Accueil Les 9 élu-es du groupe écologiste Jean-Philippe Grand (Page 4)

Jean-Philippe Grand

Photo Jean-Philippe Grand

Biographie

Vit à Orléans (Loiret).

A rejoint Les Verts à l’occasion des élections européennes de 1999.

Secrétaire départemental dans les années 2000, il a vite appris sur le terrain et aimé discuter, argumenter et défendre les idées écologistes.

Conseiller municipal et communautaire d’Orléans depuis 2008, il exerce un mandat difficile mais passionnant d’élu local.

Fondateur d’une entreprise qui fabrique et commercialise des objets usuels (carnets, stylos…) en matières recyclées. 

FONCTIONS AU CONSEIL REGIONAL

Vice-président du groupe écologiste (9 élus).

Conseiller régional délégué à l’efficacité énergétique et du patrimoine.

Membre de la commission « aménagement du territoire, numérique, politique de la ville et développement rural ».

Réprésentations

A remplir.

Dans la presse

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Les interventions de Jean-Philippe Grand

SRADDT et économie verte

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Monsieur le président, chers collègues, je tiens à saluer le travail remarquable mené lors des forums territoriaux et thématiques par les personnes qui y ont participé et particulièrement à la qualité du travail effectué par les rapporteurs qui a aidé à l'élaboration de la synthèse riche que nous étudions aujourd'hui. ...

Bilan des aides économiques mises en oeuvre en 2010 sur le territoire régional

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand  Madame la vice-présidente, Monsieur le président, chers collègues, l'engagement de la transformation écologique de l'économie que nous avons pris en début de mandature n'est pas la réponse à une mode écolo amenée à disparaître dans quelques années. Il s'agit bien d'une véritable tendance à long terme, directement liée à la prise de conscience que notre planète ne pourra fournir pour toujours les ressources naturelles nécessaires à une croissance considérée comme indispensable par certains. Transformer nos modes de consommation et de production est, à notre avis, la seule solution viable à long terme. Le développement des énergies renouvelables que ce soit pour les moyens de fabriquer, de stocker comme de produire, est un enjeu qui nous permettra de maintenir la Région Centre comme une des premières régions productrices d'électricité. Encore faut-il ne pas manquer les occasions comme nous avons pu le faire il y a une trentaine d'année lorsque l'éolienne la plus puissante en Europe était fabriquée dans le Loiret. Le leader européen aujourd'hui est allemand et emploie 10 000 personnes dans sa région d'origine. Je suis convaincu que le travail mené par notre majorité avec l'aide des services nous évitera de passer à côté de ce type d'opportunité. La politique d'aides économiques que nous menons en Région Centre peut nous permettre d'aider ceux qui créeront les milliers d'emplois de demain et d'aborder des mutations des activités existantes afin d'assurer leur pérennité. C'est la raison pour laquelle nous insistons avec mes collègues du groupe Europe Ecologie Les Verts afin que nous concentrions nos efforts vers ceux qui sont à la pointe en matière de recherche liée à l'économie verte. Nous sommes simplement convaincus que ce sont ces entreprises qui tireront l'économie pour les décennies à venir.  ...

Efficacité énergétique dans les lycées : adoption du contrat de construction durable

