« Zéro pesticide, c’est mille fois mieux pour ma santé et pour notre planète ».
Grâce aux mesures de la loi de transition énergétique et de la loi de protection de la biodiversité, pour la première fois, la France enregistre une baisse de 14% des pesticides utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Des nouvelles mesures annoncées par Ségolène Royal, le 14 février 2017, et le lancement de la campagne « Zéro pesticide » vont permettre de poursuivre ces résultats encourageants dans la lutte contre les pesticides.
Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte interdit à l’État, aux collectivités locales et aux établissements publics, l’usage des pesticides dans les espaces verts publics et la vente en libre-service aux particuliers. Les pesticides chimiques sont désormais délivrés aux particuliers suite à un conseil personnalisé donné par un vendeur certifié.
Un guide des solutions pour les communes a été édité (ci-dessous) et Éric Alauzet l’a relayé auprès des 97 communes de la circonscription.
À compter du 1er janvier 2019, l’interdiction d’usage des pesticides sera généralisée aux particuliers. Il est donc nécessaire de faire connaître aux collectivités et aux particuliers l’interdiction actuelle et préparer l’entrée en vigueur du 1er janvier 2019.
C’est dans cette optique que l’Agence Française pour la Biodiversité, dans le cadre du volet non agricole du plan Ecophyto visant à la réduction des pesticides en lien avec le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, lancent une campagne d’information presse : « zéro pesticide, c’est mille fois mieux pour ma santé et pour notre planète ».
Après avoir enregistré une baisse de 14 % des pesticides utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs, Ségolène Royal a également réuni les parties prenantes dans la lutte contre l’usage des pesticides et a annoncé de nouvelles mesures.
Concernant les néonicotinoïdes
Lancement aujourd’hui d’une consultation du public pour la mise en œuvre d’une mesure de la loi biodiversité : interdiction des produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes et des semences traitées avec ces produits à partir du 1er septembre 2018.
Concernant l’épandage des produits phytosanitaires
Afin de rétablir rapidement une base minimale pour la campagne d’utilisation de l’année 2017, la ministre a décidé fin 2016 de :
– rétablir dans un premier temps l’arrêté ministériel annulé, en conservant une rédaction essentielle reprise dans la version antérieure ;
– lancer des travaux dans un contexte de sérénité, pour des évolutions concertées sur le moyen terme.
La ministre annonce la réunion des parties prenantes le 17 février prochain pour examiner les évolutions de l’arrêté à moyen terme, notamment sur la base des commentaires reçus pendant la consultation du public menée par la Commission européenne.
Concernant le conseil aux agriculteurs pour l’utilisation des produits phytosanitaires
Ségolène Royal lance une expérimentation de conseil indépendant du vendeur en 2017 afin d’améliorer la prévention de l’usage de produits dangereux pour la santé et l’environnement.
Quatre coopératives ont accepté de participer à l’expérimentation. Elles constitueront chacune deux panels de 4 agriculteurs (soit 8 agriculteurs par coopérative) :
– 4 agriculteurs constitueront l’échantillon témoin : agriculteurs recevant uniquement un conseil agronomique de la part de la coopérative à laquelle ils adhèrent ;
– 4 agriculteurs constitueront l’échantillon test : agriculteurs recevant un conseil agronomique de la part d’un organisme de conseil indépendant.
Dans le cadre de cette expérimentation, il est ainsi proposé d’associer 32 agriculteurs issus de 4 coopératives de typologie différentes : grandes cultures, viticulture et cultures spécialisées, de tailles différentes, dans 4 territoires (Ouest, PACA, Centre et Hauts de France).
Concernant l’accès aux données pesticides, Ségolène Royal mettra à disposition sur le site du ministère de l’Environnement les données annuelles
Selon un sondage IFOP réalisé pour l’Onema auprès d’un échantillon de 1002 personnes du 3 au 7 novembre 2016 :
– 93 % des personnes interrogées jugent l’interdiction de la vente en libre-service des pesticides comme justifiée ;
– 80 % des élus et responsables d’espaces verts sont favorables à l’interdiction des pesticides dans les collectivités locales.
2017.02.14 DP zéro pesticide.pdf by Anonymous zFNLnrc on Scribd
10-_Guide_zero_pesticides.pdf by Anonymous zFNLnrc on Scribd