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L’Indépendant

Europe Ecologie prépare 2012

L'Independant, édition du 6 mai 2010

Europe Ecologie prépare 2012 Languedoc-Roussillon. En région, rendez-vous est donné aux adhérents et aux sympathisants d'Europe Ecologie samedi 8 mai au domaine de la Pompignane à Montpellier. Le lieu même qui avait vu l'échec des négociations avec le parti socialiste avant le premier tour des élections régionales... Un échec que Jean-Louis Roumégas alors tête de liste voudrait oublier préférant parler de "succès national aux régionales comme aux Européennes d'ailleurs".
Et c'est en surfant sur cette vague qu'Europe Ecologie compte lancer la convention régionale de
samedi. "Un processus a démarré, nous allons construire une maison commune dont nous devons poser les bases au cours de cette journée de travail" reprend l'élu Vert. En ligne de mire : l'élection présidentielle de 2012. A Montpellier, comme dans toutes les régions, Europe Ecologie va donc d'abord se pencher sur ses statuts avant de discuter d'une éventuelle alliance avec la gauche et de l'opportunité de présenter un candidat commun.
Une campagne d'adhésions. Le rassemblement des régionales deviendra-t-il un parti, une fédération ou prendra-t-il la forme d'une coopérative ? "Nous allons en débattre", assure Jean-Louis Roumégas. En guest-star de la journée de samedi, José Bové pour les débats et la banda "Los Romegaïres" pour le côté festif... Les résultats des ateliers seront ensuite collectés et, de nouveau, discutés lors de la convention nationale qui aura lieu le 5 juin à Nantes. Enfin les "assises de l'écologie politiques" prévues à l'automne devraient conclure ces consultations et aboutir à des conclusions concrètes.
Parallèlement à ce travail de fond, Europe Ecologie lance une grande campagne d'adhésion "de 10 à 20 euros selon les revenus" précise l'élu vert montpelliérain. Tous les nouveaux sympathisants qui souhaitent se joindre aux débats de samedi devront donc adhérer. A l'heure actuelle, Jean-Louis Roumégas estime qu'"Europe Ecologie Languedoc-Roussillon compte quelque 1 200 adhérents".


Europe Ecologie, "Faire de la politique autrement"

L'Independant Pays Catalan 7 mai 2010

En rassemblant toutes les mouvances écologistes, Europe Ecologie (EE) convainc de plus en plus. Comme en témoignent les 14 000 voix obtenues dans les P-O aux dernières élections régionales. Il est donc temps de "construire l’avenir et de prendre en compte l’alternative écologique" selon Agnès Langevine qui fut tête de liste EE aux régionales. Alors que s’ouvrent les assises d’Europe Ecologie -afin de créer un nouveau parti unifié avant la fin de l’année- tous les sympathisants sont invités à proposer des idées via le site internet. Dans
le département, cette dynamique se traduit par la création de six comités locaux : Aspres, Albères, Côte Vermeille, Conflent, Salanque, Perpignan - agglomération. Agnès Langevine, Katia Mingo, Franck Huette ou encore Pere Manzanares, représentants du mouvement en "Pays catalan", invitent toutes les personnes "préoccupées par l’urgence écologique et souhaitant faire de la politique autrement", à les rejoindre.

Europe Ecologie et la catalanité

L'indépendant - Edition du 04 mars

<balise_article_texte>Europe Ecologie et la catalanité Hier, le tête de liste aux régionales Europe Ecologie, Jean-Louis Roumégas, était à Perpignan. Il était reçu à la Maison de la catalanité (université) par le responsable de la structure, Joan Peytavi, et par Alà Baylac-Ferrer. Jean-Louis Roumégas était accompagné d'Agnès Langevine, tête de liste départementale, de Pere Manzanares, de Katia Mingo et de Joan Ridaura. Le thème de la rencontre, on s'en doute, était la catalanité. Ou plutôt, les ambitions de la liste Europe Ecologie pour les langues régionales, catalan et occitan. C'est Pere Manzana

qui a décliné le programme d'action, dont il faut essentiellement retenir une politique très volontariste pour tout ce qui relève des compétences de la région, notamment en matière d'enseignement, et d'une "pression" auprès du gouvernement pour l'amener à une meilleure considération des besoins nécessaires à la promotion du catalan. "Il faudra actionner des leviers", déclarait Pere Manzanares, et contractualiser par des conventions avec l'Etat les moyens en matière d'enseignement et de culture. Pour Jean-Louis Roumégas, la défense de l'occitan et du catalan est une façon de "valoriser les différences, une évolution des mentalités, un mouvement de fond qui traverse la société". La liste Europe Ecologie entend également développer le temps d'antenne (aujourd'hui jugé "ridicule") de la radio et de la télévision publique, afin "d'immerger le territoire par des présences multiples et variées de la langue catalane". Les colistiers d'Europe Ecologie étaient rejoints à la Maison de la catalanité par des homologues occitans.
</balise_article_texte>

J.C.

