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  1. Corrida : EELV soutient la mobilisation du 28 mai !

    Communiqué de presse du 23 mai 2011 Le 23 avril dernier, c’est avec stupéfaction que l’on apprenait l’inscription de la corrida à l’inventaire culturel des biens immatériels du patrimoine français. Anny Poursinoff, députée Europe Ecologie Les Verts, signataire comme quatre-vingt neuf de ses collègues député-es, d’une proposition de loi visant à interdire les combats taurins, a donc immédiatement demandé, par le biais d’une question écrite à M. le Ministre de la culture et de la communication, qu’il revienne sur sa décision :\ »Interdite en Catalogne depuis juillet 2010, objet d’un référendum en Equateur, la corrida, interdite sur l’ensemble du territoire français à quelques exceptions près, ne doit pas être ainsi honorée.\ »Sur les questions relatives au patrimoine, EELV est en effet très clairement en opposition avec ce type de reconnaissance, dans son Manifeste pour une société écologiste de 2010, comme dans ses programmes précédents.Le projet EELV pour la Présidentielle 2012 prévoit d’ailleurs une loi « Droits et Protection des Animaux », qui en particulier édictera le nouveau statut juridique de l’animal et permettra de passer de la notion du « bien meuble » à celle d’être vivant et sensible, ayant légitimement droit au respect. Ce point sera fondateur de progrès notables dans ce domaine, comme par exemple la conditionnalité des aides au spectacle, au respect du bien-être animal, y compris dans le cadre des subventions de la PAC, car l’aide européenne peut bénéficier à des élevages de taureaux dits « de combat\ ». EELV ne demande pas seulement l’annulation immédiate du classement de la corrida en tant que « patrimoine », mais également une enquête transparente mettant au grand jour les responsables de ce classement, les groupes d’intérêt et leurs agissements, tout ce qui fait partie d’un ensemble stratégique défendant la cruauté contre l’éthique. Europe Ecologie Les Verts soutient la mobilisation autour des 130 organisations françaises et européennes indignées de la décision ministérielle, samedi 28 mai à 15h, place du Palais Royal à Paris. …

  2. Pour notre environnement, nos nappes phréatiques, notre sante : Exigeons le déstockage de Stocamine

    Communiqué du 19 mai 2011 Depuis 1999, 44 000 tonnes de déchets ultimes ont été enfouis à 600 mètres sous terre par la société Stocamine, sous le puits Joseph-Else, dans des galeries laissées libres par l’arrêt de l’exploitation des mines de potasse. Depuis 1999, de ce fait, les nappes phréatiques d’une zone allant de Bâle à Mayence et desservant 7 millions de personnes courent un danger de pollution susceptible de nuire à leur alimentation en eau potable. Depuis 1999, par conséquent, les habitants du bassin potassique et de la région mulhousienne sont exposés à des risques environnementaux majeurs.En effet, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement a déterminé, en avril 2010, trois risques avérés de pollution de la nappe alluviale : ennoyage des galeries entraînant une remontée de l’eau polluée ; détérioration des fûts de conditionnement des déchets rendant inévitable un mélange de leur contenu à l’eau ; effondrement de galeries.Souvenons-nous qu’en 2002, déjà, l’auto-combustion de déchets instables sur le site d’enfouissement avait provoqué un incendie, entraînant une émission de 12 000 m3 de fumées toxiques pendant 6 semaines et causant aux personnels exposés des troubles respiratoires et cutanés.Alors que la commission associant Etat, Stocamine, élus locaux, associations et syndicats doit rendre son avis sur l’évolution du dossier le mois prochain, EELV se prononce en faveur du déstockage de ces déchets. C’est la seule solution susceptible de préserver la nappe phréatique et l’alimentation en eau potable et d’éviter une catastrophe environnementale d’ampleur.En toute logique, nous soutenons l’action du collectif Destocamine et appelons à signer sa pétition sur www.destocamine.fr ainsi qu’à participer nombreux à la Manifestation samedi 21 mai à 14hA Wittelsheim (rendez-vous devant la salle Grassegert, route de Reiningue) …

