Archives EELV

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  1. Sarkozy-Chatel : la chasse aux sorcières continue

    Communiqué de presse du 19 avril 2011 Le gouvernement Sarkozy persiste dans sa politique de chasse aux sorcières. Ce sont maintenant les parentes d’élèves, les mamans portant le foulard qui attirent l’ire de notre gouvernement. Le Ministre de l’Éducation Nationale, Luc Chatel, projette de leur interdire d’être accompagnatrice dans le cadre des sorties scolaires.Espérons que la HALDE rappellera fermement l’avis qu’elle a émis en 2004. Elle précisait que l’interdiction du port du foulard, alors introduite par la loi, ne saurait s’appliquer aux parents d’élèves. C’est une nouvelle discrimination que le ministre veut instaurer. La proposition vient d’être reprise dans le programme de l’UMP pour 2012, parmi 26 propositions tout aussi inquiétantes, notamment la légalisation de la discrimination à l’embauche des femmes portant le foulard y compris dans le secteur privé.Nous refusons cette logique de stigmatisation et de mise au ban de la communauté éducative d’une partie des parents, les mamans portant le foulard, stigmatisation qui les disqualifie aux yeux de leurs enfants et les désigne comme parents indignes de la confiance de l’institution scolaire.Nous refusons l’instrumentalisation de la laïcité au profit d’une logique de guerre contre une religion, l’Islam, et rappelons avec force que la laïcité garantit l’exercice des libertés individuelles en affirmant la neutralité des services publics et de leurs agents mais en aucun cas celle de leurs usagers, fussent-ils volontaires pour accompagner des enfants lors de sorties scolaires.L’École publique doit être ouverte à tout public, l’École publique doit être un lieu de rencontre et non d’exclusion, l’École publique doit reconnaître et promouvoir le droit à la différence, et rejeter le mépris et la stigmatisation de l’Autre.Ce projet gouvernemental contribue au renforcement du climat islamophobe et raciste : ce sont une fois encore les musulmans et une fois encore les femmes qui sont discriminées. Ce type de décision nourrit les préjugés racistes et désigne à la vindicte une partie de nos concitoyens.Nous défendons un droit élémentaire : le droit pour toute femme portant un foulard de vivre, de travailler, de s’impliquer dans la cité aussi pleinement qu’elle l’entend, et, bien sûr, de jouer un rôle dans la scolarité de ses enfants, au même titre que n’importe quel autre parent. Sans attendre 2012, nous exigeons l’abandon pur et simple du projet Chatel, et l’arrêt de ces exclusions infamantes.Djamila Sonzogni, Porte-paroleContact Djamila Sonzogni: 06 72 16 84 35Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

  2. Conseil Fédéral Transitoire du 2 et 3 avril 2011

    Initiative pour une transition énergétique française 
Il est des moments où l’Histoire parle. Il ne faudrait pas qu’elle retienne parmi de très nombreuses qualités françaises, un défaut majeur, l’arrogance. Alors que tout démontre que l’imprévisible n’avait pas été
 prévu, que l’impensable est arrivé, certains de nos dirigeants continuent de fanfaronner « sur notre nucléaire, le meilleur au monde », les autres étant supposés simplement ne pas être au niveau, alors même que
 le Japon est considéré comme un des trois grands pays en ce domaine.
Nous affirmons depuis quarante ans au sein de la famille écologiste que le risque nucléaire – tout comme l’arme nucléaire ‐ est d’une nature telle qu’il est incompatible avec l’intégrité des personnes et même des 
pays, et donc inacceptable à prendre pour l’humanité.
 En 1939, nous avions la ligne Maginot, cette muraille infranchissable… la suite est connue. En 1986 nous avons eu les frontières étanches et l’accident qualifié de «soviétique». Que penseraient les Français de
 leurs « responsables » si demain, à cause de l’un de nos réacteurs ou d’un réacteur de pays voisin nous devions, non pas voir arriver un occupant, mais renoncer à habiter une partie du territoire national.
 Pour notre part nous considérons que le nucléaire est une parenthèse dont il faut organiser la sortie .

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  3. 25 ans après Tchernobyl, se souvenir et agir