Roumégas, dans le vert du temps

L'Indépendant - Edition du 02 mars 2010

Le leader Vert, qui se rêvait océanographe, est comme un poisson dans les eaux plutôt troubles de la politique. Porté par la vague Europe Ecologie qu’il pense irrésistible, il espère bien faire trembler le colosse Frêche, comme en 2001 à Montpellier.

Il aime Cousteau et aurait voulu être océanographe. Sûrement pas les réminiscences d’une certaine traversée en bateau : Jean-Louis Roumégas, né en Algerie il y a 47ans, n’a que six mois quand sa famille est rapatriée en France.
La côte catalane, en revanche, n’est pas étrangère à cet amour du Grand Bleu que confesse le leader Vert. Après des escales en Corse – dont sa mère est originaire – et à Béziers – "Roumégas, c’est biterrois" – Jean-Louis débarque avec les siens dans les P.-O. A Toulouges d’abord, puis à Cabestany, où ses parents résident encore.

Plein air
"Mer et montagne", comme dirait un bon slogan d’aqui : voilà ce que le candidat retient de cette en- fance catalane. "On partait à deux à vélo jusqu’à la plage (il a un frère jumeau, NDLR), avec palmes et masques. J’aimais aussi la montagne, en particulier les Bouillouses ou le col de la Massane, qui reste un endroit fétiche pour moi", détaille Jean-Louis Roumégas.
Les nuits à scruter les belles étoiles, les plongées dans le monde du silence, ont peut-être amené leur pierre au caractère "placide", "contemplatif" que lui attribue son directeur de campagne, Ma- nu Reynaud. Cette enfance en plein air lui a sans doute aussi fabriqué une certaine "fibre" écolo, même s’il n’est pas du genre baba qui confectionne son compost, mais plutôt bobo qui s’évertue à bien trier ses poubelles. Une chose est sûre, son goût pour la politique ne lui vient pas de son environnement familial. Ses parents "déracinés" ont au contraire un certain "dégoût" pour la chose. Un jour pourtant, Jean-Louis Roumégas, qui rêvait d’explorer la splendeur des océans, a finale- ment plongé tête la première dans les eaux souvent troubles de la politique, où il semble désor- mais aussi à l’aise qu’un poisson.

Le plongeon
Nous sommes en 1992 à Mont- pellier, où Jean-Louis Roumégas est installé depuis la fac. Il est instit, mais sans vocation, très honnêtement : il a surtout choisi ce mé- tier afin de "rester dans la région", dont il ne voulait pas partir "pour des raisons personnelles". Sa pas- sion à lui, c’est la philo. L’immer- sion dans les livres, dans Politis ou le Monde Diplo. "C’était intellectuellement passionnant. Mais il n’y a pas d’implication avec la réali- té, et cela finit par tourner à vide". Pour être en prise avec le réel, Jean-Louis Roumégas choisit d’abord de militer pour les prison- niers d’Hassan II, au Maroc, à la Maison du Tiers-monde de Montpellier.
C’est là que se tient, en 1992, la réunion des Verts qui lui servira de déclic. A l’époque, il y a le feu chez les écolos, en plein déchirement "waechtérien". Certains virent à droite, d’autres veulent barrer à gauche. Par exemple Michèle Comps, aujourd’hui conseillère régionale sortante. "Je me souviens très bien de la scène. Jean-Louis s’est levé, sans hésiter, et nous a dit qu’il était prêt à se battre avec nous", dit celle qui fut l’une des "marraines" de "Jean-Louis". L’ascension est fulgurante : deux ans après, Roumégas est secrétaire régional des Verts. "Ça s’est fait naturellement", dit-il modestement.

Un gros requin Il n’est pas peu fier, en revanche, de raconter son grand fait d’arme électoral : les municipales de 2001 à Montpellier. Dans ce monde de requins, il va se frotter à un spécimen numéro un : l’inévitable Georges Frêche. Et le petit Poucet Vert fait plus que chatouiller les pieds de l’ogre socialiste : avec 12,5 % des voix au 1er tour – "un tremblement de terre pour Mont- pellier"- il le pousse à lui déblayer 12 places sur sa liste en vue du se- cond tour. Roumégas répète volontiers ce que lui a dit Frêche, à l’issue des "30 heures de négociations" : "Vous ne m’empêcherez pas de vous combattre, car vous êtes dangereux". Plus tard, alors que la guerre de tranchée sévit au sein de la majorité municipale – "Ça été le moment le plus dur, un rapport de force permanent. On gardait notre liberté de vote, et il ne le supportait pas", assure l’écologiste – Frêche aura pour Roumégas une image beaucoup plus en-des- sous de la ceinture : "Roumégas, je le tiens pas les couilles et il va les avaler"... "Ce n’est toujours pas fait", croit bon de préciser, avec son sourire impeccable, le leader d’Europe Ecologie. Il l’assure cependant : il n’a "pas de haine" contre le président de Région, qui l’a "même fait marrer quelques fois". "Mais la politique doit élever les gens, ajoute-t-il, et je combats son cynisme, son machiavélisme à deux balles".
Voilà donc Roumégas lancé à l’abordage de la région, prêt à ras- sembler des courants très divers : "Je ne suis pas un sectaire mais un pragmatique. J’ai des convictions mais sans être dans l’idéologie". Le candidat compte aussi sur une vague qu’il pense irrésistible : celle d’Europe Ecologie. Qui peut tout aussi bien se briser misérablement sur les rives du Lez.
Myriam Galy