  3. Immigration/France: le rapport de l’audit des parlementaires est un camouflet pour la politique d’immigration, d’intégration et de codéveloppement du gouvernement français

    Les eurodéputés Hélène Flautre (Verts-ALE), Sylvie Guillaume (S&D) et Jean-Luc Bennahmias (ALDE) ont présenté aujourd’hui à Strasbourg le rapport de l’audit des parlementaires de la politique d’immigration, d’intégration et de codéveloppement du gouvernement français.Près d’une vingtaine de députés européens et nationaux de tous bords ont décidé il y a près d’un an de soumettre la politique d’immigration de Nicolas Sarkozy à une véritable évaluation. Près de 35 experts ont été entendus sur les différents aspects de la politique migratoire, de ses aspects macroéconomique à la question de l’asile et de l’intégration en passant par celle du codéveloppement.Hélène Flautre, députée européenne Verts-ALE, membre de la Commissiondes Libertés Civiles, estime:\ »Ce rapport est un camouflet pour la politique du gouvernement Sarkozy: il fait tomber les préjugés stigmatisants et met à jour ses conséquences néfastes tant économiques que démocratiques et culturelles. A contrario ce rapport d’audit appelle une politique responsable fondée sur le droit à la mobilité et la protection des droits fondamentaux des migrants. Cette approche nouvelle est réaliste autant que souhaitable, aussi bien pour les sociétés d’accueil et d’origine que pour les migrants eux-mêmes.\ »Sylvie Guillaume, députée européenne S&D, membre de la Commission des Libertés Civiles, ajoute:\ »Cet audit démontre l’importance de mettre à plat, d’évaluer et d’expliquer les véritables chiffres de l’immigration, et ses enjeux démographiques, économiques, et politiques. Dans une période où le gouvernement français multiplie les déclarations provocatrices , à la remorque de l’extrême droite et mène une politique inefficace, cedocument permet de remettre les choses en perspective. En un moment où augmente le sentiment de déclassement et où l’immigration est agitée tel un chiffon rouge pour masquer l’inefficacité gouvernementale en matière économique et sociale, il faut apporter des réponses ouvertes, justes et argumentées. C’est ce que fait ce texte.\ »Jean-Luc Bennahmias, député européen ALDE, Vice-président du MouvementDémocrate, a salué le travail effectué:\ »C’est une première, une telle association de partis politiques de tous bords, pour réfléchir sur les questions liées à la politique migratoire en France et en Europe. Le rapport produit est dense, riche en informations et assurément essentiel pour défaire les préjugés sur lesquels est construite la politique actuelle. Il est inacceptable de concevoir la migration uniquement comme une menace. L’immigration zéro est une utopie scandaleuse ; les migrations, légales comme illégales, ont toujours existé. Si la gestion des flux est une nécessité, elle doit se faire de la façon la plus humaine possible!\ » Ayant également participé à l’audit, Eva Joly, députée européenne Verts-ALE, Présidente de la Commission Développement, ajoute:\ »Cet audit arrive à point nommé ! Ce rapport prouve que non seulement nous sommes en mesure d’accueillir des immigrés, mais que leur participation à l’économie française est bénéfique. C’est un outil indispensable pour tous ceux qui comme nous pensent que l’immigration est porteuse de multiples richesses et de tolérance. Alors que le gouvernement de Nicolas Sarkozy multiplie les approximations et lescontre-vérités odieuses sur l’immigration à des fins purement électoralistes, il prouve une fois de plus que \ »lever les barrières\ », comme le disait en 2009 le rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement, est extrêmement souhaitable.\ » …

