Budget et efficacité des chantiers melunais : un constat accablant.
Gérard Millet n'hésite pas à annoncer qu'il a dépensé 537 000 € pour des travaux de voirie. Le chiffre pourrait impressionner mais que recouvre-t-il concrètement?
Voilà à quoi correspond dans la réalité des faits le chiffre donné pour ces travaux.
Qui circule dans Melun peut de fait s'étonner du peu de résultats en matière de voirie. Le triple constat fait ici et à propos du chantier de la rue Saint-Barthélémy montre qu'ayant été réalisés en dépit des règles techniques ils durent beaucoup moins de temps que dans une autre ville, et surtout que le suivi et la cohérence dans la gestion de la ville n'est pas le fort de l'équipe municipale. Surtout, car si on peut comprendre que les compétences techniques puissent échapper aux conseillers municipaux (encore qu'il soit possible de s'en entourer), le gaspillage et le manque de rigueur financier, qui est de la responsabilité des élus, est évident.
Il s'agit de l'utilisation de nos impôts.
Cette politique du chiffre qui ne tient pas compte de la performance technique et sent l'improvisation, c'est celle d'une équipe qui donne des leçons en matière de gestion et qui base le choix de délégations de service public sur ces mêmes notions qu'elle est incapable de tenir. C'est peut-être une des clés de ce renoncement, d'ailleurs : le sentiment d'être dépassé par la tâche, de ne pas savoir y compris pour des notions aussi élémentaires en politique que le suivi des dossiers et la capacité d'anticipation.
Nous pouvons vous tirer de ce mauvais pas, M. Millet : laissez-donc la place, nous n'aurons aucun mal à faire mieux que vous!
Et vous, cher (é)lecteur, vous pouvez décider un peu plus en connaissance de cause. Dimanche 23 mars, votez "Bien vivre à Melun".
Laisser un commentaire