Bio Express
Etat civil. Né le 6 juin 1962 à Alger d’un père pied-noir et d’une mère corse. Vit maritalement. Une fille de 18 ans, née d’une précédente union.
Profession. Instituteur. Après le bac au lycée Lurçat de Perpignan et une licence de philo à l’Université Paul Valéry de Montpellier, fait l’Ecole normale. En début d’année, il enseignait en Rased (aide aux élèves en difficulté).
Parcours politique. 1992 : entre chez les Verts. 2001 : tête de liste aux municipales de Montpellier (12,5 %). Devient adjoint de Georges Frêche. Depuis 2008, conseiller municipal à Montpellier. Mars 2010 : chef de file régional d’Europe Ecologie.

La question qui fâche

Si le 2nd tour de l’élection régionale oppose Frêche à Couderc (UMP), quelle sera votre consigne de vote ?

(Il rit) "Mais pourquoi faudrait-il choisir entre la peste et le choléra ? Pourquoi un tel cauchemar se produirait-il? (Plus sérieux). En vérité, c’est une hypothèse que je ne peux pas imaginer. Vous verrez qu’à l’issue de la campagne, nous serons bien au-dessus des prévisions des sondages et que nous serons présents au se- cond tour. Nous avons toujours progressé".

Déclinaisons en vert autour du programme d’Europe écologie

L'Indépendant - dimanche 28 février 2010


La tête de liste régionale Jean-Louis Roumégas était vendredi à Perpignan, pour dévoiler le programme du rassemblement écologiste en région et en développer les axes forts pour les P.-O.

Il n’y a pas loin de l’écologie à l’économie. Et, dans une région "passée dernière en terme de PIB par habitant", "championne des minima sociaux" et classée parmi celles au "plus fort taux de pauvre- té", il semble logique qu’Europe écologie s’affranchisse de la caution verte, désormais intrinsèquement liée à son identité, pour étoffer dans son programme l’action économique. Et pour y parvenir, Europe écologie s’appuie sur trois grands principes, que déclinait vendredi Jean-Louis Roumégas : la relocalisation de l’économie, l’économie de l’innovation et de la recherche, et l’économie de la coopération. Des principes que le rassemblement compte bien appliquer à tous les secteurs importants de la région : la maîtrise des énergies renouvelables, l’agriculture, la pêche, le tourisme, le transport... Mais, concrètement, qu’a prévu Europe écologie pour relan- cer l’économie des Pyrénées- Orientales, frappées plus durement encore par la crise et le chômage ? "En nous appuyant sur le pôle Derbi, nous voulons faire émerger un centre de formation pour l’éco-construction ; car aujourd’hui, seuls 5% des ouvriers et des artisans ont bénéficié d’une formation basse consommation", détaillait Agnès Langevine, tête de liste départementale.

Création d’un Parc naturel des Albères Le développement du fret ferroviaire, avec un objectif de 30 %, est également mis en avant, tout comme le renouveau de Port- Vendres en se basant sur les activi- tés de carénage, de plaisance et de pêche artisanale. "Il faut arrêter de mettre en concurrence les différents ports de la région et travailler en coopération !" Une coopération qui vaut aussi pour la Catalogne-Sud. Et à ce titre, le colistier d’Agnès Langevine, Pere Manza- nares, l’affirmait avec fierté : "La présence catalane dans cette liste n’est pas un gadget, comme en at- testent les soutiens d’Adrienne Ca- zeilles, de Pere Verdaguer et de Lluís Llach ! Pour l’instant, on en est au stade de l’affichage : Perpignan la Catalane pour les uns, l’Accent catalan de la république française pour les autres... Mais la langue est un véritable outil, un vecteur qu’il faut développer". Côté transfrontalier, Europe écologie prévoit aussi la création d’un Parc naturel régional des Albères, adossé au parc naturel marin qui doit voir le jour l’été prochain. L’avenir du lycée climatique de Font-Romeu a aussi été étudié, avec rénovation du bâtiment, "véritable passoire énergétique", et envergure internationale à la clef.
Aéroport : "En finir avec la chimère" Et puisqu’on en est à parler éduca- tion, quel projet pour l’université de Perpignan ? "En l’Etat, le plan campus ne va bénéficier qu’à Mont- pellier. Nous, nous allons faire en sorte de répartir les budgets entre Nîmes et Perpignan". Enfin, en ce qui concerne l’avenir incertain de l’aéroport de La Llabanère, Europe Ecologie propose d’en finir avec la langue de bois : "Faire croire qu’on va encore pouvoir réinstaller des lignes intérieures entre Paris et Perpignan, c’est une chimère. Développer les vols internationaux, oui, et pourquoi pas en coopération avec Gérone ; mais pour les liaisons intérieures nous préférons favoriser la ligne à grande vitesse, qui mettra Paris à 4 heures de Perpignan, en instaurant des tarifs familiaux. Et puis, le train, c’est plus écologique que l’avion". Retour aux fondamentaux.
B. G.