  4. Tests de résistance sur les centrales nucléaires : la France tente d’imposer à l’Europe le moins disant sécuritaire

    Alors que l’Union européenne est en train de finaliser ses tests de résistance, Yannick Jadot et Michèle Rivasi, députés européens Europe Ecologie – les Verts, au nom du groupe des Verts / ALE, appellent le commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger à résister à la stratégie du \ »moins disant sécuritaire\ » que la France tente d’imposer à l’Europe sur les \ »stress tests\ » sur les centrales nucléaires.Au contraire, le Commissaire doit défendre la prise en compte la plus large possible des risques, l’indépendance de l’expertise et la pleine participation à la définition des critères des Etats membres qui ont choisi de ne pas avoir de centrales ou de les fermer.Les deux eurodéputés ont réagi suite à l’intervention du commissaire devant le Parlement européen le mardi 10 mai 2011: \ »Le Commissaire Oettinger doit garantir la crédibilité des tests de résistance, afin d’imposer les normes les plus strictes de sécurité, minimiser le risque nucléaire en Europe, sachant que ce risque ne disparaîtra qu’avec la sortie progressive mais déterminée du nucléaire. Surtout, il doit affirmer son autorité face aux assauts des pays pro-nucléaires qui veulent faire de cet audit un pur exercice de communication sans remise en cause quelconque des centrales existantes ou futures.La France a pris le leadership de ce lobby en tentant d’imposer cette semaine le moins disant nucléaire à l’Europe. Alors que l’Union finalise la définition des critères, l’Autorité de Sûreté Nucléaire française vient de publier ses propres critères de tests de résistance. Non satisfaite de ce mépris vis-à-vis du processus européen, la Franceutilise l’Association des Autorité de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (WENRA), qui ne réunit que des pays nucléaires, pour vider de son contenu les recommandations européennes en matière de sûreté qui doivent être discutées à Bruxelles, les 12 et 13 mai prochains, lors de la réunion de l’ENSREG (groupe européen des autorités de régulation dans le domaine de la sûreté nucléaire), qui comprend aussi les pays nonnucléarisés.Nous demandons au Commissaire Oettinger, au nom de la Commission, de maintenir le cap qu’il a présenté et d’afficher une détermination plus forte vis-à-vis du Conseil, et notamment :- de rappeler la France à l’ordre et de refuser sa stratégie de fait accompli pour imposer sa loi nucléaire à l’Europe. La Commission ne peut rester silencieuse face à des tests inutiles et biaisés.-de défendre dès jeudi à Bruxelles la prise en compte la plus large des risques qu’il a mentionnés, en particulier attaque informatique, attentat terroriste et chute d’avion. Il est scandaleux que les autorités françaises excluent ces derniers risques. En effet il est prouvé qu’aucun réacteur, y compris l’EPR, ne résisterait à une telle chute d’avion. Pire, les piscines de combustibles usés, qui ne bénéficient d’aucune protection particulière, sont dramatiquement vulnérables, comme le prouve la catastrophe de Fukushima.Enfin, comment imaginer que ces tests de résistance soient réalisés par les mêmes autorités et experts que ceux qui les pratiquent habituellement. Les tests ne seront crédibles que s’ils sont menés et contrôlés par des experts internationaux indépendants.C’est à ces conditions que le risque nucléaire sera réduit. Mais seul l’engagement ferme et responsable dans la sortie du nucléaire y mettra fin.\ » …

