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Agriculture et rural

 

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Des projets

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Réseau Rural

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Contribution de la Région Centre pour une PAC forte et solidaire

Portrait Sandra Renda

Intervention de Sandra RendaMonsieur le Président, Mesdames, Messieurs,Au delà des questions ayant trait à la réglementation de la PAC, l’enjeu est d’accompagner les agriculteurs pour développer des pratiques agricoles qui optimisent les potentialités écologiques des espaces agricoles sans affecter la viabilité économique des exploitations.La PAC doit permettre le développement d’une agriculture diversifiée sur l’ensemble du territoire, encourager des installations avec des modèles non polluants, favoriser la biodiversité et permettre la relocalisation de notre économie agricole et rurale. En effet, la PAC ne doit pas être réservée aux spécialistes et aux lobbys : elle est dans nos assiettes, dans nos potagers, dans nos fermes ! La PAC façonne nos territoires et nos paysages, fait et défait la qualité de l’eau de l’environnement de notre santé ! La PAC nous appartient à tous, à nous d’en faire une politique d’avenir!Le consommateur y a t-il gagné ? La part de l’alimentation dans son budget a bien décru depuis les années 60 passant de 45 à 16 % des dépenses des ménages. Mais cet allègement a eu pour corollaire une dégradation de la qualité des produits (et par ricochet de la santé des populations) mais aussi une moindre rémunération des agriculteurs, au bénéfice des transformateurs, distributeurs et milieux financiers qui, désormais, s’accaparent une bonne partie des marges et des profits générés entre la « carotte et le caddie »L’Union Européenne  se doit de prendre soin de notre eau, de notre air et de nos terres et faire de l’écologie, un choix du quotidien.Cependant, 88 % des produits phytosanitaires vendus le sont pour l’agriculture.En détruisant les mauvaises herbes, ces substances utilisées à mauvais escient constituent un danger car la plupart peuvent nuire à la santé et à l’environnementMalgré les promesses faites lors du grenelle de l’environnement, la France occupe la première place au niveau européen pour l’utilisation des pesticides.Finalement, quelles sont les attentes des consommateurs ?Elles sont relativement simples : une alimentation de qualité sans péril pour notre santé et respectueuse de notre environnement.Les pesticides sont présents dans nos aliments plus de 50 % des fruits et légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent.Ils finissent dans l’organisme humain.Je tiens à rappeler qu’il n’a jamais été prévu que les pesticides chimique soient ingérés par les êtres humains, ils ont été conçus pour détruire les ravageurs des cultures.Pourtant, nous sommes nombreux à absorber ces produits chimiques et à les conserver dans notre organisme.Alors les pesticides, le changement c’est pour quand ? Se passer des pesticides sous leur forme actuelle, il le faudra bien. Leur balance coûts/bénéfices ne plaide plus du tout en leur faveur. On nous dit qu’ils seront indispensables pour nourrir une planète à neuf milliards d’individus Mais avez-vous remarqué que c’est précisément là où la pression démographique est la plus faible (Europe, Amérique du Nord ) qu’ils sont les plus massivement utilisés ? Des choix de société, importants et urgents, sont inéluctables. Les scientifiques et les universités doivent éclairer le monde politique sur les enjeux de ceux-ci.C’est pourquoi  la PAC à venir, doit être un outil au service de l’accompagnement des agriculteurs vers une agriculture paysanne locale tendant vers l’agriculture biologique outre une diminution drastique des pesticides et engrais chimiques, l’interdiction des  OGM doit être fermement affirmée : la santé publique et la prévention doivent être au centre des préoccupations de cette nouvelle PAC.Le Mexique nous montre la voie d’une agriculture propre, productive et respectueuse. Oui il est possible de faire pousser du maïs et de faire en sorte que la Pyrale du maïs puisse être éliminée sans pulvérisation ni hybridation. Si le milpa (association d’essences visant à éliminer la pyrale du maïs) est possible au Mexique il est transposable en France. Si la région Centre était audacieuse alors elle soutiendrait à la hauteur de son engagement une agriculture saine et non toxique pour