"La Côte Vermeille: futur terroir d’activités durables"

Edition du 27 février 2010

Jean-Louis Roumégas d’Europe Ecologie propose la reconversion écologique de l’économie. "Port-Vendres a tous les atouts pour développer notre projet".

Les petites phrases, les chamailleries au sein du Parti socialiste ont pris les devants de la scène politique, reléguant trop souvent au second plan ce qui intéresse réellement la population. Pour Europe Ecologie, il est temps de revenir aux débats de fond. Jean-Louis Roumégas, tête de liste régionale et Agnès Langevine, tête de liste des P.O., l’ont fait jeudi soir, lors de la réunion publique organisée à Port-Vendres.
Pourquoi à Port-Vendres ? Parce que justement il s’agit d’une commune "exemplaire pour une recon- version écologique du bassin de vie et d’emplois", explique Agnès Langevine. "Port-Vendres a perdu 28 % de ses habitants au cours des cinq dernières années et 17 % de sa population active est au chômage. Un contexte difficile auquel s’ajou- tent la crise du secteur de la pêche et le dossier contesté et contestable du 3e quai". La tête de liste départementale insiste : "Notre terroir est symptomatique d’un pays qui n’anticipe pas les changements que nous sommes en train de vivre". Pour sortir de cette impasse, Europe Ecologie propose la reconversion écologique de l’économie, avec un programme qui s’ar- ticule autour de quatre grands axes. Pour résoudre la crise, les Verts misent sur la "relocalisation de l’économie". Exemple : "La population locale augmente, la production de fruits et légumes diminue (-50 % dans les P.-O.). Il faut relancer la production locale", souligne Jean-Louis Roumégas. Et l’occasion pour lui d’aborder la marque Sud de France. "Elle doit être exclusivement réservée aux producteurs locaux, ce qui n’est pas le cas actuellement".
Europe Ecologie insiste également sur l’importance de réduire la facture énergétique. "Le grand chantier de rénovation thermique de l’habitat doit être l’occasion de structurer une filière génératrice d’emplois et d’innovation. Nous accompagnerons la rénovation de 50 000 logements (...) et lancerons un programme ambitieux de recherche et de production d’énergies renouvelables." Autre point important : la réorganisation des transports : "Pour améliorer la mobilité des voyageurs, 300 M d’euros seront consacrés au développement des lignes régionales. De plus, le ferroutage depuis Perpignan n’absorbe que 40 camions / jour, sur un trafic de plus de 17 000 camions / jour sur l’A9. Il faut multiplier par 10 la part du fret sur le rail". En ce qui concerne la préser- vation de l’environnement et la qualité de vie, le parti veut mettre en place un plan régional écologique de la pêche et du tourisme littoral et soutiendra la création du Parc naturel marin de la Côte Vermeille.

Jennifer Pasero

Europe Ecologie et Cap 21 voient l'avenir en vert

Carcassonne - Edition du 19.02.2010

Fort de son succès aux Européennes, "Europe Ecologie" a été rejoint par les Verts et Cap 21, dont la présidente, Corinne Lepage, animait un meeting à Carcassonne, hier soir .
L es écologistes venus écouter Corinne Lepage ont dû prendre leur mal en patience, hier soir. La présidente du parti écologiste Cap 21, qui est aussi avocate, était retenue par un procès à Pau où elle défendait des militants de la Confédération paysanne. Une bonne cause, aux yeux de ce public vert.
En son absence, c'est Georges Fandos, délégué régional Cap 21 et déçu du Modem, qui a expliqué les raisons du ralliement de Cap 21 à la liste Europe Ecologie pour les élections régionales. "Nous sommes des militants de l'écologie politique, a-t-il expliqué. Nous

avons mené bataille pendant dix ans contre le projet de station touristique à l'embouchure de l'Aude".
Un cursus qui a de quoi séduire Jean-Louis Roumégas, tête de liste d'Europe Ecologie : "Après l'échec du Grenelle de l'Environnement, il faut que tous les écologistes se rassemblent pour proposer une alternative fiable aux politiques traditionnelles", a-t-il rappelé.

Sur le terrain, le rassemblement s'opère autour de quelques thèmes fédérateurs : "Maintenir l'emploi agricole par le bio, la qualité et les circuits courts ; aider une viticulture écologiquement responsable ; tendre vers l'autonomie énergétique".
Dans l'Aude, c'est un viticulteur, Pascal Frissant, qui sera tête de liste. "80 % de notre viticulture est en difficulté. Et on nous suggère de produire plus et de s'aligner sur les prix du marché. Mais la seule issue possible, c'est de reconvertir notre agriculture et de l'affranchir de la chimie. Cela passe par des aides de la Région".

Si Europe Ecologie n'a pas fait alliance avec la liste PS d'Hélène Mandroux, l'union pour le second tour reste probable. "On fera une coalition pour changer la politique régionale, conclut Georges Fandos. Dans l'Aude, même les opposants à Georges Frêche se sont rangés derrière lui. C'est un système clientéliste qui n'a rien à voir avec les valeurs socialistes".