  5. L’appel de Fukushima

    Fukushima : mettre la catastrophe sous contrôle citoyen.Nous, citoyens du mondeSommes extrêmement préoccupés par la gestion lamentable de la catastrophe de Fukushima par la firme TEPCO.La firme a-t-elle voulu privilégier ses intérêts en visant une hypothétique remise en route de la centrale ? En tout cas, elle a agi dans le secret et n’a réuni qu’une partie des moyens pour préserver les riverains, le peuple japonais, l’ensemble des peuples et les écosystèmes de notre planète. Elle n’a pas appliqué le principe de précaution pour la prévention maximale du feu nucléaire et de la contamination de l’environnement.En dépit de quelques protestations l’État japonais n’a fait que relayer les informations données par la firme, qui conduit ses actions de manière opaque. Des experts de divers pays ont été associés, sans prise sur les décisions. Les demandes des ONG présentes sur place, notamment Greenpeace et la CRIIRAD, pour une meilleure protection des populations et transparence dans les données, n’ont pas été plus entendues que celles des citoyens japonais.Nous pensons qu’il y a urgence à ce que l’action de TEPCO soit placée sous contrôle international citoyen pour faire prévaloir les droits des humains et de l’environnement, de l’océan notamment.Nous appelons les organisations citoyennes, les scientifiques, les États, les organismes inter-gouvernementaux, à un sursaut général pour exiger une prise en main internationale et civique de la réponse à la catastrophe de Fukushima et au delà, des établissements à risque majeur partout dans le monde.Les États ont trop partie liée avec l’industrie nucléaire pour en être des freins efficaces. Les techniciens locaux ne peuvent plus être laissés seuls face aux difficultés, et sans instance de référence externe face aux incidents qui se multiplient et restent occultés.La terre dans son ensemble est notre souci commun, elle constitue le socle de l’intérêt général qui doit prévaloir sur des logiques d’entreprise et les logiques étatiques de puissance. Il est temps que les citoyens puissent s’ingérer au niveau international dans les procédures d’expertises techniques qui président à la mise en place d’équipements qui compromettent son caractère habitable.Les Nations Unies doivent aujourd’hui réorganiser la gouvernance de la catastrophe de Fukushima et prendre en compte toutes les coopérations techniques et politiques nécessaires, y compris non-gouvernementales. Ainsi pourra être préfigurée la mise en place de nouveaux dispositifs unissant scientifiques, techniciens et citoyens dans la prévention des risques majeurs et dans les choix industriels et énergétiques. …

  6. Denis BAUPIN : La planète brûle, où sont les politiques ?

    Décembre 2009, lors du sommet de Copenhague, les responsables politiques de la planète donnent à voir leur incapacité à agir résolument contre le réchauffement climatique. Une énorme déception pour les écologistes et notamment Denis Baupin qui représentait la ville de Paris lors du sommet. C’est le point de départ de ce livre : où sont les politiques ? Pourquoi n’apportent-ils pas de solutions à la hauteur des enjeux ? Les réponses apportées dans l’ouvrage sont riches et nombreuses mais on pourrait, à la serpe, les résumer ainsi : parce qu’ils ne sont pas écologistes ! Aucun chef d’état du monde n’est écologiste. Car le maire-adjoint de Paris réaffirme la puissance d’action et de changement du Politique dans un ouvrage foncièrement positif et volontariste : les solutions existent, les technologies sont disponibles, ne semble manquer que la volonté de les mettre en œuvre. Pour étayer son discours Denis Baupin peut s’appuyer sur son flatteur bilan d’élu local, adjoint en charge des transports à la mairie de Paris de 2001 à 2008, son action a permis de réduire la circulation de 25%, de diminuer la pollution aux oxydes d’azote de 32 % et les gaz à effet de serre de 9%. Si l’élu Vert plaide pour un pouvoir renforcé des collectivités locales, plus pragmatiques et réactives que les états nations, sont propos-programme embrasse large. Les propositions de réformes sont nombreuses, documentées et s’appuient sur une véritable vision du monde, largement nourrie des écrits d’Edgar Morin, Patrick Viveret ou Tim Jackson. Dans ce sens il considère que les valeurs portées par les écologistes ne sont pas réductibles au clivage droite/gauche, mais le dépassent en créant un nouveau et fécond clivage « écologie/productivisme ».« Nous ne résoudrons pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein. …

