Un plan d’action national pour lutter contre la maladie de Lyme
La maladie de Lyme est une infection due à une bactérie transportée par une tique qui peut transmettre la bactérie au moment d’une piqûre. On estime qu’environ 27 000 personnes sont touchées chaque année par cette maladie en France.
Pour prévenir et lutter efficacement contre cette maladie, le Ministère des Affaires sociales et de la santé a, au cours d’une réunion mercredi 29 juin dernier, annoncé qu’un plan d’action national contre la maladie de Lyme sera présenté aux associations en septembre prochain.
Éric Alauzet était au coté de l’association Lympact mercredi dernier devant le Ministère de la Santé pour les soutenir à l’occasion de cette réunion.
Le plan a pour objectif de renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l’ensemble des parties prenantes dans ce combat.
Ce plan s’inscrit dans la continuité des actions engagées, depuis 2014, pour renforcer les outils de lutte contre cette maladie, sur la base du rapport « Mieux connaître la borréliose de Lyme pour mieux la prévenir » du Haut conseil de santé publique (HSCP) :
- pour améliorer la détection, une évaluation des tests de dépistage a été conduite par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), une formation des biologistes a été assurée pour faciliter l’interprétation des résultats et les notices des tests de dépistage ont été actualisées ;
- pour améliorer la prévention, l’information du grand public, des médecins et des pharmaciens a été renforcée, à travers des documents dédiés disponibles sur le site Internet du ministère ; la loi de modernisation de notre système de santé permet en outre la mise en œuvre d’actions de sensibilisation du grand public et des professionnels de santé dans le cadre des projets régionaux de santé ;
- pour améliorer nos connaissances sur cette maladie et sa prise en charge, de nouvelles recherches ont été engagées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Alliance des sciences du vivant (Aviesan).
En parallèle, le Ministère saisira dans les tout prochains jours la Haute Autorité de Santé (HAS) pour qu’elle mette à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie.
Éric Alauzet a, depuis le début de son mandat, toujours été vigilant sur la problématique que représente cette maladie et a été aux côtés des associations et des patients. Aussi, en mai 2014, il avait participé au rassemblement de Lympact afin de sensibiliser aux moyens de préventions et aux revendications de malades de Lyme.
De plus, il avait interpelé la Ministre de la santé en février 2015 par le biais d’une question écrite afin de l’alerter sur la situation critique de la France face à cette maladie qui touche, à travers le monde, des centaines de milliers de personnes mais qui reste insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics.
Plus la maladie de Lyme est détectée tôt, plus ses effets sont jugulés. En revanche, détectée trop tardivement, cette maladie – pour laquelle il n’existe aucun vaccin – peut avoir des conséquences neurologiques graves, menant finalement à des handicaps physiques et mentaux.
informer et former pour que chacun interviennent rapidement ensuite il me semble qu’un vaccin existe