Roumégas : "Des Verts et des divers

L'indépendant - Edition du 15 février

Languedoc-Roussillon. Composée pour moitié de Verts, la liste "Europe Ecologie" est le fruit d'un "large rassemblement de personnes qui ne se retrouvaient plus dans les partis politiques". Son leader régional compte rassembler entre 15 et 20 % des voix.

A l'heure de la photo de famille devan t l'hôtel de région et "parce qu'ils le valent bien", ainsi que l'estime leur chef de file régional Jean-Louis Roumégas, les candidats d'Europe Ecologie ont tombé la veste hier matin malgré un petit 4 °C au thermomètre... "Et aussi pour montrer à nos amis parisiens qu'en Languedoc-Roussillon, il fait toujours beau", reprend Manu Reynaud, une des chevilles ouvrières de la liste à l'attention des caméras de Canal Plus.
En ce dimanche de Saint-Valentin et après une semaine tendue autour des négociations avec Hélène Mandroux,
c'est en toute décontraction qu'Europe Ecologie présentait donc sa liste sur l'esplanade de l'Europe.

"Projet et rassemblement" "Nos deux maîtres mots sont projet et rassemblement", expliquait Jean-Louis Roumégas. "1 200 personnes ont travaillé depuis six mois à l'élaboration de ce projet". Si près de la moitié des membres qui composent la liste sont des Verts, le reste des troupes est composé de "divers" parmi lesquels des personnes issues des formations politiques (Cap 21, Nouvelle Gauche, Gauche Alternative, Païs Nostre, catalanistes), et d'associations. "Europe Ecologie a su aller chercher des forces vives qui ne se retrouvaient plus dans les partis politiques traditionnels", souligne le tête de liste régional qui ne cache pas compter "sur 15 à 20 % des voix au premier tour".

Si les négociations avec le PS n'ont pas abouti, pas question pour lui de continuer à polémiquer sur les raisons de cet échec. "Les perspectives de rassemblement au second tour restent crédibles, y compris avec le Front de Gauche".
En nommant trois femmes têtes de liste départementales, Europe Ecologie compte se démarquer et la "parité sera assurée dans les exécutifs", souligne Jean-Louis Roumégas avant d'assurer qu'"Europe Ecologie ne demandera pas aux femmes de ne s'occuper que des crèches".

Dans l'Aude, une surprise de taille avec le retour en première ligne de Maryse Arditi (lire ci-contre), juste derrière le "truculent poète de la vigne et du vin", Pascal Frissant. Dans les Pyrénées-Orientales, c'est à la quatrième place que se trouve l'invité surprise : Marcel Fourcade... Hier d'ailleurs, le père des deux biathlètes était à Vancouver. Avant la campagne électorale, c'est une autre épreuve qui l'attendait, hier soir.

Estelle Devic

Europe Ecologie organise un forum viticole

L'indépendant Carcassonne - Edition du 25 01 2010

Jean-Louis Roumégas, tête de liste du Languedoc-Roussillon, était présent à La Caunette, afin de participer aux échanges sur la ligne de conduite à adopter.En pleine campagne des régionales, le parti Europe Ecologie organisait samedi 23 janvier dernier à L'Ostal de La Caunette, un forum viticole. Pour notre région, engluée dans la crise avant même d'avoir connu les méandres de la faillite économique de 2009, une telle rencontre était l'occasion de réfléchir aux améliorations possibles. Pour cela, le parti surprise des élections européennes a réuni des acteurs locaux, dont País Nòstre, ou encore le SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique). La matinée de débat a été animée par Jean-Baptiste Labadie, viticulteur à Laure-Minervois et par Pascal Frissant, viticulteur à La Caunette et candidat d'Europe Ecologie. Entre 60 et 80 personnes ont assisté et participé aux échanges, parfois vifs, avant de se réunir autour d'une paella arrosée de vins locaux.

Dans le sillage des animateurs du forum, des idées ont été lancées afin d'envisager une sortie de crise. Ainsi, outre l'habituelle action syndicale, les échanges se sont concentrés sur la diversification des activités du viticulteur : création de chambres d'hôtes, oeno-tourisme, en prenant toutefois garde à ce que le chiffre d'affaire viticole reste toujours majoritaire pour ne pas perdre le statut de viticulteur. Dans le sillage de ces pistes, c'est un besoin de construire une relation forte avec les universités, la recherche, et d'autres acteurs du marché afin de générer l'innovation, et de renforcer la force de lobbying de la région qui a été dégagée. Enfin, un consensus a été trouvé sur le besoin de"restaurer la démocratie dans la filière, pour en finir avec le totalitarisme bureaucratique de l'interprofession. La définition du vin qui a été obtenue en 1907 , affirme Pascal Frissant, doit être une ligne blanche à ne pas dépasser. Il nous faut aujourd'hui recréer l'imaginaire du vin pour retrouver une consommation responsable".