  7. Migrants tunisiens : il faut des permis temporaires et une répartition solidaire dans toute l’UE

    Communiqué du 10 mai 2011 Face à l’arrivée de 25 000 migrants tunisiens en Europe, le débat se poursuit : les projets de réforme de l’espace Schengen, en particulier le mécanisme pour rétablir temporairement des contrôles aux frontières nationales, ont été discutés aujourd’hui au Parlement européen. Pour Daniel Cohn-Bendit, « l’Union européenne peut accueillir les personnes qui se réfugient. Elle doit s’ouvrir et être solidaire ». Réactions du co-président du groupe des Verts/ALE et d’Hélène Flautre.Intervenant au nom du Groupe des Verts/ALE, Daniel Cohn-Bendit a estimé que :« 25 000 tunisiens arrivent sur le sol européen européen et on nous parle d’insécurité, mais de quelle insécurité s’agit-il au juste ? Rappelons que durant la guerre en Bosnie, l’UE a octroyé des permis temporaires afin d’accueillir les populations. L’Allemagne avait alors accueilli des centaines de milliers de personnes… et elle existe toujours, elle n’a pas encore coulé. Cette idée du navire qui sombre avec l’arrivée massive de réfugiés, c’est de la propagande. Comme si les criminels entraient par Lampedusa… Les criminels, eux, n’ont pas besoin de passer par Lampedusa !L’UE doit proposer des permis temporaires et une répartition solidaire des réfugiés dans toute l’UE. On nous dit à chaque fois que les réfugiés provenant d’Afrique du Nord et de Libye sont un problème, or le problème se situe parmi les Européens et leur incapacité à être solidaires. En acceptant les pressions des partis populistes, le contrôle facial, on fera une Europe à la carte. »Hélène Flautre, députée européenne Verts-ALE, membre de la Commission des Libertés Civiles, estime que :« Il est inadmissible qu’une querelle entre deux Etats-membres prenne en otage un des fondements du projet européen. En plus d’être inacceptable, elle est totalement indécente au vu des milliers de réfugiés qui fuient, au péril de leur vie, la guerre en Libye. L’Union européenne veut-elle vraiment allonger le bilan du HCR comptabilisant au minimum 800 personnes décédées depuis deux mois en Méditerranée ? L’Union est-elle prête à en assumer la responsabilité ? Secourir, réinstaller et protéger devront être au cœur des discussions du Conseil des Ministres de l’Intérieur ce jeudi. » …

  8. Nord-Sud, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises

    Parmi les 100 entités les plus riches dans le monde, 70 sont des multinationales. Dans le cadre du jeudi de l’Ecologie du 28 avril 2011 sur les rapports Nord-Sud, William Bourdon, de l’association \ »Sherpa\ » fustige l’irresponsabilité juridique des multinationales et la financiarisation économique court-termiste, incompatible avec la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Il critique les fausses pistes préconisée par le tribunal international pour juger les entreprises et propose de subsituer aux Softs Laws (lois douces), des Hards Laws (lois dures) : de véritables mesures contraignantes. Pour finir, Sandra Cossart présente l’association \ »Sherpa\ » et enfonce le clou en demandant une responsabilisation financières des sociétés mères par rapport aux filiales ; une obligation de rendre compte (reporting) et demande l’accès à la justice des pays tiers qui n’ont pas accès aux juridictions européennes. …

  9. Alix Mazounie, du Réseau Action Climat

    Alix Mazounie Alix Mazounie, pour le Réseau Action Climat développe les liens de cause à effet entre les changements climatiques et les changements économiques. Selon elle, la crise climatique est l’opportunité de changer de modèle économique. Elle propose une séparation des financements liés aux climat de ceux liés au développement économique et constate que le bilan 2010 de la France sur l’aide publique au développement (APD) reste dérisoire. …

  10. Les questions de genre dans les politiques coopératives

    \ »Les questions de genre dans les politiques coopératives\ ». L’égalité femmes-hommes est un des 8 critères d’attribution de l’aide et de son efficacité. Marie-Dominique de Suremain, membre de la commission \ »genre \ » de la \ »Coordination Sud\ » demande l’accès des femmes au foncier, à l’alphabétisation et à l’éducation. Elle appelle à soutenir les réseaux des femmes du Sud, à lutter contre les violences faites aux femmes et l’accaparement des terres et pour le désarmement. …

  11. Quelles politiques Nord-Sud prioritaires, maintenant et demain ?

    L’urgence écologique et les aspirations à la démocratie et à une vie digne sont les deux visages d’une crise mondiale sans précédent de notre modèle de développement. La faim et l’extrême pauvreté frappent depuis 50 ans près d’un milliard d’êtres humains, le plus souvent des femmes ; demain davantage, en l’absence de volonté politique. Des réponses politiques fortes doivent être données au niveau local, national et transnational. L’avenir de la planète ne sera pas viable, ni paisible, sur une terre dévastée aux ressources limitées, avec des milliards d’exclus, au sud comme au nord. …