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention Jean-Philippe Grand Tout d'abord, je tiens à remercier le groupe de travail « contrat de la construction durable » dans lequel les services de la région: le service juridique, le pôle d'efficacité énergétique, le service patrimoine des lycées mais également des représentants des professionnels: l'ordre des architectes, Syntec, la maison de l'architecture et envirobat, ont travaillé d'arrache pied pour bâtir ce contrat. Avec une mention spéciale à Amandine Bui Van, la chargée de mission Contrat de la construction durable. Si je commence par ces remerciements, c'est simplement parce que ce travail est une première nationale. Avant de nous lancer dans ce projet, nous avons contacté les autres régions pour savoir comment elles avaient formulé leur demande politique auprès des maîtres d'oeuvre chargés de construire ou rénover leur parc de lycées. Nous avons bien vite compris que rien n'atteignait le niveau d'exigence environnementale que nous nous étions fixé. C'est donc grâce à la mobilisation de cette équipe que j'ai le plaisir de vous présenter le Contrat de La construction durable aujourd'hui. Nous cherchions à exprimer le plus clairement et simplement notre commande politique. Au-delà de l'efficacité énergétique, un objectif à la fois environnemental et financier important, nous voulions marquer que la qualité de vie dans nos lycées et la durabilité du travail effectué pour y parvenir étaient tout aussi fondamentaux. C'est donc une démarche de qualité et de suivi des aspects environnementaux tout au long de l'opération de construction ou de rénovation à partir de la programmation jusqu'à la réception, voire au-delà, que nous initions aujourd'hui avec le contrat de construction durable. Nous voulions également faciliter l'intégration d'éléments de construction durable par la définition d'objectifs atteignables, vérifiables et contractualisés. A terme, nous aurons une vision précise de la qualité et de la performance de notre patrimoine par la traçabilité des documents de la démarche du contrat. Il convenait également que les points principaux de ce contrat soient en permanence visibles par tous les acteurs d'où l'idée d'une affiche qui sera, j'en suis sûr, accrochée au-dessus de tous les bureaux dès que vous aurez validé notre travail. Cet outil a l'avantage d'être clair, lisible et à la compréhension aisée. Nous avons mené ce travail en deux phases. Nous avons tout d'abord fait un état des lieux en nous appuyant en particulier sur le GQCD, le Guide Qualité de la Construction Durable, l'excellent travail réalisé il y a quelques années par notre collègue Jean-Marc Rousseau. Le GQCD nécessitait une mise à jour et une simplification afin d'être utilisable de manière quotidienne, d'être adapté d'un point de vue juridique et d'y ajouter un protocole d'évaluation. Le CCD rempli ces nouvelles exigences. Le groupe de travail a ensuite pris le relais pour aboutir au document présenté aujourd'hui. Ce contrat sera revisité chaque année afin de tenir compte des nouvelles avancées dans le domaine de la construction et de reprendre les éventuels points difficiles à appliquer à l'usage. Enfin, ce contrat servira à contrôler la bonne application des étapes nécessaires à la construction ou à la rénovation de nos lycées afin que ces travaux soient durables et écologiquement viables. Contrairement à ce qu'à pu craindre le CESER, c'est bien le maître d'ouvrage, donc nous à la région, qui nous chargerons de l'évaluation du contrat avec l'aide de bureaux de contrôle ou d'assistants à maîtrise d'ouvrage. Cet outil, j'en suis sûr, représente une véritable avancée dans nos méthodes de travail et, je l'espère, un modèle que voudrons reprendre nos collègues d'autres régions. Chers collègues, je vous remercie. ...

Réunion exceptionnelle de la CLI à la centrale nucléaire de Dampierre

Image CLI Dampierre 18mars11

Suite à la catastrophe nucléaire au Japon, Jean-Philippe Grand, conseiller régional Europe-Écologie Les Verts, a participé le 18 Mars 2011 à une commission locale d'information (CLI) exceptionnelle réunie à la centrale de Dampierre. Vous trouverez ci-dessous les éléments de son intervention. ...