Culture et Histoire

"Les viticulteurs doivent prendre conscience de leur identité, afin de la valoriser, et de trouver des nouveaux marchés, à l'instar des Catalans qui exportent leur culture sous ce label avec un certain succès" explique Jean-Pierre Laval, président de País Nòstre. C'est pourquoi le mouvement occitan, qui se revendique moderne, citoyen et humaniste, va créer une fondation occitane dont l'objectif sera d'organiser et de valoriser ce mouvement identitaire. Pour bien imager son propos, et se dégager de tout prosélytisme, il raconte la visite d'importateurs Australiens, venus visiter les vignobles et caves du Narbonnais. Après avoir terminé le tour officiel, les hôtes languedociens, fiers de leur patrimoine, ont emmené leurs invités dans différents châteaux cathares et sur le tracé de la Via Domitia. C'est à cette occasion que les nouveaux venus dans la culture viticole ont eu une réflexion qui, pour Jean-Pierre Laval, devrait être le fer de lance de notre région :"En Australie nous avons la technologie, nous avons le savoir et tout ce qui est nécessaire à l'élaboration du vin. Ce que nous n'aurons jamais, c'est la possibilité de terminer une visite de nos vignobles en montrant une route sur laquelle passaient déjà il y a 2000 ans des chariots qui transportaient du vin".

Germain Cauffopé

Le développement durable pour créer des emplois

l'Indépendant - Edition du vendredi 22 janvier 2010

Tête de liste d'Europe Ecologie, J.-Louis Roumégas déplore un mauvais bilan "écolo" de la Région. En favorisant les énergies renouvelables, il veut booster le marché du travail.

Entre les parachutages et la nécessité d'intégrer à des places convenables tous les acteurs du rassemblement Europe Ecologie, vous semblez peiner à organiser vos listes notamment dans l'Aude et le Gard. Où en êtes-vous ?

Nous rencontrons effectivement des difficultés bien naturelles. Il faut gérer les ambitions légitimes des uns et des autres mais il n'y a pas péril en la demeure. La liste sera composée pour moitié de militants Verts. Nous avons encore quelques arbitrages internes à régler avant le bureau national de vendredi (aujourd'hui, Ndlr)

Le rassemblement n'est donc pas facile à organiser ?
Chez nous on discute beaucoup, c'est de cette façon que l'on arrive à créer un vrai projet collectif. "Eco région" fédère de nombreuses forces. 1 200 personnes ont rejoint le rassemblement, auxquelles il faut ajouter les 800 militants Vert.

Vous avez lancé votre campagne en vous opposant ouvertement à Georges Frêche. Quel regard portez-vous sur son bilan ?

Il faut absolument distinguer le bilan personnel et le bilan du conseil régional. Le premier est mauvais, tandis que celui de l'équipe est mitigé.

Parlons donc d'abord du bilan personnel...
En 2004, Georges Frêche avait remporté la région avec une liste "Union toute" qui rassemblait le PS, le PC et les Verts. Aujourd'hui, il est fâché avec tout le monde à cause de ses méthodes insupportables.

Et en ce qui concerne le travail de l'équipe ?
L'échec fondamental du bilan global, c'est le commerce et l'emploi. Le chômage augmente, le PIB par habitant recule... C'est d'autant plus criant que Georges Frêche avait promis de hisser la région au 4 e rang national dans ce domaine et que nous sommes toujours en queue de peloton. En matière d'aménagement du territoire, ce n'est pas bon non plus. Sa vision assumée du développement de la mégalopole de Montpellier pour tirer l'économie régionale n'a pas porté ses fruits.

Que pensez-vous de son bilan "écologique" ?

L'Agenda 21 qu'il a mis en place est creux. Il n'y a pas eu de vision d'ensemble de l'écologie. Les nouveaux lycées n'ont pas été construits selon les normes HQE (haute qualité environnementale). Celui de Font-Romeu est toujours un gouffre énergétique. Les factures de chauffage en hiver pèsent lourd alors que l'établissement est à côté d'Odeillo et de Thémis. La région est à la traîne en matière de production d'énergies renouvelables alors qu'elle dispose d'un potentiel énorme.

Que proposez-vous pour changer les choses ?
Il faut une véritable politique de rénovation et d'isolation de l'habitat qui permettra de créer des emplois. Nous mettrons d'ailleurs en place une cellule "énergie renouvelable" à la Région qui sera chargée de donner un appui technique aux porteurs de projets. Dans le secteur de la formation où Maryse Arditi, qui nous a rejoints, a réalisé un travail formidable, on peut encore en faire davantage. On doit former les jeunes à des métiers d'avenir notamment dans l'artisanat lié aux énergies renouvelables. Ensuite, il faut développer des SCIC (Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif) dans ce domaine des énergies renouvelables et favoriser les projets à taille humaine qui respecteront les paysages.

Justement, quel avenir pour l'agriculture ?
De l'argent a été dépensé en soutien à la viticulture, sans résultat. Il faut absolument travailler sur la notoriété de nos produits, notamment les vins.

N'est-ce pas la fonction de "Sud de France"?

Ce n'est pas avec un nom si large que l'on bâtit une notoriété pour les produits du Languedoc. Le sud de la France, c'est aussi bien Bordeaux que Nice, Marseille ou Montpellier. Il faut défendre nos savoir-faire et la qualité de nos produits. Pour le vin, il faut développer sa valeur culturelle... Enfin, pour soutenir les agriculteurs, la région doit mener une politique foncière appropriée et favoriser les regroupements de producteurs.