  12. EELV demande d’arrêter les agressions sanglantes contre les écologistes russes

    Depuis le 04.05 les écologistes russes campent dans la forêt de Khimki pour empêcher sa destruction. Ils sont victimes d’agressions quotidiennes de la part des autorités et des bandes armées. EELV demande l’arrêt des violences.La forêt de Khimki, au Nord de Moscou, est menacée. L’autoroute Moscou – Saint-Pétersbourg, qui sera construite par l’entreprise française Vinci, risque de détruire cette précieuse réserve de biodiversité. Depuis le début, en 2007, la lutte est entachée de sang : les militants et journalistes sont violemment agressés par les autorités et des bandes masquées affiliées aux groupes néo-nazis.Le tracé choisi pour construire cette autoroute payante est illégal puisque la loi russe interdit toute destruction de la forêt si des alternatives existent. Or, plusieurs ONGs ont établi une étude montrant 11 tracés alternatifs et moins onéreux. De plus, l’ONG Bankwatch a récemment dénoncé les liens entre Vinci et les oligarques russes qui se servent du projet pour des objectifs douteux et en passant par des paradis fiscaux.Depuis le 4 mai 2011 les militants écologistes russes campent dans la forêt en essayant d’arrêter sa destruction qui a commencé en toute illégalité. Ils sont victimes de violences quotidiennes, le sang a déjà coulé à maintes reprises et plusieurs militants se trouvent dans un état grave.EELV demande aux autorités russes d’intervenir immédiatement pour suspendre le projet et arrêter les violences. Nous demandons également à Vinci de sortir d’un projet illégal, destructeur de l’environnement, anti-démocratique et sanglant. …

  13. Les Verts Allemands talonnent la CDU

    Nos cousins Grünen sont-ils en passe de devenir le premier parti d’Allemagne ?Plusieurs instituts de sondages les donnent à égalité ou devant les socialistes du SPD. L’institut Forsa leur accorde même un score largement supérieur à celui des sociaux-démocrates… à trois points seulement derrière la CDU, le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel. Au point que de plus en plus de journaux se demandent si la prochain chancelier ou la prochaine chancelière sera écologiste. …

  14. Retour sur les journées des élu/es régionaux écologistes à Dijon

    Près de 250 élu/es, collaborateurs et personnalités du Mouvement ont participé à la septième édition des rencontres nationales des conseillers régionaux écologistes qui a eu lieu les 5 et 6 avril derniers à Dijon en Bourgogne. Au programme : échanges d’expériences, débats, formations et convivialité ! Un événement co organisé par la FEVE et son partenaire le centre de formation CEDIS. …

  15. Historique : pour la première fois une députée Verte élue au Parlement canadien !

    Communiqué de presse du 4 mai 2011 Europe Ecologie Les Verts adresse ses plus chaleureuses félicitations au Parti Vert canadien, et à Elizabeth May, son leader depuis 2006, qui vient d’être élue, lors des élections législatives du 2 mai, députée dans la circonscription de Saanich-Gulf Islands, détenue depuis 1993 par les conservateurs.C’est un exploit historique dans le contexte du mode de scrutin uninominal à un tour en vigueur au Canada, où le candidat arrivé en tête l’emporte, ce qui favorise outrageusement les grands partis traditionnels au détriment des nouveaux. Ainsi, lors des précédentes élections de 2008, le bloc Québécois avait-il obtenu 49 sièges avec 1,3 millions de voix et les Verts zéro siège avec près d’un million de voix.Le scrutin a été marqué par le succès des conservateurs qui disposent désormais de la majorité absolue, d’une forte poussée de la gauche (New Democratic Party) et par l’effondrement du Bloc Québecois qui perd 43 de ses 47 sièges.L’élection d’Elizabeth May est une étape symbolique pour le Parti Vert Canadien qui malgré le système électoral, le système de financement des partis et le système d’accession aux débats télévisés éminemment favorables aux grands partis, continue une progression impressionnante : en 2000 il n’avait obtenu que 0,8 % des voix, n’étant présent que dans 111 des 301 circonscriptions ; en 2004 il avait obtenu 4,31 %, étant pour la première fois présent dans toutes les circonscriptions ; en 2006, 4,49 % des voix ; et 6,80 % lors des élections de 2008 où déjà Elizabeth May avait obtenu 32 % des voix dans sa circonscription.Ce succès est à mettre en relation avec les élections non moins historiques, en 2010, d’un premier député Vert dans deux autres pays subissant le mode de scrutin uninominal à un tour : en Australie, les Verts ont obtenu leur premier et unique député, Adam Bandt, arrivé en tête dans une circonscription de Melbourne, avec une moyenne nationale de plus de 11 %. ! Et nul n’a oublié l’élection de la première députée Verte anglaise, Caroline Lucas, arrivée en tête dans sa circonscription de Brighton Pavilion. La voie leur avait été ouverte dès 1999 par une Verte de Nouvelle-Zélande, Jeannette Fitzsimons, élue au Parlement pour être arrivée en tête dans sa circonscription de Coromandel.Même dans les pays au mode de scrutin le plus défavorable qui soit, les Verts manifestent de plus en plus leur force, leur implantation et peuvent faire entendre désormais au Parlement la pertinence de leurs idées. Notamment en faveur d’un mode de scrutin à la proportionnelle! …

