« La contrefaçon sans façon » : Gangrène à notre économie, risque pour les consommateurs.
Éric Alauzet s’est rendu ce mardi à l’exposition « La contrefaçon sans façon » place Granvelle, répondant ainsi à l’invitation du sénateur Richard Yung, également président du Comité National Anti-Contrefaçon (CNAC).
vente, basé à Temis Besançon. Lefaçon.
Profitant de la journée de repos du tour de France à Besançon et de sa médiatisation, le CNAC avec d’autres partenaires ont organisé la destruction d’un nombre conséquent d’objets contrefaits avec à sa disposition, notamment, un rouleau compresseur mis à disposition par la Ville et qui devait passer plusieurs fois sur des objets placés en ligne place Granvelle. Ces objets provenant des saisines définitives des douanes, l’accent a été mis sur les pièces automobiles, même si la contrefaçon concerne tous les secteurs de l’économie.
L’objectif de cette destruction massive d’objets contrefaits est de marquer les esprits, dans cette optique, les élus locaux, dont Éric Alauzet, étaient invités symboliquement à aider l’association dans cette tâche à grands coups de marteaux.
A cette occasion, il a été rappelé l’importance que représente la contrefaçon dans notre société, provoquant à l’échelle mondiale une perte pour l’économie allant de 250 millions d’euros à 1000 milliards d’euros selon les secteurs, faisant de la contrefaçon l’un des premiers marchés du crime organisé.
La contrefaçon est, selon le député du Doubs, est « une vrai gangrène à notre économie, la contrefaçon aurait pour conséquence directe la suppression de 100 000 emplois en Europe, dont 30 000 en France » (source OCDE).
Les emplois ne sont pas les seules victimes de la contrefaçon, les produits contrefaits sont dangereux et représentent un risque pour ses consommateurs. En effet, n’étant la plupart du temps pas testés, les produits issus de la contrefaçon ne garantissent aucune sécurité au consommateur, et la qualité de ces derniers reste très aléatoire. Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, a rappelé un exemple récent en ce sens : « la pièce tombée sur le tarmac qui a causé le crash du Concorde et la fin de sa carrière, était une pièce de contrefaçon ».
Éric Alauzet soutient en ce sens la grande campagne lancée sur le net par la CNAC, pour lutter face à la contrefaçon.
Philippe
* Breitling est une manufacture horlogère haut de gamme née en 1884, en Suisse.
En 1995, la marque décide d’installer son service après-vente pour la France et une partie de l’Europe à Besançon. Ce choix a été motivé par la réputation de capitale horlogère de Besançon, sa main d’oeuvre qualifiée et sa proximité avec la Suisse.
Au départ, en 1995, 7 personnes travaillaient dans les locaux situés à Palente. Maintenant, ce service compte 45 salariés et s’est installé depuis février à Témis, le pôle des microtechniques. Le bâtiment, très design, n’est pas que beau : très lumineux, il est à la pointe de la technologie concernant la purification de l’air. Cette entreprise forme une grande partie de ses salariés. (France3)
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