Enfin, comment voulez-vous développer le tourisme ?
On constate qu'il y a une forte demande d'accueil de "tourisme vert". Les vacanciers sont à la recherche d'authenticité et veulent profiter à la fois de notre patrimoine, mais aussi de nos produits du terroir et de notre gastronomie. Nous devons offrir des prestations de qualité qui misent sur l'authenticité.

Recueilli par Estelle Devic

 

Région Ecologie : le rassemblement s’organise

L’Indépendant Perpignan - Édition du dimanche 25 octobre 2009

Vendredi, les représentants du rassemblement Europe Ecologie pour les régionales de 2010 sont venus lancer la campagne locale... et appeler les bonnes volontés citoyennes à les rejoindre.

Ils étaient tous là. Les Verts, évidemment, avec Jean-Louis Roumégas (1er Vert de la liste Régionale Europe Ecologie, porte-parole national),  Katia Mingo (secrétaire départementale et porte-parole régionale), Agnès Langevine (membre du conseil régional et 1ère Verte de la liste départementale),Silvain Pastor (conseiller régional, secrétaire départemental du Gard) et Franck Huette (porte-parole départemental et 2ème Vert de la liste départementale). Mais aussi Joan Ridaura , président de l’ERC et représentant Régions et peuples solidaires, ou encore Pascal Frissant, membre de la commission viticole de la Confédération paysanne, premiers à soutenir la liste de rassemblement...Beaucoup de monde pour lancer, localement, la campagne de Région Ecologie en vue de l’élection de mars 2010.
Le rassemblement s’élargit

"Après le succès d’Europe Ecologie en juin dernier, nous poursuivons la dynamique de rassemblement, structuré par le comité de pilotage national, expliquait Jean-Louis Roumégas. Et dans chaque région, ce sont les comités d’animation et de pilotage régionaux (CAPRE) qui se chargent de rassembler toutes les sensibilités autour des Verts : des associatifs, des altermondialistes, des mouvements régionalistes ou agricoles...  Et je peux vous dire que cette démarche est plébiscitée dans toutes les régions de France. Ceci pour contredire ceux qui pensaient que notre succès aux Européennes ne serait qu’un coup unique".

Car déjà, le rassemblement sous la bannière Europe Ecologie s’élargit. "Dans notre région, nous sommes en discussion avec Cap 21, avec les mouvances alternatives dans le Gard, avec d’ex-socialistes..."

Car les listes Région Ecologie, un nom plus adapté au scrutin de mars 2010, seront composées à parité de Verts et de non-Verts. "Y compris en tête de liste". "Localement, nous avons déjà établi des contacts avec des associations environnementales, citoyennes, des élus ou des candidats aux dernières élections municipales qui défendent des programmes proches du nôtre, à savoir les problématiques économiques, environnementales, d’aménagement du territoire... Et bien sûr, des pratiques de gouvernance un peu plus démocratiques", ajoutait Agnès Langevine. "Tout cela est très ouvert, il suffit de se reconnaître dans un projet, une démarche, un processus qui n’en est qu’à son début".
"Une proposition pour gagner"

Et si les Verts sont fébriles en Languedoc-Roussillon, c’est pour une bonne raison : fort de son score régional en juin dernier, le rassemblement Europe Ecologie s’estime en position de force. "Ceux qui sont en position de garder la Région à gauche, c’est nous" admet Sylvain Pastor. Avec l’ambition affichée d’arriver en tête au premier tour, la Région Ecologiste Languedoc-Roussillon définit déjà sa stratégie de second tour : "Partout en France, le message est clair : c’est le rassemblement de la gauche et des Ecologistes. Dans cette région également, sauf que  cela doit passer par une autre présidence. Il n’est pas question de renouveler Georges Frêche à ce poste. Mais attention : ce n’est pas un rassemblement de rejet, ce sera une proposition pour gagner".

Jean-Louis Roumégas : "nous voulons arriver en tête"

L’Indépendant - 22 octobre 2009

Désigné tête de liste par les militants Verts samedi dernier, Jean-Louis Roumégas exclut toute alliance au second tour avec une liste de gauche sur laquelle serait présent Georges Frêche. Il plaide pour un rassemblement.

Porte-parole national des Verts, ancien adjoint au maire de Montpellier (Georges Frêche puis Hélène Mandroux) et professeur d’école à mi-temps, Jean-Louis Roumegas vient d’être élu par les militants écologistes tête de liste pour les prochaines élections régionales. Cet homme discret et actif sera-t-il celui qui fera tomber Georges Frêche ? Difficile à dire. Une chose est certaine, pour lui, pas question d’accepter de travailler aux côtés du président actuel dont il conteste "les méthodes de gouvernance".

