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Présence territoriale des services de santé : santé et nucléaire

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand. Monsieur le Président, mes chers collègues, Mon propos se concentrera sur les risques sanitaires liés aux centrales nucléaires. Il n'est pas question pour moi de dresser un tableau catastrophiste mais de rappeler ici que les habitants de la région Centre vivent à proximité de 5 centrales, dont 4 sont sur notre territoire et une, celle de Civaux, est à proximité.Si je mentionne Civaux, c'est parce qu'elle a fait l'objet cette semaine de nombreux articles de presse faisant état d'une concentration particulièrement alarmante de tritium dans la nappe phréatique : 540 becquerels par litre quand la norme doit être inférieure à 10 ! Le responsable de la communication du site admettant même l'existence d'une fuite non identifiée ! La revue « Journal international du cancer » vient de publier dans son numéro de janvier une étude scientifique établissant une corrélation très claire entre la fréquence des leucémies infantiles aiguës et la proximité des centrales nucléaires. Le Docteur Brechat de la MSP d'Avoine le proposait ce matin mais une étude épidémiologique doit être menée. J'en reparlerai lors de l'amendement que je présenterai tout à l'heure.Cette étude épidémiologique rigoureuse menée par des équipe de l'INSERM de l'IRSN et du Registre national des maladies hématologique de l'enfant de Villejuif, démontre pour la période 2002 / 2007 en France un doublement de la fréquence d'apparition des leucémies infantiles. La recherche de l'INSERM intitulée Géocap inclut les 2753 cas diagnostiqués dans toute la France à partir d'adresses géocodées et situées autour des 19 centrales françaises : elle établit qu'il y a 2 fois plus de cas de leucémies chez les enfants habitants à moins de 5 km des centrales. Même en situation non accidentelle, la preuve est donc apportée que la technologie nucléaire expose les populations à un risque sanitaire important qui doit être pris en compte par les autorités et l'ensemble des élus.Et puis il faut bien envisager les risques que nous encourrons tous collectivement en cas d'accident nucléaire majeur. Comment pourra-t-on chiffrer le coût d’un accident nucléaire qui ne pourra jamais prendre totalement en compte le coût humain ? Les décès, les handicaps et les maladies ou la perte de millions d’hectares de sols contaminés pour des siècles.La contamination des denrées alimentaires et de l'environnement est également problématique.L'accident de Fukushima nous a prouvé, alors même que les Japonais ont des normes de contamination beaucoup plus basses que les nôtres, que les sols et les aliments pouvaient être rapidement contaminés de manière irréversible, créant au-delà de la catastrophe nucléaire un drame économique et social à long terme. Dans un premier temps, la contamination des éléments radioactifs touche les végétaux à large feuille, l'herbe puis tous les animaux qui vont la consommer. Très rapidement le lait et la viande sont contaminés. Dans la mer, les algues contaminent les mollusques et les poissons. Plus on s'élève dans la chaîne alimentaire, plus il y a une concentration des radioéléments suivant les espèces. Si l'iode est éliminé au bout de quelques jours, le césium ne diminue que de moitié tous les 30 ans. Suite à l'accident de Tchernobyl en Ukraine, les enfants sont toujours malades : perte d'immunité, problèmes cardiaques dus au césium qui s'installe dans les fibres musculaires, effets neurologiques… Les conséquences sont loin d'être finies, plus de 25 ans après.En conclusion, je considère que c'est entre autres pour des raisons de santé publique qu'il est de notre devoir d'engager une sortie programmée du nucléaire selon un scénario dont l'association Négawatt a déjà défini les bases. Au fur et à mesure que nous réduirons le besoin en électricité, que nous améliorerons la performance énergétique et que les énergies renouvelables se développeront, nous pourrons fermer les centrales nucléaires d'ici une trentaine d'années, et ainsi réduire les risques épidémiologiques d'une part et de catastrophe irréversible d'autre part. ...

Présentation des amendements déposés par le groupe Europe-Écologie Les Verts

Image amendements session

Session du 26 janvier 2012. Les élus écologistes proposent 6 amendements au rapport sur la présence territoriale des services de santé : 4 sur l’avis formulé par le Conseil Régional sur le PRS présenté par l’ARS ; et 2 sur le « plan urgence santé » porté par le Conseil Régional.  ...

Voeu : Non à l’installation d’un site de stockage de déchets militaires contenant des radionucléides sur la commune de Neuvy-Pailloux

Voeu du groupe Europe-Écologie Les Verts. Session du 26 janvier 2012Ce n’est que par la parution de l’annonce de l’enquête publique dans la presse locale, le dimanche 20 novembre 2011, que des habitants de l’Indre et des élus régionaux ont été informés de ce projet de « centre national de tri et d'entreposage de déchets de matériels militaires contenant des radionucléides » sur la commune de Neuvy-Pailloux sur le site du 12ème BSMAT.On ne peut d’abord que s’étonner qu’une telle enquête publique ait été organisée en pleine période de fêtes de fin d’année, pourtant en principe peu propice pour que les habitants et les élus puissent s’informer et exprimer leur avis.Les déchets à trier et à « entreposer » proviendraient de substances radioactives présentes dans des objets manufacturés, de sources radioactives de contrôle, d'instruction ou de calibration… Il existe actuellement en France 30 sites militaires stockant de tels déchets. Pour des raisons de commodités, d’efficacité et visiblement d’économie, l’armée entend tout rassembler sur un seul site à Neuvy-Pailloux.L'installation comporterait un bâtiment de 2000 m2 sur un terrain de 5000 m2. Elle ne sera située qu’à 10 mètres au minimum des bâtiments ou des voiries les plus proches. Il faut aussi noter la grande proximité de la ville de Neuvy-Pailloux qui se trouve exposée compte tenu des vents dominants.Or certains aspects des nuisances qui peuvent être engendrées restent très inquiétants.Il est reconnu que la filtration n'est pas vraiment efficace et qu'elle est parfois inexistante devant certaines émanations. La ventilation continue déversera ces radionucléides sans aucun arrêt et avec des pics lors de l'ouverture des fûts et des diverses manipulations. L'accumulation des déversements ininterrompus sera de longue durée : on prévoit 25 ans mais cela risque d’être beaucoup plus en l’absence de toute filière ANDRA de stockage définitif de ces déchets.On ne peut que craindre un dépassement des risques et dangers définis dans le dossier. La zone concernée par les retombées polluantes semble elle aussi minimisée. Les zones agricoles exposées sont plus vastes que ne le laissent voir les surfaces reconnues dans le dossier et des activités d’agriculture biologique sont directement menacées. Même si les teneurs faiblissent avec l'accroissement de la distance, elles représenteront une valeur non négligeable compte tenu de l'accumulation sur 25 ans. ...