les salariés des exploitations mais aussi et surtout de ses consommateurs des cultures raisonnées donc nourrissantes sans effets secondaires. Mais il faut de l’audace et dire non aux grands groupes qui ne manquent pas de faire du lobbying au sein des assemblées nationales et régionales. Non le choix d’un poison pour faire de la quantité au lieu de la qualité n’est pas obligatoire. D’ailleurs les rendements du milpa sont supérieurs à ceux des grains vendus sous licences par Monsanto et d’autres comme Sofiprotéol. Un paysan mexicain peut ressemer ses grains, un céréalier français cultive du grain stérile. Méditez sur cette notion de stérile. L’agriculture qui nous nourrit doit-elle tuer les cycles de reproduction de cette même nature ? Ma réponse, votre réponse en tant que citoyen, que parents, grands-parents est évidemment non. L’Agriculture c’est la vie, pas une concession à la stérilisation. Je souhaite que la région Centre encourage l’agroforesterie qui est une des autres pistes possibles et réalistes dans cet enjeu vital d’une alimentation propre et saine. Evidemment les grands groupes seront contre, ils vous le diront, normal ! Si la nature se rebelle en prouvant qu’elle peut répondre simplement et naturellement à une vie combinée entre plusieurs essences afin qu’une culture en protège une autre alors oui, les empoisonneurs de cette terre n’auront que leurs stocks pour pleurer, que leur bilan pour soupirer. La nature aura gagné, vous et moi en profiteront au quotidien en dégustant ce qui nous nourrit au lieu de se méfier d’une chimie toujours plus subtile qui intègre dans ses formules la mort d’une espèce végétale car désormais sous licence. La nature n’a pas de licence, ce sont les hommes qui sont licencieux. Dans ce combat du quotidien, le Groupe EELV sera attentif et ne laissera pas passer ce hold up du round up ! Qu’on se le dise, une graine doit pouvoir se reproduire sans avoir besoin de savoir si c’est bon pour la cotation en bourse des groupes chimiques ou des semanciers.  Avant de conclure, je ne peux pas rester taisante sur la question des OGM qui doivent être interdits.Après la publication, en septembre 2012, d’une étude montrant que les OGM généraient chez les rats de nombreuses tumeurs, les critiques scientifiques se sont abattues sur son auteur, le professeur Séralini. Le CRIIGEN, instance indépendante, a voulu y répondre en mettant en cause les études publiées par les industriels, qui fondent les autorisations de commercialisation. Gilles-Éric Séralini a, sur les pro-Monsanto, au moins un avantage : il est libre. S’il se trompe, c’est sans calcul ni conflit d’intérêt. Séralini a surtout, avec son équipe, obligé la communauté internationale à repenser complètement le problème de la toxicité des OGM. Il été le premier à réaliser des expériences de longue durée, celles que tous les esprits responsables réclament depuis des années. Il a soumis ses rats à des molécules suspectes pendant deux ans, là où les savants inféodés aux majors des biotechnologies se contentent de trois mois. Et encore : à faibles doses.De nouvelles expériences auront lieu. Quel pouvoir politique, quel citoyen responsable pourrait désormais refuser qu’elles soient organisées ?      Une soixantaine d’associations ont publié une lettre ouverte au Premier Ministre, aux Ministres de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt, de l’écologie du développement durable et de l’énergie des affaires sociales et de la santé suite au rapport de l’équipe de  Gilles-Eric SERALINI     Cette lettre ouverte est intéressante car elle rappelle que la question des OGM ne se limite pas aux seuls enjeux sanitaires liés aux conditions environnementales.    Elle comporte aussi des enjeux juridiques (appropriation de la totalité des semences par les brevets)., économiques (concentration des entreprises semencières…etc), environnementaux (disséminations, perte de biodiversité…), politiques (perte d’autonomie des agriculteurs et de souveraineté alimentaire des peuples) et éthiques.            Le gouvernement souhaite un remise à plat du dispositif européen d’évaluation, d’autorisation et de contrôle des OGM et des pesticides, a indiqué avant hier le ministère de l’agriculture dans un communiqué alors que l’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) réfutaient le même jour les conclusions de l’étude du professeur Seranili.           Cette étude sur les OGM aura eu pour mérite de faire bouger les choses. ...

