec cette usine à gaz de schiste, en plus de son caractère polluant, c’est encore une fois la transformation de notre modèle énergétique qui est remise en cause. Les lourds investissements qui iront à la recherche et à l’extraction du gaz de schiste, c’est autant de millions, voire de milliards d’euros en moins pour l’efficacité et la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, les modes de transports alternatifs, la relocalisation de l’économie … La question de notre modèle de développement prédateur est clairement posée.L’exploitation des gaz de schiste est polluante du berceau à la tombe et représente une fuite en avant irresponsable tout comme il est irresponsable de continuer à prospecter des fossiles. « Essorer la terre » jusqu’à la dernière goute, tel est l’objectif qui se cache derrière ce projet. Malgré les discours très verts à Cancun ou à Nagoya, certains ne reculent devant rien pour pouvoir satisfaire la boulimie destructrice d’une minorité sans se soucier des générations futures. Un fois de plus, on veut faire du futur la poubelle du présent. Le développement du gaz de schiste est favorisé par une réglementation extrêmement souple. Là où il met des battons dans les roues du photovoltaïque et de l’éolien, l’État, en totale contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement, fait la promotion d’énergies polluantes. Europe écologie – Les Verts demande le gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz de schiste sur l’ensemble du territoire français. Djamila Sonzogni, porte parole …

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  13. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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  14. Projet 2012, Méthodologie

    Considérant que, face à la triple crise socio-économique, écologique et démocratique, les graves atteintes à la solidarité et l’exploitation insensée de la planète et face à la restriction de l’espace accordé au débat public, nous, écologistes, avons un immense devoir : proposer un projet radical de transformation écologique de la société. …

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  15. Après Cancun

    EXPOSE DES MOTIFS Il y a un an, la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique promettait d’être historique. La mobilisation sans précédent de la société civile à travers le monde et la participation de très nombreux chefs d’Etats au Sommet devait déboucher sur l’adoption d’un accord contraignant, permettant de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’augmentation et d’apporter une aide massive aux pays vulnérables pour les aider à anticiper les impacts du dérèglement climatique. Historique il l’a malheureusement été, mais pour l’ampleur de son échec. A nouveau réunis pour écrire la feuille de route de l’après Kyoto, les Etats ont abouti a un accord partiel qui marque la confiance retrouvée dans le multilatéralisme. Pour autant, le climat n’a pas été sauvé à Cancun. Les promesses de réduction des émissions sont loin d’être suffisantes pour limiter le réchauffement global en dessous de 2 degrés par rapport à 1750. En un an, l’urgence climatique n’a malheureusement pas disparu. 2010 est en passe de devenir l’une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude depuis le début de l’ère industrielle et le début des enregistrements des températures remontant à 1850. Et en attendant que les Etats s’entendent, la crise climatique se renforce, et touche de plein fouet les plus fragiles : populations pauvres des pays du sud, peuples indigènes, paysans…L’échec de Copenhague a également laissé des traces sur la société civile. La mobilisation est beaucoup plus faible que l’an dernier. De nombreuses initiatives sont néanmoins porteuses d’espoir.En avril 2010, 30 000 personnes venant de 142 pays ont participé au Sommet des Peuples à Cochabamba en Bolivie. L’ « appel des peuples » qui en est sorti souligne « que seul un changement profond de modèle, basé sur les principes de complémentarité, de solidarité, d’équité, de bien-être collectif et de satisfaction des nécessités de tous en harmonie avec la nature « peut limiter la crise climatique et environnementale actuelle. Cet appel a fait émerger l’idée de la création d’un Tribunal des Crimes Climatiques et Ecologiques, de la réparation des dettes climatiques ou encore de la publication d’une Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.Par ailleurs de nombreuses collectivités locales à travers le mondes’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à développer les énergies renouvelables, et contribuent ainsi sans attendre à lutter contre le changement climatique. Ces efforts doivent être soutenus. …

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  16. Réforme de la Politique agricole commune : le débat européen est lancé

    Pendant un an et demi, les institutions européennes vont négocier un nouveau modèle d’allocation des aides aux agriculteurs européens pour 2014-2020. La Commission vient de rendre public son pré-projet dans lequel l’environnement, les petits producteurs et la cohésion territoriale prennent une place de choix. C’est un premier pas dans la bonne direction, selon José Bové, eurodéputé Europe Ecologie. …

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  17. Chantier 4 : Démocratie

    Chantier 4 – Démocratie 5.4.1 Note générale sur le chantier démocratie 1. Avertissement: la présente note n’a pas pour objet de formuler des éléments programmatiques, mais de poser les problématiques et le périmètre du chantier démocratie dans la perspective des journées d’été de Nantes. Dans le calendrier politique qui nous conduira jusqu’en 2012, il sera tout aussi important de définir notre idéal que d’arrêter un socle de propositions fortes qui devront constituer l’ossature d’un accord programmatique avec le reste de la gauche. …