Contrat de projets Etat-Région, Fonds européens : bilan à mi-parcours

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Monsieur le Président, chers collègues, en tant qu'écologiste, je tiens tout d’abord à vous féliciter dans vos efforts pour tenter de réorienter le CPER et les fonds européens vers des priorités qui nous tiennent à cœur. La contractualisation avec l’Etat et la région est intéressante, elle permet d’inscrire l’action publique dans un cadre à long terme et partenarial, gage d’une approche véritablement durable.Cependant, pour que cela fonctionne véritablement, il faut que tous les partenaires tiennent leurs engagements. Aujourd’hui, force est de constater que l’État n’est pas au rendez-vous.Nous aurions toutefois aimé une réorientation beaucoup plus forte, qui permette de concrétiser les orientations politiques portées par la nouvelle majorité, et qui pour certaines, semblaient en accord avec la volonté affichée par le gouvernement.Après les grands espoirs suscités par l’annonce des rencontres du Grenelle, nous avons constaté que les engagements de l’Etat n’étaient pas au rendez-vous. Ce bilan à mi-parcours en fournit une illustration supplémentaire. Les réglementations issues du Grenelle sont en général bien en-deçà des besoins : la méthode de la concertation a finalement consisté à avantager les groupes de pression les moins intéressés par la protection de l’environnement.Permettez-moi de prendre quelques exemples particulièrement significatifs :Le grand projet « pôle d’Efficacité Énergétique »La Région avait été visionnaire quand en 2007 elle avait voulu intégrer son grand projet dans le cadre d’un contrat avec l’Etat. Avec le Grenelle de l’Environnement, et sous la pression du mouvement écologiste, l’Etat lui a emboîté le pas en renforçant les normes d’isolation des bâtiments et en affichant une priorité sur le développement des énergies renouvelables.En édictant de nouvelles réglementations en matière d’isolation, l’Etat est dans son rôle. Cependant, nous aurions souhaité que l’action de l’Etat soit assortie des moyens correspondant. Pas de moyens supplémentaires dans le CPER, ni d’ailleurs dans les autres outils de l’Etat.De son côté, la Région a pris la mesure de l’immense chantier qui s’ouvrait. Elle lance un grand plan d’isolation des Lycées, financé à hauteur de 15 millions d’Euros par an soit 60 millions d'ici la fin du mandat.Pour les énergies Renouvelables, la situation est malheureusement bien pire. Les réglementations promulguées par l’Etat depuis le Grenelle sont toutes critiquées par les acteurs de la filière. Que ce soit dans le solaire, l'éolien, les communes rurales, tous sont mécontents et en sont à se demander si ces contraintes ne sont pas simplement là pour favoriser le développement de l’énergie nucléaire. Comme vous le savez, nous avons entre 50 et 70 ans de réserve d’uranium, ce n’est pas une énergie renouvelable, et encore moins une énergie qui protège l’environnement dont nous devrons gérer les déchets pendant des milliers d'années.Non seulement, les règlements ne sont pas bons, mais en plus, dans le CPER, l’Etat n’apporte aucun moyen supplémentaire au développement des énergies renouvelables.La Région, de son côté s’apprête à mobiliser près de 400 millions d’Euros d'ici 2014 pour développer l’économie verte, dont une grande part sera consacrée aux énergies renouvelables.Le grand projet « Compétitivité des filières agricoles et forestières »Nous ne pouvons que nous réjouir que l’État augmente son soutien à l’agriculture biologique de 1,3 million d’Euros. Mais qui va croire que réorienter 1,3 millions sur les 39 destinés à ce projet va permettre d’atteindre les objectifs ? Et surtout, il n’est pas pensable de soutenir durablement l’agriculture en diminuant les crédits destinés à soutenir l’installation des jeunes.Le grand projet « Déplacements de voyageurs »Nous nous réjouissons de la priorité accordée au financement des deux projets de tramway dans les deux principales agglomérations de la région. Néanmoins, nous déplorons que l’Etat n’ait pas souhaité s’engager plus avant dans le financement du transport ferroviaire, ce qui aurait été cohérent avec le Grenelle. Au lieu de cela, l’Etat envisage de financer des lignes à grande vitesse, qui ne seront pas opérationnelles avant 15 ans, et qui n’aideront pas nos concitoyens à utiliser un train au lieu d’une voiture pour leurs déplacements quotidiens.Le volet territorialLà encore, dans le cadre du Grenelle, l’Etat crée avec chaque Région des Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE). Ces schémas devront être pris en compte dans les projets de futures grandes infrastructures, en particulier de transport. C’est dire l’importance de ce schéma, qui étant co-piloté par l’Etat et la Région, aurait pu faire l’objet de crédits inscrits au CPER. La Région a décidé d’augmenter de 500 000 euros ses crédits en faveur de la biodiversité, en particulier pour mettre en place un observatoire de la biodiversité qui sera utile pour concevoir le SRCE et suivre son application. L’Etat n’ayant pas fait l’effort équivalent, ce ne sera pas non plus inscrit au CPER.C’est donc sans grand enthousiasme, Monsieur le Président que nous nous apprêtons à voter ce bilan à mi-parcours du Contrat de Plan Etat Région. La proposition de l’Etat est malheureusement bien en-deçà des attentes de nos con-citoyens, en particulier en matière de création d’emploi et de protection de l’environnement. Elle n’est pas à la hauteur des espérances créées par le Grenelle.Nous connaissons tous les efforts que vous avez déployés, C’est malheureusement notre partenaire, l’Etat qui n’est pas au rendez-vous.Faire de la politique c’est gérer, en fonction d’un ensemble de contraintes, en particulier budgétaire. C’est ce que la majorité va faire en vous confiant le soin de signer l’avenant de ce contrat de Plan Etat Région. Mais faire de la politique c’est aussi préparer l’avenir, et se donner des marges de manœuvre budgétaires, pour financer les grandes priorités parmi lesquelles l’emploi ou l’environnement. Cela ne pourra se faire qu’avec un gouvernement qui ne considère pas que l’environnement est tantôt une grande priorité nationale, tantôt un sujet qui « commence à bien faire ». ...

