[PAYS DE LA LOIRE 2040] Intervention de Michel Perrier
Préserver l’environnement, contribuer à l’égalité des territoires et lutter contre l’exclusion sociale, tels sont les enjeux de la mobilité durable voulue par les écologistes, sans qui le document de prospective 2040 n’aurait pas abordé cette question cruciale.
La mobilité durable est l’une des questions qui demande le plus d’anticipation : nulle voie ferrée ne peut se construire du jour au lendemain et le renouvellement de matériel roulant nécessite de prévoir des années à l’avance l’obsolescence et l’usure des trains, ainsi que l’évolution des besoins de la population. Aussi, chaque euros investit par la collectivité aujourd’hui aura sa répercussion sur le territoire et chez les ligériens dans 10, 20 ou 30 ans.
La mobilité durable est une question transversale qui relève de notre capacité à agir avec responsabilité sur notre consommation d’énergie (le «tout pétrole » est à bannir), à penser la ville et le territoire de demain (l’usager utilisera plusieurs types de transports grâce au développement des points de correspondance intermodaux), à imaginer d’autres manières de se déplacer (partage de véhicules) ou à repenser la gestion des flux de circulations (assouplir les horaires de travail pour contrer l’engorgement aux heures de pointes par exemple) .
La mobilité durable est au cœur des préoccupations quotidiennes des citoyen-nes. En effet, consommer, travailler, vivre en cohérence dans un territoire ne sera possible que si notre collectivité prend ses responsabilités et imagine aujourd’hui une « révolution de la mobilité durable et partagée » pour un futur que nous voulons meilleur.
Il nous faut dessiner une vision ; une vision de 2040 qui, vous avez eu la sagesse de le reconnaitre en ne les évoquant pas dans le document prospectif, n’a nul besoin de projets inutiles, couteux et irrespectueux de l’environnement tels l’aéroport à Notre Dame des Landes ou l’autoroute A831 !