Une politique ambitieuse pour l’enseignement du premier degré en zone rurale qui prendra effet dès la rentrée 2018

Dès la rentrée 2018, les élèves de premier degrés bénéficieront d’un encadrement considérablement renforcé permettant un accompagnement accru. Ainsi, alors que le nombre d’élèves du primaire en France diminuera de 32 657 en 2018, 3 881 nouveaux professeurs exerceront dans le premier degré. Cette augmentation est à mettre en rapport avec les 1796 suppressions qui aurait pu être opérées si l’évolution du nombre de professeurs avait été alignée sur l’évolution du nombre d’élèves. Elle permettra une progression du taux d’encadrement : le nombre moyen d’enseignants pour cent élèves passera au niveau national de 5,46 en 2017 à 5,55 (il n’était que de 5,2 en 2012).

Dans l’Académie de Besançon, ce taux sera supérieur en 2018, avec 5,65 professeurs pour 100 élèves (maintien du nombre de professeurs et prévision d’une baisse de 1509 écoliers). Les moyens mobilisés permettent de dédoubler les classes de CP et CE1 des zones d’éducation prioritaire (REP) et zones d’éducation prioritaire renforcée (REP+) tout en améliorant l’accompagnement en milieu rural et les capacités de remplacement. Ainsi dans l’académie de Besançon, ce seront 45 CP et 22 CE1 en Rep+ qui seront dédoublés, et 30 CP en REP.

Les départements ruraux bénéficient de cette politique et malgré une forte diminution du nombre d’élèves (moins 19 864 élèves) les postes sont maintenus. Dans les départements ruraux, sur les rentrés 2017 et 2018, 400 postes seront été créés au total pour 40 000 élèves en moins. Les taux d’encadrement sont d’ailleurs nettement supérieurs à la moyenne nationale (5,87 pour la Haute-Saône et 5,81 pour le Jura en 2017).

Ces zones continueront de bénéficier de la signature de conventions de ruralité qui permettent d’adapter les services éducatifs aux réalités des territoires et de consolider leurs bases territoriales en intégrant et anticipant les évolutions démographiques. La convention avec le département du Doubs, signée en 2017, a ainsi permis l’embauche de 5 postes supplémentaires.

La politique menée contribuera fortement à l’acquisition par les élèves des zones rurales et défavorisées des « fondamentaux » essentiels à leur réussite scolaire puis sociale.

Remonter