    Communiqué de presse du 18 avril 2011 Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986 a eu lieu à Tchernobyl la plus ample catastrophe nucléaire de tous les temps. Aujourd’hui, 9 millions de personnes vivent encore en zone contaminée. A ces victimes s’ajoutent 400 000 personnes contraintes de quitter définitivement la région, des enfants malformés, des personnes malades des suites de l’accident, d’autres tombées malades du fait de la propagation du nuage.25 ans après cette catastrophe, un nouvel accident majeur a éclaté au Japon, suite au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars. Cette catastrophe vient nous rappeler que le risque nucléaire n’est pas suffisamment maîtrisé, qu’il s’agisse de la sécurité des réacteurs ou du devenir des déchets, pour que nous continuions à jouer les apprentis-sorciers.Alors que la catastrophe de Fukushima a été classée par le gouvernement japonais au niveau 7 (le plus élevé, celui de Tchernobyl), la sûreté nucléaire française suscite elle-même, malgré les discours lénifiants de nos gouvernants et de notre lobby atomique, de graves doutes. Les exercices d’alerte organisés autour des centrales tournent parfois à la farce sinistre : sirènes d’alarme inaudibles, hôpitaux non équipés de blocs de décontamination, dépliants de sécurité obsolètes…Pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et de Fukushima et pour éviter qu’il y en ait d’autres, des manifestations auront lieu dans toute la France sous le sceau de la commémoration et de l’action.Europe Ecologie Les Verts apporte son entier soutien à ces initiatives et salue le travail des réseaux et des nombreuses associations qui en sont à l’origine. Les élus et les militants écologistes se mobiliseront, à leurs côtés, les 25 et 26 avril.Nous nous attacherons particulièrement à réclamer, suite aux votes de motions par diverses collectivités territoriales, la fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française. Europe Ecologie Les Verts, de même que Bündnis 90 / Die Grünen et les Verts suisses, soutiendra et prendra particulièrement part aux rassemblements franco-allemands et trinationaux qui se dérouleront, entre Strasbourg et Bâle, sur les ponts du Rhin.Au-delà du cas emblématique de Fessenheim, le but de ces rassemblements est de rappeler simultanément, partout en France et en Europe, qu’il est nécessaire et possible de sortir du nucléaire.Pas plus que les nuages radioactifs, la mobilisation citoyenne ne connaît de frontière.Les différentes actions coordonnées par le Réseau \ »Sortir du nucléaire\ » sont référencées sur le site: http://www.chernobyl-day.org/Djamila Sonzogni, Porte-parole06 72 16 84 35Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

  4. 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence – 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »

    Alors que la catastrophe de Fukushima dure depuis plus d’un mois et que la situation est loin d’être résolue, une autre catastrophe nucléaire court depuis 25 ans : celle de Tchernobyl. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a donc lancé un appel à 25 jours d’actions : 25 jours d’actions contre l’oubli et l’indifférence, 25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »Il publie également ce jour le livre de l’Académie des Sciences de New York \ »Chernobyl, Consequences of the Catastrophe for People and the Environment\ », selon lequel la Catastrophe de Tchernobyl a déjà fait un million de morts.Livre intégral À TÉLÉCHARGER ICI :http://www.chernobyl-day.org/article/tchernobyl-consequences-de-la*Du 26 avril 1986 au 26 avril 2011 : 25 ans de catastrophe ininterrompue*Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Si la vie semble avoir aujourd’hui repris son cours en Ukraine et en Biélorussie, 25 ans après la catastrophe n’est pourtant pas terminée. 25 ans de mensonges et de dissimulations de la part de l’industrie nucléaire, mais aussi de l’Organisation Mondiale de la Santé, et des gouvernements. L’Académie des sciences de New-Yorkdresse un bilan qui dépasse largement les 4 000 morts avancés par l’OMS : 1 million de personnes décédées entre 1986 et 2004.*Fukushima, du simple \ »incident\ » à la catastrophe majeure*Le 11 mars dernier, le Japon a été frappé par une catastrophe nucléaire majeure. Après plus d’un mois de situation incontrôlée, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire vient de classer au niveau maximum l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl. Une fois encore, ce sont des étendues immenses qui seront interdites à l’Homme pour plusieurs décennies. A 25 ans d’intervalle, l’histoire se répète tristement…*25 jours d’actions pour dire « Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça! »*Éviter que ces catastrophes ne tombent dans l’oubli, mettre en évidence le danger de recourir à l’atome et montrer qu’une sortie du nucléaire est à la fois à portée de main et plus que jamais nécessaire : tels sont les objectifs de ces 25 jours d’actions. Au total, ce sont 380 actions dans 21 pays à travers le monde, dont 263 en France, qui sont organisées par les groupes et militants du Réseau « Sortir du nucléaire ».De nombreux évènements ont déjà lieu : actions d’information, rencontres entre les témoins du nucléaires et les porteurs d’alternatives, réunissant plusieurs centaines de personnes ; projections de films et documentaires ; expositions. Une multitude d’actions de rues se déroulent également : die-in, rassemblements, foires, salons etmarchés… Des actions d’interpellation se tiennent enfin, avec le murage de l’agence AREVA à Rennes et le blocage de la centrale de Golfech la semaine dernière.Entre le 23 et le 26 avril, pas moins de 70 rassemblements sont organisés pour appeler à la sortie du nucléaire. Il y en a forcément un à côté de chez vous !Consultez la liste des actions en France et à l’international :http://www.chernobyl-day.org/spip.php?page=affichage-actions …

  5. Sortir de la crise organisée : favoriser l’irruption citoyenne dans les grands projets et affirmer nos positions

    > contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Nous ne sommes pas sortis du 20è siècle : les grands projets sont toujours présentés comme la solution aux problèmes économiques et la réponse différée à tous les problèmes immédiats grâce aux miracles technologiques futurs. Si nous voulons au contraire faire décroître la production inutile en conscience des limites en ressources financières, énergétiques, en acier, en sable et en ciment ; si nous connaissons les règles de la contre-productivité industrielle et des effets rebond ; si nous comprenons à quel point la course au profit se retourne contre la biosphère ; alors nous savons qu’il faut sortir d’urgence de cette double logique. …

