Éric Alauzet invite « à se rassembler, à unir les forces pour construire, pas pour détruire ».

Lundi dernier, le député du Doubs avait donné rendez-vous à la presse pour faire un point sur son action parlementaire et l’actualité politique de rentrée.

Chaque année, à cette période, le député établit un bilan de son action parlementaire et des éclairages sur les projets de lois proposés par le gouvernement débattus et votés par le Parlement durant la dernière année de législature (de septembre à juillet). Bien entendu, ce bilan présente une dimension toute particulière alors que nous entrons dans la dernière année du mandat.

Pour cela, il édite une Lettre à destination de tous les habitants de la circonscription (http://ericalauzet.eelv.fr/la-lettre-de-votre-depute-eric-alauzet/) et organise des réunions publiques. Cette année, les principaux thèmes abordés dans La Lettre sont les suivants : l’évasion fiscale face à la mondialisation de la finance, la transition écologique et la mutation des territoires mais aussi les dernières mesures pour la jeunesse (emploi et formation), sans oublier la question du terrorisme et de l’islamisme radical.

« Depuis le début du mandat, je n’ai eu de cesse d’agir en faveur de la régulation de la finance et de la lutte contre l’évasion fiscale, c’est un enjeu primordial qui peut répondre à nombre de problèmes (maintien des services publics, résorption d’une partie de la dette, etc.) ».

 

Cette Lettre est aussi l’occasion de jeter un coup de projecteur sur deux « journées type » et les différents temps de travail et actions du député. Pour Éric Alauzet, « il est temps de  mettre fin à cette idée que les députés ne travaillent pas … ».

La rentrée est également le moment choisi par le député pour organiser des réunions publiques sur la circonscription. Là encore, les thèmes développés lors de ces réunions traitent de fiscalité, emploi, santé, biodiversité, éducation, sécurité, vivre ensemble, écologie, pouvoir d’achat, etc. (voir diaporama ci-dessous).

 

Cette conférence de presse fut aussi l’occasion de faire un point sur les projets de loi adoptés, en cours et à venir.

Votées fin de session en juin et juillet : la loi Biodiversité et protection des paysages, la prolongation de l’Etat d’urgence et le renforcement de la lutte antiterroriste, la loi relative au travail, la loi réformant le Conseil supérieur de la magistrature,

En cours (reprise fin septembre) : le projet de loi Egalité et citoyenneté (où le député est intervenu également), le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (dit Sapin II) avec le fameux statut de protection des lanceurs d’alerte, le projet de loi de modernisation de la justice du XXIème siècle, le projet de loi pour une République numérique, …

Et en octobre – novembre : le « dernier gros morceau de la législature », le projet de loi de Finances 2017 (PLF).

 

Au cours de l’entretien, le député écologiste est revenu sur son positionnement politique.

«  Je reste adhérent d’EELV, pour l’instant, mais je n’ai pas intention de rejoindre un autre parti. Je m’interroge évidemment sur la suite, sur l’avenir des partis écolo et des partis de gauche. Ma perspective est celle d’un dépassement des partis réformistes vers la social-écolo démocratie ou l’inverse, peu importe ». 

 

Il a rappelé son désaccord avec la sortie du Gouvernement des ministres EELV en 2014 – comme de celle d’Emmanuel Macron – et  par la suite les alliances privilégiées et uniques avec la gauche de la gauche sur fond d’état d’esprit contestataire.

 

Il a abordé la prochaine élection présidentielle : «  Je suis par ailleurs opposé à la multiplicité des candidatures à gauche pour l’élection présidentielle et favorable à une grande primaire refusée par EELV. Dans ce contexte, je suis opposé à une candidature écologiste vouée à un échec qui plombera à nouveau l’écologie pour longtemps ! J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer tout cela au sein d’EELV ou dans la presse et mes positions sont largement connues des un(e)s et des autres. Quoiqu’il en soit, aucune recomposition politique significative n’interviendra avant la séquence présidentielle/législative.»

 

A la question, serez-vous candidat à un second mandat de député, le parlementaire est décidé : « Après quelques hésitations l’année passée, je suis désormais dans la perspective de me représenter en 2017. Avec le même souci  et  le même positionnement : rassembler, rassembler la gauche plurielle, unir nos forces comme en 2012 pour construire, pas pour détruire ».

Les partis et notamment EELV et le PS vont entrer prochainement dans des procédures de désignations : « Je suis bien entendu en attente d’échanges avec les forces politiques sur le bilan du quinquennat, les avancées, les doutes et les regrets et pour définir ensemble quelles seront les actions prioritaires à poursuivre, à mettre en place sur l’écologie et le climat, les solidarités et le vivre ensemble, la liberté d’entreprendre et la dynamisation de nos territoires, la République et la démocratie, … ».

 

« J’ai le souhait de rassembler le plus largement possible la gauche, l’écologie et tous les humanistes. Pas un soutien d’étiquette, mais un soutien constructif d’un projet partagé et rassembleur ».

 

« Mon projet est celui qui m’a guidé tout au long de ces années mis en œuvre ces dernières années pour à la fois réguler la mondialisation néolibérale et faire émerger et soutenir toutes les initiatives locales qui préparent l’avenir, un modèle plus solide et plus durable, un nouveau modèle de société en émergence. Et de prendre l’exemple de l’agriculture : « Se nourrir grâce à nos paysans, se loger grâce à nos artisans, produire notre énergie et les matériaux avec nos ressources locales, placer ici notre épargne, etc. ». Voilà des exemples de « contournement de la mondialisation ».

« Garder les activités, la richesse et la valeur sur nos territoires est une condition indispensable au maintien de l’emploi, du pouvoir d’achat et à l’inclusion de toutes et tous.».Sachant que « La régulation au plan mondial requiert une entente entre les pays qui demande de la patience et le retour aux valeurs humanistes et écologistes », alors que « contourner la mondialisation au plan local dépend en grande partie  de nous pour des applications immédiates ». « Ici et maintenant, sur nos territoires, nous avons des raisons d’agir et d’espérer ».

 

« Nous sommes dans une période de transition politique, de crise grave et de désarroi des partis politiques qui devrait conduire – en tout cas il faut le souhaiter – chacune et chacun à se remettre en cause ». « Les partis politiques devraient plus que jamais s’ouvrir mais ils ont plutôt tendance à se replier sur eux-mêmes et à camper sur leurs certitudes. Ces partis mourront ou se rénoveront que s’ils se remettent en cause profondément. La période est donc plus à la retenue, à l’observation, à la réflexion, quitte à accepter des  solutions imparfaites à court terme pour maintenir des ponts pour l’avenir. Nos concitoyens le comprennent parfaitement car eux-mêmes sont dans le doute ».

« Je suis persuadé que nos concitoyens attendent même cette remise en cause des partis politiques et le signal d’une volonté de rapprocher les positions ».

« C’est la démarche constructive que je propose ».

 

Diaporama / Rencontres publiques

 

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Articles France Bleu et l’Est Républicain

Le député écolo bisontin Éric Alauzet.pdf by Anonymous zFNLnrc on Scribd

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