Service TER Centre 2012 : les élus écologistes ne se résignent pas devant la dégradation manifeste du service public !

Image communiqué de presse

20 Janvier 2012   Depuis le 11 décembre dernier et la mise en place du soi-disant « cadencement », les déplacements de la vie quotidienne d’usagers du TER Centre, déjà très gênés par la dégradation du réseau ferroviaire, sont aussi perturbés par des changements d’horaires, des diminutions de dessertes, des disparitions de correspondances, des suppressions d’arrêts.C’est là le résultat d’une politique gouvernementale, imposée à RFF et à la SNCF et visant au fond à affaiblir le service public !Durant des mois, le Conseil régional du Centre a agi auprès de RFF et de la SNCF pour tenter de limiter les dégâts, mais il faut bien constater aujourd’hui que beaucoup de problèmes n’ont pas été résolus. Nous déplorons que la Région Centre ait acceptée le diktat de RFF – et de son unique actionnaire l’Etat – et qu’elle verse finalement plus à la SNCF en 2012 qu’en 2011, pour un service moindre.Le groupe des élus écologistes, considérant que les modifications de dessertes ferroviaires entraînent à l’évidence une dégradation du service public, a donc voté contre les horaires du service TER 2012 en décembre 2011.Ce matin, en commission permanente, nous avons confirmé cette position en votant contre la contribution financière prévisionnelle du Conseil régional pour le service TER 2012, laquelle s’élève à 130,6 M€, soit environ 8 M€ de plus que ce qu’il a versé pour le service TER 2011 (si l’on décompte les 5,3 M€ versés en 2011 à la SNCF pour solder un différend datant de plusieurs années lié à la suppression d’arrêts de TER Centre dans les gares franciliennes à l’initiative du STIF).Si l’importante exposition médiatique des 11-12 décembre est terminée, les usagers du TER rencontrent bel et bien, depuis un mois et demi, de nombreux désagréments qui vont bien au-delà des modifications d’horaires. Nous répétons qu’il n’est pas envisageable d’attendre le « service 2013 » en décembre ni même le « service d’été 2012 » en juin pour corriger le tir. Le Ministère des Transports, RFF, la SNCF et le Conseil régional doivent mettre en place dans les plus brefs délais des améliorations concrètes à même de répondre réellement aux revendications exprimées par les associations d’usagers, auxquelles nous confirmons notre total soutien.Jean DELAVERGNE, président du groupeCharles FOURNIER, conseiller régional, 2ème vice-président de la commission transports ...

Efficacité énergétique au Lycée Blaise Pascale de Châteauroux

Photo Chantal - Blaise Pascal

Visite du 18 Janvier 2012 Durant les mois de Janvier et Février, Chantal Rebout, vice présidente Éducation-Lycée, a effectué différentes visites de lycées sur le thème de l’efficacité énergétique. Au lycée François Villon à Beaugency (45), où a eu lieu une conférence, animée par de jeunes chercheurs, sur le réchauffement climatique. Au lycée hôtelier de Blois (41), où s’est déroulée une conférence sur le développement durable dans la restauration collective (gestion des déchets, éclairages…). Au lycée Elsa Triolet de Lucé (28), où des élèves ont pu présenter leurs travaux sur l’efficacité énergétique. Enfin, avec Jean Delavergne, une visite s’est déroulée sur les installations mises en place au Lycée Blaise Pascal de Châteauroux (36) par la Région visant la réduction de la consommation énergétique : la chaudière bio-masse et un dispositif de formation en faveur de la maîtrise de l’énergie, la plateforme « PRAXIBAT » développée en partenariat avec l’ADEME. ...

Reportage 18 janvier 2012 – Efficacité énergétique au lycée Blaise Pascal de Châteauroux – Chantal Rebout EELV – extrait Bip TV

Reportage du 18 Janvier 2012, sur l'efficacité énergétique au lycée Blaise Pascal de Châteauroux : - mise en place d’une plateforme pédagogique tournée vers l’éco-construction et la formation aux énergies renouvelables - rénovation aux normes BBC d'une tranche des ateliers du lycée dans le cadre d'un chantier-école, organisé dans une démarche d’apprentissage et de démonstration. Avec Chantal Rebout élue Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente éducation et lycéesBip info du 18 janvier 2012 sur Bip TVhttp://www.bip-tv.fr/ ...

Reportage 4 janvier 2012 – ID en campagne – Michelle Rivet EELV – extrait 19/20 France 3 Berry

Reportage du 4 Janvier 2012, sur la signature de la première convention du dispositif Initiative de Développement en Campagne (ID en Campagne)Avec Michelle Rivet élue Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente au développement rural19/20 du 4 janvier 2012 sur France 3 Berryhttp://centre.france3.fr/info/ ...