  16. Migration et contrôle aux frontières de Schengen

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 4 mai 2011 La Commission européenne tente de défendre l’esprit de Schengen.La Commission européenne a présenté aujourd’hui une communication sur la politique migratoire, comprenant notamment sa réponse aux interpellations de la France et de l’Italie concernant l’espace Schengen .Les Verts au Parlement européen, qui avaient exprimé de vives inquiétudes concernant la position franco-italienne de remettre en cause les accords de Schengen, accueillent favorablement les tentatives faites ce matin par la Commissaire Mme Malmström de défendre une approche européenne sur les contrôles aux frontières .Réagissant aux déclarations de la Commission européenne à ce sujet, l’eurodéputée du Groupe des Verts/ALE , Mme Hélène FLAUTRE a estimé que:\ »En insistant sur le fait qu’une approche à long terme, respectueuse des acquis communautaires en matière de valeurs de l’UE, est indispensable, la Commissaire européenne tente d’apporter des réponses solidaires à la situation exceptionnelle aux frontières de l’UE. Nous accueillons donc favorablement le fait que la Commission souhaite évaluer, avec les Etats membres, l’efficacité du fonctionnement de Schengen plutôt que de s’orienter vers un démantèlement de cet accord.Réintroduire des contrôles aux frontières minerait non seulement l’esprit européen, mais serait également une très mauvaise réaction face aux mouvements d’émancipation démocratique au Sud. La Commission a raison de considérer que la décision, même temporaire, de réintroduire des contrôles aux frontières devrait être réservée à des circonstances exceptionnelles et provisoires.Cependant, la communication de la Commission n’apporte aucune perspective durable quant à une conception renouvelée des politiques de mobilité entre les deux rives de la Méditerranée susceptible de prendre en compte les intérêts réciproques des populations et la nouvelle donne politique au Sud.Il est plus que douteux que cette tentative de réponse européenne suffise à endiguer la pente populiste que certains Etats membres souhaitent imposer aux politiques migratoires européennes.\ » …

