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Emploi et économie

Innovation, relocalisation, protection, diversification…
pour des emplois maintenant !

Europe Écologie se propose de construire une autre économie, plus responsable, qui concilie qualité de vie, respect de l’environnement et équité sociale. De l’économie marchande à la croissance du tiers secteur, du quantitatif au qualitatif, la transformation écologique de l’économie régionale permettra de répondre aux urgences écologiques et sociales, d’engager la construction d’un autre modèle de développement, avec à la clef la création de nombreux emplois.
La Région est, pour la réalisation de ce projet, un échelon essentiel : proche de ses habitant(e)s et de leurs besoins, et d’une taille suffisante pour assurer un développement économique cohérent.

Isabelle Hoellinger, chef d’entreprise.

« L’aide au développement économique est une compétence spécifique et importante de la Région. Elle doit jouer pleinement un rôle incitateur et médiateur pour réussir le changement que nous attendons
Nous revendiquons le développement d’activités locales, prenant appui sur les atouts des territoires et des Lorrain(e)s. La création d’emplois de proximité, socialement utiles et non délocalisables, favorisera les liens tout en produisant les biens essentiels.
Sans une reconversion de son économie, notre région verra ses richesses s’épuiser, son patrimoine disparaître et ses hommes et ses femmes continuer à perdre leur santé et leur emploi. Il est de notre responsabilité de contribuer au développement d’emplois solidaires et durables. »

La conversion de secteurs entiers de l'économie permet le maintien d'emplois existants tout en en créant de nouveaux.

Les  secteurs qui vont croître avec la lutte contre le changement climatique et le remplacement des énergies fossiles, la dépollution, le traitement des déchets sont plus créateurs d’emplois que les secteurs appelés à disparaître. De même, l’entretien, la réparation et le recyclage des biens produits constituent un gisement d’emplois plus important que le système du tout jetable.
Il convient de renforcer, d’animer, voire de créer les filières nécessaires à la conversion de l’économie dans tout le territoire régional. Deux exemples parmi d’autres :
• la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement doit générer la création de nombreux emplois dans le secteur du bâtiment, qui s’oriente vers les constructions basse consommation et la rénovation énergétique des logements (8 000 emplois à créer) ;
• d’importantes perspectives existent dans le domaine des énergies renouvelables (4 000 emplois à créer), en progression constante depuis 2006 : conseil, vente, installation et maintenance nécessitent une montée en charge de la formation professionnelle.

Le passé indusriel de la Lorraine pèse-t-il sur son avenir ?

Les industries lourdes (sidérurgie, chimie, production d’énergie, automobile dépendantes de grands groupes mondialisés sont en perte de vitesse depuis 20 ans. Les Lorrain(e)s ont été et sont encore très marqué(e)s par des épisodes douloureux.
La reconversion de ces secteurs menacés par l’essoufflement de notre modèle actuel est possible. Pour l’automobile, basculement vers la construction dans le domaine des transports collectifs et des véhicules à basse consommation d’énergie. Pour la chimie, montée en charge de la chimie verte et de la production de produits sanitaires bio-dégradables et inoffensifs pour la santé. La sidérurgie peut conforter son avenir avec le ferroviaire, la construction et les énergies renouvelables (grand éolien, notamment).
La Région doit exiger un effort important des entreprises et les accompagner dans la recherche et l’innovation. Les plans de relance ne changeront pas la donne, nous avons besoin de plans de transformation de l’économie.

L’économie de demain est une économie de proximité.

La crevette qui fait le tour du monde avant d’arriver dans nos assiettes, le pot de yaourt qui fait le tour d’Europe, c’est absurdement coûteux – et de toute façon condamné à terme par l’explosion programmée des prix de l’énergie. Il s’agit de privilégier les solutions adaptées aux besoins du territoire. Cette relocalisation passe par une politique de commande publique dirigée vers les entreprises régionales, par des aides aux circuits courts et parallèlement par la modernisation des infrastructures et des équipements nécessaires au marché local. Relocaliser les productions, valoriser les savoir-faire locaux (comme dans le textile) permettent de créer des emplois de manière solidaire. La Lorraine soutiendra prioritairement, par ses aides, les PME, les PMI et les TPE.