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  18. Europe Ecologie-Les Verts Un nouveau parti de l’écologie politique est né

    Ce samedi 13 novembre 2010, au centre des Congrès de Lyon, un nouveau parti de l’écologie politique est né. Europe Ecologie – Les Verts, puisque c’est son nom, nom choisi de façon démocratique par 53,19% des participants à la consultation, est né de la fusion historique entre le parti des Verts et les militants ayant rejoint le mouvement Europe Ecologie depuis les élections européennes de juin 2009. …

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  19. L’accord de Nagoya est bien historique

    Biodiversité Par Sandrine Bélier – MEP Europe Ecologie – Verts/ALE / Première publication sur Terra EcoDe la joie, des larmes, des applaudissements : c’est ce qu’a vu la députée européenne Europe Ecologie Sandrine Bélier à la clôture du sommet de l’ONU sur la biodiversité. Récit.Jusqu’aux dernières heures de la plénière de clôture du sommet international de l’ONU pour la préservation de la biodiversité, nous nous sommes tous demandé si les 190 pays parties parviendraient à s’entendre sur un accord ouvrant des perspectives de préservation et gestion de notre patrimoine naturel mondial juste et durable. Durant les quinze jours de cette Convention, les négociations ont été difficiles, chaque mesure, chaque expression ou mot utilisé a été pesé et discuté. Et samedi 30 octobre, à 1h32 du matin, une issue a finalement été trouvée, in extremis, exprimant, avant tout, la volonté commune de la communauté internationale de lutter contre la perte de la biodiversité et d’assurer un avenir à l’humanité.Au cœur de cette dernière réunion décisive, la tension et l’inquiétude étaient palpables. Les trois textes, à savoir le plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020, le protocole ABS (Access and Benefits Sharing) et les mécanismes financiers ont été négociés jusqu’à la dernière minute. Menée de main de maître par Ryu Matsumoto, président de la COP10 et ministre de l’Ecologie japonais, cet ultime rendez-vous s’est soldé par un succès diplomatique indéniable, le premier grand accord international pour l’environnement depuis le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 1995.Chacun avait à l’esprit l’échec du sommet de Copenhague sur le climat, et nul doute que le spectre d’un nouveau fiasco a été pour beaucoup dans la motivation des parties de parvenir à un accord. L’aboutissement de cette réunion est en effet le résultat d’un travail acharné de toutes ces parties, d’une volonté de compromis inaliénable et d’une préoccupation pour le futur de notre planète indéniable. Grâce à ce résultat, nous pouvons enfin envisager le processus de construction d’une relation harmonieuse avec notre monde. Cet accord, composé de trois principaux textes, fait renaître l’espoir dans notre capacité à faire face solidairement aux principaux enjeux du XXIe siècle.Le plan stratégique de la Convention sur la diversité biologique, appelé désormais « Protocole d’Aïchi », inclut en effet 20 objectifs principaux, organisés en vertu de cinq buts stratégiques. Il constitue un cadre général non seulement pour les politiques de préservation de la biodiversité, mais aussi pour l’ensemble de politiques sectorielles qu’a à développer le système des Nations unies. Non juridiquement contraignant, il repose sur l’engagement des parties à transposer ce cadre international général en stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité d’ici deux ans.Parmi les objectifs, les parties se sont notamment entendu pour réduire au moins de moitié ou, lorsque possible, à près de zéro le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts. Elles ont en outre établi un objectif d’aires protégées à hauteur de 17% pour les zones terrestres et les eaux continentales et de 10% pour les zones marines et côtières. Par la conservation et la réhabilitation, les gouvernements restaureront au moins 15% des zones dégradées, et se sont engagés à un effort spécial pour réduire les pressions affligeant les récifs coralliens. Enfin, d’ici à 2020 au plus tard, les incitations, y compris les subventions néfastes pour la diversité biologique, sont éliminées, réduites progressivement ou réformées, afin de réduire au minimum ou d’éviter les impacts défavorables.Autre point clé, l’adoption d’un protocole contraignant, appelé « Protocole de Nagoya », sur l’accès et le partage des avantages tirés des ressources génétiques et des savoirs traditionnels associés. Cet acte majeur dans la lutte contre la biopiraterie – même si le texte est marqué par la difficile négociation et la recherche du consensus – doit être salué. Sont enfin actées, après huit ans de négociations, l’obligation d’obtenir le consentement préalable donné en connaissance de cause de l’Etat fournisseur, l’obligation de partager les avantages (matériels et non matériels) issus de l’utilisation des ressources et des savoirs accédés et la mise en œuvre d’un système de traçabilité des ressources une fois le pays fournisseur quitté. L’application stricte de ces principes devrait permettre de rétablir l’équilibre des relations entre les pays du Sud riches en biodiversité et les pays industrialisés qui l’utilise.Dire aujourd’hui que le Sommet de Nagoya est un succès relève d’un parti pris : celui de voir le verre à moitié plein. Considérer l’accord de Nagoya comme un accord historique n’est pas qu’une vue de l’esprit. Parce qu’il s’est passé quelque chose d’historique, dans la période de crises que l’ensemble des habitants de la planète vit de plus en plus durement ces dernières décennies. Parce qu’il y a un avant et un après Nagoya dans la perspective d’une nouvelle gouvernance mondiale environnementale. Alors, certes, reconnaissons que l’accord est loin d’être parfait et suffisamment contraignant. Il est bien sur en deçà de nos ambitions. Mais il est une étape décisive dont nous avions tous besoin.Ce n’est pas renoncer à faire mieux que d’admettre la réussite de ce rendez-vous et de reconnaître le levier qu’il constitue pour l’avenir de la lutte contre la perte de la biodiversité, le dérèglement climatique, la lutte contre la pauvreté, pour l’avenir de l’humanité. Dans le contexte, personne aujourd’hui ne peut raisonnablement soutenir qu’il ne constitue pas un pas important vers une redéfinition de nos relations économiques et diplomatiques avec les pays du Sud. Personne ne peut affirmer qu’il n’est pas le début d’une nouvelle gouvernance mondiale et d’une réelle prise de conscience de l’urgence à agir.Il fallait être au cœur de cette plénière et vivre la joie, les larmes, les applaudissements et le soulagement sur tous les visages, après des semaines, des heures de négociations ardues, pour mesurer ce que comporte cet accord de Nagoya. Oui, tous les visages, sans exception. Des Brésiliens aux Cubains, en passant par les pays africains, les Japonais et les représentants de l’Union européenne. Un vent d’espoir a véritablement soufflé sur les délégués présents à Nagoya aux premières heures de ce 30 octobre 2010.Une nouvelle dynamique s’est enclenchée, qui ne minimise en rien l’échec de Copenhague, mais nous montre, enfin, malgré sa fragilité, que le sommet de Cancún, du 29 novembre au 10 décembre, peut lui aussi, se solder par la réalisation d’un compromis prometteur. Le début d’une nouvelle ère. Celle d’hommes et de femmes de bonne volonté, d’hommes et de femmes responsables et conscients de l’urgence à apporter des réponses pour sortir de la crise écologique. …

