Le résultat du Sommet de Copenhague sur le climat est aussi désespérant que les enjeux étaient importants. La volonté affichée est de limiter le réchauffement climatique à plus de deux degrés mais aucune des mesures qui permettraient d’y parvenir n’a été prise…

Ces quinze jours de négociation n’ont pas pu déboucher sur un accord clair : ni objectifs chiffrés ni de contraintes énoncées, pas de transfert de nouvelles technologies ni moyens financiers conséquents en direction des pays du Sud.

Les dirigeants des pays riches n’ont pas eu le courage d'assumer leur échec devant les pays les plus vulnérables qui n'ont pas pris part aux discussions finales et sont partis par la petite porte. Pire : ils tentent de nous faire croire à un succès en mentant à l'opinion publique à l’aide d’un texte sans contenu. Bref, la déclaration finale de Copenhague est plus un accord pour sauver la face qu’un accord pour sauver la planète.

L’absence d’un accord mondial contraignant rend encore plus nécessaire des politiques locales ambitieuses en matière de réduction de gaz à effet de serre. Plus de la moitié des objectifs qui auraient pu (et dû) être fixés à Copenhague relèvent des compétences des collectivités territoriales. En matière de déplacements, d’aménagement du territoire, d’économie d’énergie et de promotion des énergies renouvelables, les Régions seront des acteurs-clés.

Pour leur part, les écologistes rassemblés au sein d’Europe Ecologie sont plus que jamais décidés à appliquer des politiques à la hauteur des enjeux, dès les prochaines échéances électorales de Mars 2010. Passons enfin aux actes !

Philippe HERVIEU, candidat aux élections régionales pour la Liste de rassemblement Europe Ecologie Bourgogne.