Les richesses locales au service 
de l’unité et du rayonnement de la Lorraine

Notre vision de l’écologie suppose la mise en cohérence des politiques publiques sur le territoire, aux trois échelles : régionale, européenne et internationale.
Le bassin de vie est l’unité de base pertinente de l’aménagement pour concevoir un développement harmonieux et solidaire entre nos territoires, pour les rendre plus autonomes.
Il faut développer les collaborations interrégionales dans un esprit de développement solidaire et soutenable.

Christine L’Heureux, chargée de mission insertion, présidente du Conseil de développement du Pays de la Déodatie.

« L’équité territoriale est une priorité. Les grands pôles urbains remplissent un rôle évident, nécessaire et indispensable dans l’espace régional. Mais il faut veiller à sortir des logiques de ségrégation, de concentration des précarités ici et des richesses là, pour établir un équilibre entre les territoires, Le potentiel humain de nos territoires est trop souvent négligé, gaspillé, épuisé, par un modèle de développement qui préfère la concentration et la concurrence à la répartition et à la cohérence. Il s’agit de permettre à chacun(e), au plus près de chez lui, d’accéder aux transports, à la formation, à l’énergie, à l’alimentation, à la communication, aux services... Il faut cultiver les liens humains, culturels, universitaires, économiques qui nous relient à d’autres régions en France, en Europe et dans le monde, pour éviter les délocalisations économiques et s migrations forcées. »

Solidarité entre les territoires lorrains

Le développement territorial ne se décrète pas d’en haut : il s’appuie sur les forces vives connues ou cachées qu’il faut impérativement soutenir.
• Pour rétablir les équilibres entre les territoires, nous engagerons des contrats pluriannuels en faveur des territoires les plus fragiles, avec des subventions accrues.
• Nous conditionnerons les aides du conseil régional à la prise en compte effective des critères du développement durable (clauses sociales et environnementales, très haute performance énergétique).
• Nous prendrons des initiatives fortes en faveur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et du télé-travail.
• Nous engagerons un dialogue actif avec les communes, les communautés de communes et les départements, pour préserver les espaces agricoles, naturels et forestiers, contre les infrastructures et l’étalement urbain.
• Nous soutiendrons toutes les initiatives locales en faveur des services publics et des services d’intérêt général (pour les personnes âgées et la petite enfance, notamment).
• Nous développerons partout en Lorraine les « plans climat territoriaux » et les plans locaux en faveur de la biodiversité.
• Nous créerons un « centre régional de l’information géographique », outil nécessaire à la mutualisation des connaissances.

Solidarité avec les régions voisines

• En 2011, faisons de la présidence lorraine de la Grande Région, avec nos voisins de Wallonie, du Luxembourg, de la Sarre, de la Rhénanie Palatinat, l’année du développement durable et de la biodiversité. Favorisons les échanges de savoir-faire.
• Avec nos voisins du Grand Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, organisons le déplacement des personnes et des marchandises.
• Systématisons le bilinguisme (français-allemand), voire le trilinguisme, dans la communication publique (transports, tourisme...).
• Facilitons les initiatives transfrontalières à partir du lancement d’appels à projet.

Solidarité avec les territoires lointains

La Lorraine prendra sa part au remboursement de la dette écologique et climatique envers les pays du Sud, à travers des programmes de coopération décentralisée :
• développons les stages pour les jeunes et les adultes à tous les niveaux chez nos partenaires ;
• soutenons les actions des Lorrain(e)s (ONG, associations de migrants, universités communes, communautés de communes...) qui collaborent avec des partenaires au Sud et mutualisons les expériences ;
• sensibilisons les jeunes Lorrain(e)s aux autres cultures par les échanges scolaires ,les chantiers de jeunes, l’envoi des volontaires... ;
• engageons une vraie coopération décentralisée avec quelques régions au Sud et une vraie solidarité internationale avec 1 % du budget.
Agissons pour une autre mondialisation !