Reportage 29 septembre 2012 – Projet ID en Campagne sur les circuits-courts – Michelle Rivet EELV – extrait LVEL France 3 Centre

Reportage du 29 Septembre 2012, sur le soutien de la Région Centre aux circuits-courts par le dispositif ID en campagne.Avec Michelle Rivet élue Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente aux projets de développement ruralLa Voix est Libre du 29 septembre 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Reportage 26 septembre 2012 – Signature ID en Campagne sur les circuits-courts – Michelle Rivet EELV – extrait Bip TV

Reportage du 26 Septembre 2012, sur le soutien de la Région Centre aux circuits-courts par le dispositif ID en campagne.Avec Michelle Rivet élue Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente aux projets de développement ruralBip info du 26 septembre 2012 sur Bip TVhttp://www.bip-tv.fr/ ...

Itw Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre du 10 septembre

Journal du 10 septembre 2012, Interview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts, Vice-président Climat, énergie, eau, air, déchets au conseil régional du Centre sur la conférence environnementale et les taux de nitrates dans les rivières19/20 du 10 septembre 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Reportage 8 septembre 2012 – Itw Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre

Reportage du 8 septembre 2012, sur la Good Food March pour demander une autre politique agricole communeInterview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts, Vice-président Climat, énergie, eau, air, déchets au conseil régional du Centre19/20 du 8 septembre 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Changeons de Cap, Changeons de PAC : les élus écologistes se mobilisent auprès des paysans et des citoyens

Image communiqué de presse

6 Septembre 2012 Alors que les négociations sur la réforme de la Politique Agricole Commune européenne sont en cours, des milliers d’européens marchent vers Bruxelles pour exiger une nouvelle PAC ! La Good Food March regroupe des paysans et des citoyens qui se rassemblent pour faire entendre leur voix. Elle passera en région Centre les 7, 8 et 9 septembre 2012 avant de converger vers Bruxelles. Les élus écologistes au conseil régional se sont exprimés à plusieurs reprises pour que cette réforme de la PAC soit un vrai tournant et non un aménagement. Ils auront l’occasion de le refaire lors de la prochaine session d’Octobre. Santé et alimentation, climat et environnement, international, économie et social constituent des enjeux de même ampleur mais de natures différentes. Il est indispensable d’orienter cette réforme en tenant compte des aspirations citoyennes. Les écologistes souhaitent que la PAC permette des emplois décents, des échanges commerciaux équitables, la protection des ressources naturelles, une alimentation suffisante et de qualité, une cohésion territoriale.Dans ce contexte, les élus écologistes seront présents aux côtés des paysans et des citoyens lors du passage de la Good Food March en région Centre :-    Jean Delavergne, président du groupe EELV au conseil régional, sera le vendredi 7 septembre à 10h à Chitray, dans l’Indre.-    Gilles Deguet, vice-président climat énergie du conseil régional, sera le samedi 8 septembre à 10h30 à Loches, dans l’Indre-et-Loire.-    Michelle Rivet, vice-présidente au développement rural du conseil régional, et Charles Fournier, vice-président du groupe EELV au conseil régional, seront présents le dimanche 9 Septembre à 9h30 à Blois, dans le Loir-et-Cher.De plus, Michelle Rivet participera le 19 septembre 2012, à Bruxelles, à l’arrivée de la marche européenne pour défendre une PAC plus juste, plus verte, plus paysanne. ...

Épandage aérien : une dérogation à l’encontre des enjeux environnementaux et des dynamiques du territoire

Image communiqué de presse

16 Mai 2012 Alors que la consultation publique, relative à la demande de dérogation autorisant l’épandage par voie aérienne de produits phytosanitaires sur les communes de Ruffec-Le-Château, Rosnay et Ciron, se termine ce jeudi 16 mai, Pascale Rossler, Vice-présidente du Conseil régional du Centre en charge de la biodiversité, des Parcs naturels régionaux, du tourisme et des patrimoines souhaite dénoncer ce possible choix de dérogation. ...

Positionnement des écologistes sur les réserves d’eau en agriculture

Image positionnement

Dans l’interview du 3 avril 2012 sur Méga FM (retrouvez l’enregistrement ci-dessous), Gilles Deguet nous expose le positionnement des écologistes sur les créations de réserves d’eau en agriculture (cuvettes ou bassines). ...