Diagnostic innovation croissance

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand. Monsieur le Président, mes cher-e-s collègues,L'innovation est le moteur de l'économie française et la solution pour maintenir l'avance technologique nécessaire au maintien d'une filière industrielle dans notre pays. Encore faut-il que ces innovations n'aient pas un impact négatif sur notre environnement ou notre santé. Il n'y a toutefois pas automatiquement de croissance liée à l'innovation. Il existe dans le domaine de l'innovation une autre piste qui vise à réduire l'utilisation des ressources par exemple en intégrant l'éco-conception des produits ou la réutilisation des ressources en eau. On peut donc dans ce cas parler de décroissance liée à l'innovation. Consommer moins de matières premières mais également d'électricité ou d'eau c'est aussi réduire les charges qui pèsent sur les comptes des entreprises et donc améliorer leur rentabilité.Comme vous le savez, l'industrie manufacturière peine face aux pays à bas coût. Notre incapacité à taxer le dumping social et environnemental au nom du libre échange a réduit comme peau de chagrin la fabrication française de biens de consommation. Je ne propose pas le protectionnisme mais bien l'équité entre les entreprises qui respectent les règles sociales et environnementales et celles qui ne les respectent pas. La hausse des coûts de transport et l'analyse fine des coûts cachés ne permettent malheureusement que marginalement la relocalisation d'une partie de notre économie. Lorsque quelques dizaines d'entreprises reviennent sur notre territoire, ce sont des centaines qui continuent à aller chercher ailleurs la possibilité de polluer sans entrave ou de sous payer la main d'oeuvre nécessaire à la fabrication de leurs produits. La Région doit donc faire des choix concertés avec ses partenaires pour choisir les innovations respectueuses de nos valeurs. Aider massivement les innovations liées à l'économie verte nous permettra non seulement d'assurer une croissance soutenue créatrice d'emplois non délocalisables mais également de réduire durablement notre impact sur l'environnement. La mesure que vous venez de nous présenter répond donc à la demande des entreprises qui innovent ou souhaitent innover dans notre région. Le problème principal rencontré par un dirigeant qui a une idée qui peut assurer la croissance de son entreprise et la création d'emplois est de se faire accompagner par les organismes d'état et les collectivités locales. Il faut donc l'aider à se repérer dans les méandres des aides publiques. La particularité de l'innovation est qu'elle est bien souvent portée par des petites entreprises qui n'ont pas les moyens de payer des collaborateurs pour effectuer les démarches qui leur permettront d'obtenir les aides auxquelles elles ont droit. Un autre problème réside dans la capacité d'une entreprise à innover pour éviter de perdre des parts de marché et donc de péricliter. Là encore, cette mesure répond à cette nécessité en proposant aux dirigeants une aide pour identifier les innovations possibles dans leur domaine. Il est donc nécessaire d'avoir un pilotage et une coordination assurée par la Région afin non pas d'ajouter un dispositif à celui mis en place par l'état comme l'a dit monsieur Novelli ce matin, mais bien d'engager un véritable partenariat avec les autres acteurs de notre territoire. Nous ne pouvons pas nous permettre de manquer le virage de l'innovation qui sauvera notre économie nationale et régionale. Ces diagnostics Innovation/Croissance Centre aideront à y parvenir. Les aides financières de la Région toujours plus importantes pour les entreprises qui innovent auront un impact décisif pour l'avenir de tous habitants de notre région. ...

Fond d’investissement pour le développement de l’économie verte

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand. Monsieur le Président, mes chèr-es collègues, Le groupe Europe Écologie salue la création de ce fonds d’investissement pour le développement de l’économie verte. Tout ce qui peut aider à faire levier pour accélérer les investissements qui permettront de limiter notre impact surl’environnement doit être entrepris et la Région Centre peut y contribuer fortement en lançant ce fonds. Les domaines de l’écoconstruction, de la rénovation thermique des habitations, de la production d’énergies renouvelables, du recyclage des déchets sont autant de secteurs en forte croissance qui créeront dans les années à venir des centaines de milliers d’emplois non délocalisables dans notre pays.  ...