EN PAYS DE LA LOIRE, L’ECOLOGIE RIME AVEC DIVERSIFICATION INDUSTRIELLE…

A quelques semaines du résultat de l’appel d’offre éolien off-shore, la filière industrielle régionale « Energies Marines Renouvelables » (EMR) poursuit sa structuration ce vendredi 02 mars avec la tenue du 2e comité de pilotage.

Ainsi, 5 mois après l’annonce d’Alstom de son souhait d’’implanter ses activités de fabrication d’éoliennes marines sur Saint Nazaire et Cherbourg, la filière organise aujourd’hui sa gouvernance. En effet, le comité de pilotage réunit les différents partenaires publics et privés impliqués afin de définir la stratégie régionale, notamment en favorisant une cohérence qui s’appuie sur les complémentarités entre les acteurs.

« Les élus écologistes se satisfont de voir enfin la transformation écologique mise en actes, après l’avoir prônée pendant des années. En Pays de la Loire, cela se concrétise par la diversification de l’industrie navale et de son ingénierie, par l’aboutissement de projets de R&D et le déploiement d’une gestion prévisionnelle des emplois et compétences. » déclare Emmanuelle Bouchaud, viceprésidente régionale déléguée à l’Energie.

Son objectif politique, ici comme sur le reste des dossiers dont elle a la charge, est contribuer aux « 3×30 »* en augmentant significativement la part des énergies renouvelables produites sur le territoire.

Mais, comme Emmanuelle Bouchaud le rappelle, ce projet ne se limite pas à l’atteinte d’objectifs environnementaux. C’est d’ailleurs avant tout une volonté économique qui a déterminé la mobilisation générale du territoire pour les EMR : d’abord, les industriels en voulant redynamiser le secteur économique de la navale, puis les chercheurs, axant très tôt leurs efforts vers un domaine naturellement porteur et enfin les collectivités affirmant leurs soutiens en finançant et organisant la

gouvernance de cette nouvelle filière. Pour le conseil régional, ce sont près de 6 M€ en soutien aux initiatives du territoire en faveur des EMR qui ont été mobilisés jusque là et plus de 30 M€ sont prévus dans les 10 proc

Plus encore, c’est sur le champ de l’emploi et de la formation que le conseil régional se positionne en tant pilote : « nous mettons au point une réponse collective et partenariale, avec l’Etat, Pôle Emploi et les collectivités locales, à l’émergence de cette nouvelle éco-filière sur les champs de l’emploi, de la formation et de l’insertion. Nous pouvons ainsi anticiper les besoins en recrutement, en compétences face à l’évolution des métiers, le tout pour accompagner les hommes et les femmes du territoire (salariés comme demandeurs d’emplois), pour valoriser les savoir-faire existants et donc réunir toutes les conditions pour que ce projet, qui va transformer durablement le territoire, soit une réussite économique, sociale et écologique.», explique Jean-Philippe Magnen, vice-président régional délégué à l’emploi formation.

 

Les deux élus écologistes voient dans le développement de cette nouvelle filière en Pays de la loire un signe fort de l’impérative transition énergétique à accélérer dans notre pays mais aussi l’émergence d’une véritable politique éco-industrielle en France et en Europe.

* Le Conseil régional s’est engagé vers les diminutions de 30 % de ses consommations d’énergie et de ses émissions de gaz à effet de serre et vers l’augmentation de 30% de sa production d’énergies renouvelables.

 

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