La Flèche : premier débroussaillage avant la réouverture ?
A l’appel d’un collectif fléchois de défense des services publics, que soutient Europe Écologie, un débroussaillage symbolique était organisé ce samedi 16 mars. Il s’agissait de rappeler que La Flèche avait été un nœud ferroviaire important et de démontrer que le retour du train était possible. Le collectif manifeste régulièrement aussi pour le maintien d’un guichet SNCF dans la ville.
Route des Mollans, là où une gare pourrait être installée, les membres du collectif ont donc enlevé ronces et petits arbustes qui cachaient la voie existante. Un panneau sera installé pour que chaque passant puisse en être conscient.
Plusieurs élus étaient présents et manifestaient leur soutien à cette initiative sympathique : Nadine Grelet-Certenais, conseillère générale et première adjointe socialiste au maire de la Flèche, Sophie Bringuy, Michel Perrier et Thierry Pradier, conseillers régionaux écologistes. C’est en effet, la région qui est l’ Autorité Organisatrice de Transports compétente et l’absence des autres composantes de la majorité de la gauche régionale a été remarquée et regrettée…
Pour Michel Perrier, « la Région Pays de la Loire a actuellement deux priorités qui vont se concrétiser rapidement maintenant : la réouverture de Nantes-Châteaubriant, et la création de Laval-Angers-Nantes en utilisant une partie de la future LGV, une première en France pour des TER ». Pour les années à venir, les élus Europe Ecologie souhaitent que cette politique en faveur du ferroviaire se poursuive. « Deux lignes sont possibles : Laval-Mayenne et La Flèche-La Suze qui permettrait aux fléchois de se déplacer au Mans. Il est nécessaire de les programmer dans le temps, pour bénéficier de crédits d’Etat et/ou de fonds européens. Si la procédure des CPER est maintenue pour la période 2014/2020, les élus Europe Ecologie feront tout pour qu’elles y soient inscrits. »
D’autres mobilisations devraient avoir lieu, mais cette première initiative locale aura permis de mettre en valeur ce projet de réouverture.
Mais, budgétairement, l’abandon de l’aéroport de Notre Dame des Landes et de la nouvelle ligne ferroviaire Nantes/Rennes qui le desservirait, faciliterait, le mot est faible, cette réouverture.