  17. Migrants tunisiens : l’expulsion du 51 avenue Simon Bolivar était inacceptable, leur arrestation est indigne

    Alerte de Cécile Duflot à la menace en cours de reconduites à la frontières de dizaines de réfugiés tunisiens suite à l’expulsion du 51, avenue Simon Bolivar L’expulsion cette après-midi des migrants tunisiens, réfugiés temporairement au 51, avenue Simon Bolivar, à la demande de la Ville de Paris est inacceptable pour Europe Ecologie – Les Verts. Depuis plusieurs jours, les écologistes réclament un hébergement et des conditions d’accueil dignes pour ces migrants tunisiens, affamés et pour certains d’entre eux en mauvaise santé. Si le lieu où s’étaient réfugiés les migrants tunisiens au 51, avenue Bolivar ne remplissait pas les conditions d’accueil et de salubrité nécessaires, il était de la responsabilité de la Ville de Paris en lien avec les collectivités voisines de fournir un hébergement digne. L’expulsion de cette après-midi est inacceptable quant au devoir d’hospitalité mais surtout risque de conduire à leur rétention administrative alors même qu’ils disposent d’un titre de séjour. Il est aujourd’hui de la responsabilité des collectivités locales de reloger ces réfugiés tunisiens et d’apporter des solutions d’urgence à cette situation. Il est de la responsabilité particulière du maire de Paris de s’opposer à toute décision d’expulsion de ces personnes.Le gouvernement poursuit une politique indigne rompant avec la tradition républicaine qui a fait de la France une terre d’asile. Au-delà du discours Claude Guéant est désormais en train de mettre en place une politique qui ressemble à celle que prône le Front National. Ce mercredi soir, des rumeurs persistantes et concordantes font état d’une volonté concertée d’organiser en urgence l’expulsion groupée de ces personnes dans la soirée ou les jours qui viennent. Ce serait un acte très grave, en rupture non seulement avec les droits humains fondamentaux mais aussi avec la tradition républicaine d’hospitalité et d’asile. Le gouvernement doit fournir dans les meilleurs délais un statut temporaire de réfugié à ces migrants qui viennent d’un pays dont chacun sait qu’il est au milieu de bouleversements profonds et dont les populations du Sud particulièrement sont en situation de misère pour une partie d’entre elles. Après avoir soutenu le régime de Ben Ali jusqu’à son dernier souffle, le gouvernement français se déshonore en accueillant avec un tel mépris ces réfugiés. Une seule reconduction à la frontière ce soir et dans les jours qui viennent serait fouler aux pieds l’honneur de notre pays.Cécile DuflotSecrétaire Nationale d’Europe Ecologie – Les Verts …

  18. La mort de Ben Laden n’est pas l’épilogue de la lutte contre le terrorisme

    Communiqué de presse du 5 mai 2011 Europe Ecologie Les Verts mesure l’étendue à la fois symbolique et politique de la mort du leader d’Al Qaeda, Oussama Ben Laden, tué par un commando de l’armée américaine au Pakistan après une traque de dix ans.Pour EELV, la véritable justice aurait consisté en une arrestation et un procès de Ben Laden qui n’aura malheureusement pas lieu pour établir toutes ses responsabilités dans la mort de tant d’innocents frappés par les attentats terroristes dans le monde et dont ceux du 11 septembre 2001 restent comme emblématiques. Pour établir aussi comment l’action des Etats-Unis dans la guerre d’Afghanistan des années 1980 et dans la coopération et le soutien au régime monarchique dictatorial saoudien ont pu contribuer à l’émergence d’Al Qaeda.Incontestablement, la mort de Ben Laden constitue un apaisement pour le peuple américain et un succès pour le président Obama.L’élimination de Ben Laden ne signifie pourtant pas l’élimination du terrorisme d’Al Qaeda, moins encore celle du terrorisme, comme viennent de le montrer les évènements dramatiques de Marrakech. Elle constitue toutefois un revers pour Al Qaeda, une organisation ennemie des droits de l’Homme et de la démocratie, qui constitue un allié objectif pour tous les adeptes occidentaux d’une collaboration avec les dictatures corrompues du monde arabe, faussement considérées comme un rempart face au terrorisme, et pour les tenants d’une confrontation des civilisations, alors que le printemps des peuples arabes démontre qu’ils partagent l’aspiration universelle à la liberté, aux droits de l’Homme et à la démocratie.La mort de Ben Laden est peut-être l’épilogue des attentats du 11 septembre 2001, après l’assassinat ciblé de nombreux commanditaires, sans jugement mais elle ne constitue pas la fin du terrorisme. EELV rappelle que celle-ci doit reposer d’abord sur l’éradication des causes mêmes du fanatisme terroriste, qu’il soit religieux ou lié à la misère et désespérance sociale. Cela passe par un combat résolu pour l’accès de tous aux besoins fondamentaux, pour la redistribution des richesses, pour la régulation internationale des échanges économiques et par une lutte déterminée contre les paradis fiscaux.Europe Écologie Les VertsAttachée de presse: Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …