Samedi 23 juillet, à Libreville, une marche pacifique de l’opposition et de la société civile gabonaises a été réprimée par les forces de l’ordre. Cette manifestation protestait contre la candidature de l’actuel chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, à l’élection présidentielle du 27 août. Elle a été dispersée violemment malgré la présence de plusieurs leaders de l’opposition dont deux des principaux candidats à la future élection, Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba-Ndama, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale. Plusieurs journalistes ont été également ciblés et brutalisés, notamment Jean Rovis Dabany, correspondant de l’AFP, roué de coups par un groupe de policiers avant d’être hospitalisé en urgence. …