Quel est votre parcours politique ? Je militais autour des questions de solidarité internationale. J’ai rencontré les Verts lors de la mobilisation contre la première guerre du Golfe et j’ai franchi le pas en 1992 en adhérant au parti. Deux ans plus tard, j’étais secrétaire régional. Je me suis présenté en tant que tête de liste aux municipales de 2001 à Montpellier, nous avions fait 12,5 % des voix. Au second tour en 2008, nous étions déjà à 18,62 %, un des meilleurs scores en France. Plus d’un an avant les Européennes, ce résultat était déjà de bon augure.

Vous avez donc siégé aux côtés de Georges Frêche... J’étais adjoint pendant 7 ans, ma délégation concernait la ville durable. Au bout de deux ans, Georges Frêche a laissé son fauteuil à Hélène Mandroux. Heureusement, nous étions au bord de la rupture. C’était devenu impossible de travailler, nous étions tous le temps en désaccord et nous nous affrontions quotidiennement. Avec Hélène Mandroux, on peut discuter et envisager un travail en commun...

Dernièrement, elle a même émis l’hypothèse qu’un Vert puisse conduire une liste d’union de la gauche... Effectivement, elle a déclaré que "le bon candidat sera celui qui rassemble à gauche. Pourquoi pas un Vert ?". Elle va plaider auprès des instances nationales pour un rassemblement des forces de gauche...

Didier Codorniou vient d’être élu premier de socialistes. Il forme un tandem avec Georges Frêche. Forcément, ce résultat a fait des déçus. Sont-ils venus vous voir ? Certaines personnes nous ont fait signe. Quoi qu’il en soit, le mouvement que les Verts ont lancé a vocation à s’élargir. Le parti communiste et le parti de gauche sont sur les mêmes positions que nous. On discute et on se donne du temps avant de boucler la liste. Aujourd’hui, il y a une majorité de gens à gauche qui veulent qu’on y arrive et on va y arriver.

Vous pouvez battre Georges Frêche ? Nous avons la volonté d’arriver en tête et d’installer une présidence écologiste à la tête de la région si nous en avons les moyens. Le Languedoc-Roussillon est la seule région en France où le président sortant est contesté. Nous ne critiquons pas tout dans la politique régionale, mais une fois encore, c’est le mode de gouvernance qu’il faut changer. Il faut faire cesser les pratiques autoritaires. Une région doit être gouvernée dans le respect des territoires.

Receuilli par Estelle Devic

 

Europe écologie entre dans la danse pour mars 2010

L’Indépendant - Edition du 19 septembre 2009

Europe écologie l’a officialisé hier :  le mouvement présentera une liste indépendante pour le 1 er tour des élections régionales en Languedoc-Roussillon. Ce n’est pas une surprise : Europe Ecologie veut poursuivre sur la dynamique des Européennes. Dans la région, le parti avait devancé le PS (15,66 % contre 15,64 %).

La liste indépendante apparaît alors comme une évidence à ses membres. L’ambition affichée est de reproduire ce qui s’est passé en juin dernier pour être en position de force lors du second tour et surtout lors des éventuelles discussions qui auront lieu avec la liste emmenée par le PS. "Il faudra que le rassemblement de la gauche se fasse sur des bases inédites", explique Jean-Louis Roumégas, conseiller municipal de Montpellier et porte-parole national des Verts. En ajoutant rapidement : "Des bases qui excluent la reconduction du président sortant et le système qu’il a mis en place".  La position est claire, Europe Ecologie ne veut pas, pour le second tour, d’un Georges Frêche tête d’une liste rassemblant les forces de gauche. Et quant à une hypothétique tête de liste Eric Andrieu, la porte n’est pas fermée, mais elle n’est pas grande ouverte non plus. "On peut parler avec Eric Andrieu. Mais on ne peut pas faire la blanche colombe après avoir collaboré pendant cinq ans avec Georges Frêche en ayant toujours acquiessé. Mais cette hypothèse offre au moins une perspective de campagne loyale", argumente Sylvain Pastor, conseiller régional Verts.
Une liste dans les 22 régions

Un brin irrité d’entendre le nom du président sortant revenir dans les débats, Europe écologie préfère afficher son unité. Et l’unité dans la région comprend l’ensemble des Verts (qui ont voté à l’unanimité), l’ERC Catalogne Nord, Régions et peuples solidaires et des associatifs. " Tous les gens qui étaient aux Européennes sont là. Personne n’est parti. Et ça va s’élargir", annonce José Bové, eurodéputé sous l’étiquette Europe écologie.

Pour coordonner toutes ces forces, un comité national de pilotage - Europe écologie présentera dans chacune des 22 régions une liste indépendante au 1 er tour pour l’élection de mars 2010- a été créé et décliné au niveau régional. C’est ce Capre (comité d’animation et de pilotage régional du rassemblement des écologistes) qui mettra en place des groupes de travail pour arriver à un programme. Quant à l’élaboration de la liste estampillée Europe écologie, les choses devraient aller plutôt vite. Les Verts du Languedoc-Roussillon se réunissent en assemblée générale le 17 octobre pour désigner deux à quatres candiats par département. Au sein du Capre, viendra alors le travail de constitution de la liste avec toutes les autres composantes du mouvement. Un travail qui sera fait dans "le concensus et la discussion", d’après Emmanuel Reynaud, secrétaire régional des Verts

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