La mutation écologique de l’économie consiste à faire en sorte que l’ensemble des entreprises, des activités et des infrastructures adoptent des normes et des actions propres à réduire nettement leur empreinte écologique. Favorisons les éco-activités : fournitures non polluantes, absence ou traitement des rejets, produits peu énergivores, recyclage, limitation du transport des ressources. Cela concerne la production de biens et de services,  l’immobilier d’entreprise, les modes de travail (déplacements, télé-travail).
Les aides de la Région doivent favoriser le développement d’une économie qui respecte l’environnement et les salariés.
Cela suppose :
• d’en exclure les activités polluantes, surconsommatrices d’énergie, les entreprises qui ne respectent pas le Code du travail et la santé, ou ayant des filiales dans les paradis fiscaux...;
• d’introduire un bonus-malus écologique et social pour les prêts aux entreprises. Les entreprises écologiquement et socialement responsables verraient ainsi leurs aides majorées par la Région ;
• de réserver les subventions aux entreprises justifiant d’un surcoût lié à une démarche de progrès environnemental ou social (diminution de son empreinte carbone, amélioration des conditions de travail, démarche d’insertion, diminution de la précarité de l’emploi...).

Élisabeth Parachini, directrice d’une entreprise d’insertion, vice-présidente de l’Union régionale des entreprises d’insertion de Lorraine et du Pôle lorrain d’utilité sociale.

« Les entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) sont définies par leur statut démocratique (dans les mutuelles, le pouvoir est détenu par les sociétaires, dans les associations par les membres, et dans les coopératives par les salariés), ou par leur utilité sociale (entreprises d’insertion, du commerce équitable...). Elles investissent prioritairement dans l’humain. Le profit financier maximum et immédiat n’est pas leur affaire. Elles représentent une part non négligeable de l’activité économique de la région. L’économie sociale et solidaire ainsi que les entreprises de l’utilité sociale sont une richesse pour un territoire. »

La Région doit pouvoir choisir ses prestataires en fonction de critères environnementaux (éco-labels, agriculture biologique...) et sociaux (insertion, commerce équitable...) véritablement engageants.
La commande publique (12 % du PIB) est un levier important pour faire évoluer l’économie. Des clauses, tant sociales qu’environnementales, existent dans les marchés publics de la Région. Les élus d’Europe Écologie se battront pour les faire inclure dans tous les marchés dans lesquels des avancées sont possibles, dans le cadre du régime juridique actuel.
D’autres critères ne sont pas autorisés aujourd’hui par le Code des marchés publics : un critère CO2 (bilan carbone de la prestation) qui favoriserait une relocalisation de l’économie en incluant le coût environnemental des transports, ainsi qu’un engagement de l’entreprise à ne pas être présente ou à se retirer des paradis fiscaux.
Avec les autres régions françaises, la Lorraine exigera une réforme en ce sens.

Pour changer d’échelle, soutenir le développement et donner un nouvel élan au secteur de l’économie sociale et solidaire, Europe Écologie propose :
• de créer une « agence régionale pour le développement de l’ESS », d’organiser des assises de l’ESS en lien avec le Pôle lorrain d’utilité sociale ;
• de lancer un appel à projets, de permettre la signature de conventions avec cahier des charges précis ;
• de développer des fonds dédiés aux sociétés de capital-risque solidaire (banque d’investissement) permettant notamment la création, la reprise et la transmission d’entreprises associatives ou coopératives ;
• d’accompagner des porteurs de projets, de créer des couveuses, d’ouvrir des dispositifs de formation, de soutenir la professionnalisation et la valorisation des dirigeants.

Tourisme

En Lorraine, le tourisme représente plus de 20 000 emplois directs et indirects, non délocalisables, que nous nous devons de conforter et développer. Notre région dispose de nombreux atouts naturels et culturels sur lesquels s’appuyer. Pour cela, ayons une politique de mise en valeur, de développement et de protection de nos grands sites patrimoniaux, dans des projets de territoire, ce qui renforcera l’image et l’attractivité de la Lorraine. Privilégions, notamment dans le massif vosgien et conformément au schéma interrégional adopté en 2007, le développement d’un tourisme de qualité, durant les quatre saisons, diversifié et respectueux de l’environnement.

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