  6. Pour sortir de la crise organisée, à quoi sert EELV, à quoi sert ce congrès ?

    > contribution à retrouver sur http://sortir.eqolo.org Les textes de motion fleurissent bon train. Tous manient de grandes considérations abstraites sur l’état du monde et sa transformation attendue, sans qu’aucun ne définisse le chemin qui permettrait d’y arriver. C’est pourtant l’enjeu de ce premier congrès d’EELV : définir la feuille de route de la nouvelle organisation politique. …

  7. La catastrophe de Fukushima au Japon pose quatre graves problèmes de santé

    Les fortes doses Les effets de la radioactivité sur les êtres vivants dépendent des doses reçues, mesuré en Sv (Sievert) – à partir de 1 Sievert, SV, ( ou 1OOO milliSv), les personnes sont malades dans les heures et les jours qui suivent. Elles souffrent de vomissements, maux de tête, diarrhées, puis diarrhées sanglantes, puis elles perdent leur capacité de défense, en particulier contre les microbes. – à partir de 5 Sv, une personne sur deux va mourir rapidement – à partir de 10 Sv, 100 % des personnes vont mourir Les informations concernant les travailleurs de la centrale de Fukushima sont extrêmement inquiétantes : pour certains, ils reçoivent ces fortes doses en une ou deux heures. C’est pourquoi l’attitude de ces travailleurs a été qualifiée et d’héroïque par le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire française (ASN). Beaucoup ont déjà reçu des doses mortelles. Il faudra envoyer de très nombreuses personnes successivement sur le site car elles ne peuvent rester que très peu de temps sur les parties les plus exposés. Les faibles doses Le problème des faibles doses est très différent. Les faibles doses augmentent le nombre de cancers dans la population dans les dizaines d’années qui suivent une irradiation et peuvent se manifester pendant au moins 40 ans. Par ailleurs elles déclenchent des anomalies génétiques, qui pourront n’apparaître qu’après plusieurs générations. La dose admise dans des conditions normales de fonctionnement de l’industrie nucléaire est de 1 miliSv par an pour l’ensemble de la population, et on accepte 20 fois plus pour les travailleurs du nucléaire. Une part significative de la population japonaise est aujourd’hui concernée par le dépassement de ces doses. Mais il faut savoir que les connaissances scientifiques internationales admettent aujourd’hui qu’il n’y a pas de seuil de toxicité au-dessous duquel le risque serait nul. Toute dose de radioactivité augmente le taux de cancers dans la population. Il existe une radioactivité naturelle comme il existe des cancers « naturels ». Toute dose de radioactivité augmente le nombre de cancers.La contamination On peut se protéger d’une irradiation en s’éloignant de la source. Mais la situation est différente en cas de contamination par des particules radioactives qui sont alors présentes sur la peau, absorbées dans l’air que l’on respire ou dans l’eau et les aliments que l’on mange. Dans ce cas les particules radioactives peuvent s’intégrer dans le fonctionnement du corps humain. L’iode 131 se fixe dans la thyroïde, le césium137 dans les muscles, le strontium 90 dans les os. Ils peuvent y entraîner des dégâts sur les cellules voisines même si la dose délivrée à l’ensemble du corps est infime. De plus, dans le cas où des personnes sont contaminées, lorsqu’elles s’éloignent de la source de pollution, elles restent porteuses de la petite source fixée dans leur corps, dans certains cas pour des dizaines d’années. On comprend alors que la toxicité puisse être importante pour des doses très faibles en termes d’irradiation. De ce point de vue, la population concernée est énorme. L’Iode 131 perd la moitié de son activité en 8 jours et 99% en un peu moins de 3 mois. C’est pourquoi on peut se protéger avant une contamination annoncée en saturant la glande thyroïde par de l’iode non radioactif. Le Césium 137 perd la moitié de son activité en 30 ans et 99% en 300 ans. La durée de vie du strontium 90 est à peu près identique à celle du césium 137. Le MOX S’ajoute aux difficultés énoncées ci-dessus le fait que le réacteur numéro trois fonctionne au MOX, combustible préparé à l’usine de La Hague, qui consiste à mélanger à l’uranium une part de plutonium 239. Ce plutonium n’existait pas dans la nature il y a un siècle et a été produit par l’activité des humains. Il présente un danger particulier par sa toxicité très forte en cas de contamination aérienne. La dose toxique est de l’ordre du millionième de gramme et peut provoquer un cancer du poumon s’il est inhalé. De plus, il perdra la moitié de son activité en 24 000 ans et 99 % de son activité en 240 000 ans ! Autrement dit, cette pollution est définitive. De ce point de vue, la France a une responsabilité particulière en tant que producteur du MOX, dont une livraison devait être effectuée en mars au Japon… En conclusion, Les japonais sont très loin de maîtriser la catastrophe de Fukushima, ses conséquences portent sur de nombreuses générations et concernent au moins la population de tout l’hémisphère nord. Rendons hommage à tous les morts passés, présents et futurs du nucléaire. Mais rendons aussi hommage aux électeurs allemands du Bade-Würtemberg qui ont placé les Verts en position de prendre la présidence de la région dans le but de sortir du nucléaire. Jean-Luc VERET Président de la Commission Nationale Santé d’Europe Ecologie – Les Verts Médecin de Santé Publique, Conseiller Municipal de Caen Ancien président de l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest Jean-Luc.veret@wanadoo.fr Portable : 06 07 68 04 89 …

  8. Jeudis de l’écologie du 14 avril 2011

    Ce ne sont pas un, ni deux, mais trois Jeudis de l’écologie 2012 qui ont eu lieu le 14 avril. Ces auditions publiques d’experts organisées dans le cadre du travail pour notre projet 2012 ont été consacrées à trois thématiques différentes.Au programme : revenu universel, alimentation et santé, nucléaire…Tout d’abord, la question du revenu universel. Plus d’une centaine de personnes, souvent jeunes, se sont pressées hier soir au Comptoir général à Paris. Autour de l’eurodéputée Karima Delli, plusieurs spécialistes de la question nous ont fait part de leur point de vue. …

  9. Rencontre nationale des élus écologistes de Dijon des 5 et 6 avril 2011

    Plus de 200 élus écologistes se sont retrouvés à Dijon lors des journées organisées par la FEVE, la fédération des élus verts et écologistes. Parmi eux : Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Jean-Vincent Placé, Jean-François Caron, Eva Joly, Pierre Larrouturou, Éric Loiselet, Anne Souyris et Lucile Schmid.Ces rencontres ont associent sur deux jours des temps de formations et des débats politiques. Elles ont permises aux élu/es, aux responsables du mouvement, aux parlementaires, aux collaborateurs d’élus présents d’échanger sur leurs pratiques, de mutualiser leurs approches des politiques publiques. L’ambiance a été des plus studieuses, malgré le soleil de printemps et le bon vin de Bourgogne…Au programme, un débat sur «La transformation écologique des régions, en actions : le rôle des élu/es écologistes », un autre consacré à « L’aménagement du territoire, développement économique : quelle vision écologiste ? , de nombreuses réunions thématiques (environnement, culture, lycées, transports, parcs naturels…).Infos, adhésion FEVE, Fédération des Elu/es Verts et Ecologistes 247, Rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS Permanences : mardi / mercredi : 10h/12h-14h/18h ; jeudi : 10h/12h. 01 53 19 53 16 info@lafeve.fr – http://lafeve.frInterview de Jean-François Caron, Président de la FEVE1) Quels sont les objectifs des journées d’échanges et de formation organisées par la FEVE ? Ces Rencontres existent depuis 2004. Elles permettent de rassembler la quasi totalité des élus/es écologistes dans les conseils régionaux, mais aussi les collaborateurs et des personnalités du Mouvement. Elles ont deux objectifs majeurs. Le premier est de pouvoir comparer et mieux coordonner nos pratiques dans les diverses assemblées où nous sommes élu/es, d’identifier nos réussites comme nos échecs (qui sont aussi très porteurs d’enseignement), afin de les partager, et de s’en inspirer : la mutualisation renforce chacun ! Mais aussi, plus simplement, créer des moments propices pour aborder, en confiance, des sujets aussi divers que la fonction d’élu/e, le rapport au pouvoir, la façon de construire des compromis féconds, de maintenir la relation avec les militants, les réseaux qui nous portent… En définitive, par le partage, se sentir moins seul, et être plus efficace.2) Quel bilan tirer de cette 7eme édition annuelle ?Un excellent cru, tout du moins de notre point de vue : beaucoup de monde (250 personnes avaient fait le déplacement), des ateliers bien suivis, des liens qui se tissent entre les groupes de différents Conseils régionaux… De nouveaux groupes de travail ont été identifiés, et ils devraient produire un travail régulier dans l’année qui vient. Et puis, Dijon est une belle ville, il a fait beau, et le vignoble mérite sa réputation… Le plaisir d’être ensemble, c’est aussi tout cela !3) Deux ans après la création de la FEVE, quelle est le bilan et quels sont ses projets ?Notre conseil d’administration s’est réuni à Dijon, l’occasion de faire le point sur les deux années d’existence. Nous pouvons considérer que le pari est gagné : 600 adhérents l’an dernier, une légitimité qui se renforce, une bonne articulation avec notre partenaire, le centre de formation CEDIS, des réseaux d’élu/es qui produisent de la ressource collective, des listes de discussion qui permettent aux élus expérimentés comme aux petits nouveaux de construire des argumentaires…. Mais il faut pointer aussi les risques liés à l’insuffisance de nos moyens financiers puisque la FEVE fonctionne à ce jour avec seulement deux mi-temps. Cela peut nous fragiliser car la demande d’appui des élu/es va grandissante au fur et à mesure que notre fédération prend son essor… Il est enfin un challenge à relever tous ensemble en 2011 : permettre aux nombreux élu/es non encartés (divers écologistes, divers gauches par exemple) de nous rejoindre à la FEVE. Cela ne ferait que renforcer notre crédibilité tout en créant une sas afin que ces personnes puissent se rapprocher de notre Mouvement. …

  10. « Remettre la publicité à sa place »

    Important : pour soutenir une motion, vous devez impérativement envoyer le coupon de soutien signé, soit par courrier, soit en le scannant et le retournant par mail. Ces soutiens doivent nous parvenir avant le jeudi 21 avril.Le rôle de la publicité a de tout temps été critiqué par les écologistes. Sur le fond, elle prône la surconsommation, l’individualisme, l’immédiateté, l’apparence ou le gaspillage. Sur la forme, elle s’impose à nous, s’incruste dans tous les aspects de la vie collective et pervertit le fonctionnement démocratique. Bien au delà des seuls enjeux environnementaux liés au modèle productiviste dont elle est le fer de lance, la publicité a façonné des pans entiers de notre société, depuis la femme objet au culte de la vitesse et de l’apparence, en passant par un déséquilibre entre informations d’intérêt général et lobbies privés de quelques uns.Vouloir remettre la publicité à sa place c’est choisir de la cantonner au rôle qui aurait toujours dû être le sien : rendre publique mais sans imposer des informations, y compris commerciales. Mais vouloir remettre la publicité à sa place c’est également, dans le contexte actuel, affirmer avec force qu’un autre modèle de société est possible et que d’autres valeurs doivent être privilégiées. Enfin, vouloir remettre la publicité à sa place c’est s’interroger de façon transversale sur les grands enjeux auxquels nous devront faire face dans les années à venir. Au travers de cette nouvelle grille de lecture, nous proposons des mesures à mettre en oeuvre et des pistes de réflexion.Liberté de réceptionLa liberté d’expression est un concept constitutionnel fondamental. Le système publicitaire a su habilement le dévoyer pour le transformer en véritable industrie de propagande. Son droit corollaire est la liberté de réception. Nous le définissons comme le droit pour tous de refuser de se voir infliger un message ou une opinion. Il devrait également figurer dans la constitution. L’information doit être accessible pour tous, mais elle ne doit pas être imposée. Une démarche volontaire de l’individu souhaitant y accéder est nécessaire. Quelques mesures simples découlant de cette notion :- Diminution drastique des formats et densités de l’affichage publicitaire (révision complète du code de l’environnement sur ce sujet)- Obligation de recueillir le consentement explicite préalable des individus pour la distribution de prospectus (autocollant sur la boîte aux lettres), pour la création de cookies lors de la navigation sur internet, pour le démarchage téléphonique et pour l’envoi de messages sur les téléphones portables ou par courrier électronique (création de listes « oui pub »).Indépendance des services publicsLe financement de services publics par la publicité est une aberration. Sous couvert de gratuité, elle abuse les élus pour proposer toujours plus de services en échange d’espaces de diffusion. L’hypocrisie doit cesser. Loin de tomber du ciel, la manne publicitaire est financée par le consommateur. Au même titre que la TVA, cet impôt publicitaire est profondément inégalitaire. Sa collecte par des entreprises et sa redistribution très parcellaire, a discrétion, sur certains projets prive les élus de leur prérogative en matière d’orientation des politiques publiques. Il faut réhabiliter le rôle de l’impôt et rétablir la neutralité des services publics :- Suppression totale de la publicité sur le service public de l’audiovisuel- Interdiction de la publicité dans et autour des établissements scolaires (mallettes pédagogiques, manuels scolaires, …)- Réduction drastique de l’affichage publicitaire dans les transports en commun- Découplage de tous les appels d’offres publics pour une transparence des coûts (abris bus, vélos en libre service, …)Information plutôt que manipulation- Interdiction de la publicité télévisée destinée aux enfants et suppression des publicités lors des programmes jeunesse- Meilleur encadrement des arguments et procédés publicitaires (écoblanchiement, stéréotypes sexistes, marchandisation du corps, …) et création d’une autorité indépendante chargée de la régulation pour tous les supports- Interdiction de l’utilisation des publicités pour la communication des institutions publiques et réflexion sur la compensation pour la presse par d’autres modes de subventions- Réflexion sur la création d’un service public d’information commerciale (chaîne de télévision dédiée, annuaires en ligne, lieux publics dédiés à la mise à disposition de prospectus, …) …

  11. Education : Vers un dispositif éducatif à la hauteur des enjeux.

    Les évolutions considérables dues aux nouvelles formes de communication pluriculturelle et audio-visuelle offrant une quasi disponibilité du savoir rendent impérative une remise en question radicale de l’éducation dans notre pays.Les futurs adultes ont besoin d’un dispositif laïc qui permet à chacun-e-s de développer son esprit critique, d’acquérir le courage d’affronter les « intempéries », de jouer avec ce qui lui échappe, pour se construire un avenir individuel tout autant que collectif, humaniste, international, respectueux de notre environnement et conscient des réalités locales au plus près.La véritable réponse à la marchandisation des esprits est de considérer la situation éducative comme un tout, ainsi l’école en prenant en considération les influences du milieu- famille, médias, pourra ouvrir à la pensée, au sujet et au collectif.LES PRINCIPES: L’éducation, c’est l’affaire de tou-te-s. C’est donc à la société civile d’avoir un droit de regard sur les contenus à transmettre, ainsi que sur les méthodes d’enseignement.Elle devrait, en partenariat avec l’Etat et un «conseil» des sages, élaborer le «quoi» apprendre, en veillant à un équilibrage concret, sensible et conceptuel et donc à un équilibrage du passé, du présent et du futur. Sensibiliser les consciences au long terme nous semble une préoccupation majeure.* Favoriser l’accès à une culture générale et solidaire de l’interdépendance qui laisse place au dialogue avec les \ »différents\ » et les personnes plus réservées. Respecter les formes de vie, végétale, animale, humaine. Veiller à abolir les discriminations sexistes, homophobes, du handicap comme des origines.* Donner des responsabilités et donc encourager à l’effort, au goût d’apprendre, à l’autonomie et au travail en équipe, dès le plus jeune âge en conférant à l’erreur un statut positif tout en instaurant des habitudes pour résoudre les conflits* Proposer un savoir minimum obligatoire pour tous, pour une période rallongée de deux années, au sein de districts scolaires au pouvoir accru dans la gestion.* Mettre à la disposition de ces districts, les expériences et les compétences de tous les volontaires.* Repenser le mode d’évaluation pour prendre en compte la variété des formes de l’expression des «intelligences», des cultures et des connaissances.Ce système doit permettre à chaque citoyen d’acquérir une ouverture interculturelle, scientifique, artistique, linguistique et manuelle, pour mieux vivre ensemble, intégrant donc la connaissance des interactions de systèmes complexes. CONTENUS :Ils seront élaborés à la faveur d’un débat national, et comprendront : l’éducation à l’écologie et au développement durable (EEDD), l’apprentissage de la citoyenneté numérique, le renforcement de l’Education Civique…Ils nécessiteront la réorganisation des rythmes scolaires, qu’il faut redéfinir au plus près du terrain en visant une réduction du temps consacré à la stricte transmission des savoirs de base (sciences, arts, travaux manuels et technologiques, humanités, langages et sports), les activités d’apprentissage, de mise en pratique, de soutien et d’élaboration collective devant trouver leur place.La validation par unités capitalisables est une voie insuffisamment explorée.Il faudra impérativement encourager des carrières d’enseignants évolutives avec de nouveaux profils : un professeur doit pouvoir se construire un rôle de relais, en lien avec les entreprises et les associations, de pédagogue proposant des stratégies d’apprentissage et motivant les élèves, de coordonnateur d’une équipe, de chercheur, de médiateur…*L’inspection doit être davantage tournée vers le conseil et l’apport de ressources transdisciplinaire, rassemblant des informations sur ce qui se fait comme diverses initiatives pédagogiques* La formation continue, sacrifiée depuis des années, sera remise en avant et systématisée.Une période de transition sera instituée, créant un nouveau statut, facilitant l’activité à temps partiel pour intégrer d’autres acteurs, incitant les anciens à rejoindre le nouveau statut, en laissant disparaître peu à peu les anciens statuts. L’éducation doit donc permettre :*Aux futurs adultes d’opter pour un projet de vie. (…)*De dispenser des pédagogies adéquates, de rendre possible, pour les individus en échec scolaire, de disposer de formations ultérieures.* De favoriser pour le futur adulte, échanges pédagogiques villes/campagnes, voyages dans les pays européens et méditerranéens, stages et immersion dans entreprises et associations, des stages pour préparer le service civique.Pour relever les défis de notre temps, nous devons rassembler les bonnes volontés en mettant l’éducation au centre d’un programme et des négociations avec nos partenaires.> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

  12. « Impaire et gagne » : pour plus de parité effective

    IMPAIRE ET GAGNE…La question de l’égalité femme homme a toujours été au cœur du projet de l’écologie politique. Notre motion a pour but de promouvoir une action volontariste permettant de lever certains freins et conditionnements à l’avancement de cette question majeure.Les réflexes machistes sont bien ancrés et les habitudes phallocrates ont la dent dure en politique! Nous ne pouvons que constater l’ampleur des dégâts : dans les instances politiques françaises, on compte 78,2% d’hommes au Sénat 81,5% à l’Assemblée Nationale, et 86,9% parmi les Conseillers Généraux ! Pire encore, malgré la loi du 31 janvier 2007 qui impose la parité aux exécutifs régionaux et municipaux, on ne trouve que 35% de femmes dans les conseils municipaux, qui élisent comme maires des hommes à 84,7%. (chiffres du Ministère de l’Intérieur).La parité est loin d’être gagnée…Face à la persistance de cette hégémonie masculine, comment se positionne l’écologiepolitique? Même au sein d’EELV, les acquis restent fragiles et sont régulièrement menacés. Rappelons simplement le cas des dernières régionales, où nous avions 5 têtes de listes femmes pour 21 listes.En tant que parti, nous souhaitons demeurer fidèle au souhait de \ »faire de la politiqueautrement\ » et voulons placer l’égalité effective entre femmes et hommes au cœur de notre exigence politique et de nos pratiques. Afin d’initier une dynamique vertueuse, nous proposons une mesure aussi simple qu’efficace qui tient en une ligne:LORS D’UN SCRUTIN DE LISTE, LES PLACES IMPAIRES SERONT RÉSERVÉES À DES FEMMES.En leur temps les Grunen Allemands ont adopté cette mesure, dans un souci d’exemplarité et de rattrapage d’une inégalité de fait. Contrairement à l’Allemagne, cette mesure ne fait pas partie de nos dispositions statutaires. Nous proposons donc que désormais, cette règle s’applique systématiquement à tous les scrutins de liste, en interne et en externe.En laissant systématiquement la première place à une femme, nous contribuons à rattraper une inégalité. On s’assure aussi que les militants et le parti prendront les mesures nécessaires pour avoir des têtes de listes à la hauteur des enjeux électoraux. Fini de déplorer la pénurie de \ »bonnes\ » candidates, ou encore les petits arrangements d’appareil qui mettent les femmes en tête là où il n’y a rien à gagner. Que ce soit par la formation militante, ou en allant chercher des candidates hors du parti, un telle mesure nous incitera à être collectivement pro-actifs. Nous encouragerons ainsi de plus en plus de femmes à entrer en politique. Et avec des exécutifs réellement paritaires, nous aurons tout loisir d’élire pour moitié des hommes à leur tête, aposteriori. D’autres dispositions restent à inventer et à mettre en place pour rendre la parité effective dans les autres modes de scrutin, mais nous pouvons d’ores et déjà appliquer cette mesure pour les échéances à venir.Premiers signataires :Alix Béranger, Chris Blache, Pierre-Yves Jourdain, Florence Pelissier> Télécharger le coupon de signature (format PDF) …

  13. Sortir du nucléaire en Europe : note d’EELV au parlement européen

    Avec l’énergie nucléaire, nous prenons des risques immenses et inutiles. A la lumière des événements tragiques qui viennent d’avoir lieu au Japon, l’Union européenne doit enfin engager la sortie du nucléaire en interrompant tous les projets de nouvelles centrales, en fermant les réacteurs nucléaires les plus dangereux et en cessant le financement d’ITER.Une transition énergétique nous attend : les énergies renouvelables peuvent couvrir nos besoins en électricité. Combinées à une meilleure efficacité énergétique, et une sobriété nécessaire face à l’épuisement des ressources de notre planète, nous pourrons, tout à la fois, préserver le climat et se détourner de l’atome. En Europe, certains pays européens montrent déjà la voie. Avec à la clé, de nombreux emplois « verts ».> Télécharger la note (format PDF) …

  14. Comment dégonfler la bulle immobilière ?

    Depuis dix ans, les prix de l’immobilier ont plus que doublé entraînant dans leur sillage les prix des loyers. Cette tendance creuse les inégalités, paupérise les classes populaires et fragilise les classes moyennes, qui consacrent une part toujours plus grande de leurs revenus pour se loger. Comment les pouvoirs publics peuvent-ils encadrer les prix du foncier, éviter la captation des plus-values par des rentiers et encourager des constructions et réhabilitations adaptées à la demande et à la crise écologique ? Bref, comment peut-on dégonfler la bulle immobilière ? C’était la question du 10ème Jeudi de l’écologie 2012 qui s’est tenu le 3 février 2011. …

  15. ÉCOLOGISTES ! CONVIVIALITÉ-RASSEMBLEMENT-ÉCOLOGIE-AUTONOMIE (CREA)

    Projet de motion d’orientation EELV-2011 « Qu’est-ce qui peut servir de boussole ? L’anticipation de la menace elle-même ! C’est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l’aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau ». …

  16. Possible interdiction des gaz de schiste: « une étape importante »

    Dépêche AFPPARIS, 12 avril 2011José Bové, chef de file des opposants aux gaz et huile de schiste, a estimé mardi que la décision du gouvernement de permettre l’examen en urgence d’une proposition de loi visant à interdire l’exploitation de ces hydrocarbures non-conventionnels constitue \ »une étape importante\ ».\ »Ce qui est en train de se passer est positif dans le mesure où ces projets, mis en place par M. Borloo (alors ministre de l’Ecologie) sans débat, sont aujourd’hui rejetés par l’ensemble des parlementaires\ », a déclaré l’eurodéputé Europe Ecologie-Les Verts (EELV).L’Assemblée nationale examinera le 10 mai, en procédure d’urgence, la proposition de loi de Christian Jacob (UMP) visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huile (pétrole) de schiste, a annoncé le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer.Deux autres propositions de loi analogues, une socialiste (qui était programmée dans la séance réservée au groupe PS le 12 mai) et une de Jean-Louis Borloo (UMP, Parti radical), avaient aussi été déposées.\ »C’est une étape importante. La seconde étape qui devra suivre sera une réforme du code minier. Il est désormais évident que le code minier est caduc par rapport aux questions environnementales\ », selon M. Bové.Les opposants au gaz de schiste organisent dimanche une \ »journée nationale de mobilisation sur tous les territoires concernés par les permis de prospection accordés par le ministère de l’Ecologie en mars 2010\ ».Des permis d’exploration ont été accordés pour le gaz de schiste au printemps 2010 dans le sud de la France et pour l’huile (pétrole) de schiste en 2008 et 2009 dans le bassin parisien.A la suite de la forte opposition d’élus et de plusieurs manifestations, les travaux sont suspendus pour le gaz de schiste dans l’attente des conclusions de la mission d’évaluation sur les enjeux environnementaux, début juin.Pour l’huile de schiste, seuls des forages conventionnels sont autorisés à partir du 15 avril, mais sans fracturation hydraulique, technique de forage cristallisant l’opposition des défenseurs de l’environnement qui dénoncent les conséquences sur les nappes phréatiques. …

  17. Des Ecologistes en Politique

    Erwan LECOEUR, sociologue, a d’abord soutenu une thèse puis publié plusieurs ouvrages sur l’extrême droite : Dictionnaire de l’extrême droite (Larousse, 2007) et Un néo populisme à la française (La Découverte, 2003), avant de s’intéresser à l’écologie politique. Après une série d’articles et de conférences, il a participé aux campagnes électorales d’Europe Ecologie, en y occupant une fonction de consultant en communication politique.Après avoir rassemblé autour de leurs idées prés de trois millions d’électeurs en 2009 – talonnant ainsi le Parti socialiste – les écologistes peuvent-ils devenir la force nouvelle que leurs supporters attendent depuis l’émergence des idées écologistes, il y a 40 ans maintenant ? Que peut-on attendre, en d’autres termes, du nouveau parti écolo, Europe Ecologie – Les Verts, récemment fondé ? D’autant que l’élection présidentielle approche…Pour y voir plus clair, il faut revenir sur les quarante ans de l’histoire de l’écologie en politique en insistant sur l’émergence des idées et les résultats électoraux, en dents de scie. En filigrane, la question qui a accompagné cette émergence semble perdurer, au fil des événements et des remises en cause : faut-il politiser l’écologie, ou écologiser la politique ? Derrière la question des élections, il y a celle d’un \ »mouvement écologiste\ », porté par tous ceux qui se revendiquent \ »écologistes de cœur\ ». Que manque-t-il, pour que cette vision du monde nouvelle, qui voudrait porter un autre mode de développement pour le XXIème siècle, transforme l’espoir qu’elle suscite dans l’opinion en succès décisifs et durables ? « Pour les écologistes, le succès d’Europe Écologie fait naître un espoir et des responsabilités nouvelles. L’agenda est chargé et le chemin s’annonce parsemé d’embûches. Il faudrait pouvoir assurer – dans un même élan – l’éclosion d’un imaginaire capable de permettre l’accession de l’écologie au statut d’idéologie et le développement des lieux de diffusion des idées et pratiques orientées vers la transition prônée par la vision écologique pour le XXIe siècle. L’écologie n’a que quarante ans. Ce siècle n’a qu’une décennie. Il n’est peut-être pas trop tard. Mais il y a urgence, ici aussi. »sortie en libraire : 25 mars 2011En savoir plus : présentation sur : www.lignes-de-reperes.comContacts presse : Patrick BlaevoetContact@lignes-de-reperes.com Tel : 09.61.02.55.16 …

  18. Remettre la finance à sa place, 18 mois d’action au Parlement européen

    Par Pascal Canfin La crise économique et financière n’en finit pas de durer. La régulation financière est ainsi devenue un des principaux chantiers de l’Union européenne. La Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen se trouve en première ligne puisque le Parlement partage, avec le Conseil qui représente les gouvernements des différents Etats membres, la responsabilité d’élaborer la législation européenne.Le programme est ambitieux et donne lieu à des débats législatifs intenses que je raconte régulièrement. Au-delà de la technicité des discussions, celles-ci sont d’abord politiques et détermine une partie del’avenir économique, social et environnemental de l’Europe. C’est la raison pour laquelle, avec mes collègues écologistes qui siègent dans cette commission, Eva joly Sven Giegold (député allemand) et Philippe Lamberts (député belge), nous avons réalisé une brochure qui fait la synthèse du travail effectué depuis l’élection du nouveau Parlement en juin 2009.Je vous invite à la parcourir. Nous y racontons les batailles menées, celles qui ont été gagnées comme celles qui ont été perdues faute de majorite politique.> Télécharger la brochure (format PDF) …