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  20. Communiqués

    La Turquie progresse, la Commission prend acte, le Conseil doit soutenir 9 novembre 2010 par Hélène Flautre Communiqué de presse/Elargissement UE-Turquie Commentant la publication du rapport annuel de la Commission européenne sur la candidature d’Ankara, et après les réformes constitutionnelles adoptées par référendum le mois dernier, Hélène FLAUTRE, Présidente de la délégation UE-Turquie a estimé que : …

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  21. Chantier 2 : Economie

    Les écologistes et la retraite Europe Ecologie/Les Verts s’est engagé à fond dans la bataille contre la réforme des retraites Sarkozy/Fillon/Woerth. Nous nous y sommes engagés avec notre originalité d’écologistes, en soulignant (non sans succès) son enjeu essentiel : la conquête du temps libéré. …

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  22. Chantier 1 : empreinte écologique

    Présentation du Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique Chantier 1 – Réduction de l’empreinte écologique(personne relais : Denis Baupin) Les crises écologiques atteignent aujourd’hui un niveau jamais connu par les femmes et le hommes sur terre : dérèglement climatique, atteintes à la biodiversité, épuisement des sols et ressources naturelles (halieutiques, énergétiques, matières premières, etc.), risques technologiques, etc. …

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  23. Une pro-OGM à la tête de l’agence européenne pour la sécurité des aliments ?

    En direct de l’hémicycle José Bové vient de dévoiler un conflit d’intérêts manifeste à la tête de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) – dont les expertises scientifiques sont déterminantes dans l’attribution des autorisations d’OGM en Europe : la présidente de son conseil d’administration, Diana Banati, est également membre du CA d’un lobby regroupant les plus grandes entreprises de l’agro-industrie. On comprend mieux pourquoi la Commission européenne a toujours été favorable aux biotechnologies… …

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  24. Biodiversité : la campagne Think Biodiversity

    THINK BIODIVERSITY* (*Pense Nature) : Les écologistes européens lancent leur campagne sur le web ! A la veille du premier vote par le Parlement d’une Résolution pour Nagoya et à 2 mois du sommet mondial pour la biodiversité de Nagoya, les écologistes européens, sous la coordination de l’eurodéputée Europe Ecologie Sandrine Bélier, ouvrent leur campagne \ »Think Biodiversity\ »* (*Pense Nature) aux citoyens sur le web. Destinée à sensibiliser un large public aux enjeux de la protection de la diversité biologique en cette année 2010 déclarée année internationale de la biodiversité par l’ONU, cette campagne \ »Think Biodiversity\ »* (*Pense Nature) se veut être le premier relais sur le territoire français pour la protection de la biodiversité. Nous ne voulons pas que le sommet de Nagoya soit un échec, comme l’a été celui de Copenhague. Nous en avons tiré les leçons. Agissons ! …

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