[C-PRESSE] POLLUTION AUX NITRATES : LA FRANCE ASSIGNEE EN JUSTICE PAR LA COMMISSION EUROPENNE, L’ACTION GOUVERNEMENTALE EST JUGEE INSUFFISANTE.

Alors que de nombreux membres du gouvernement s’exhibent tranquillement au Salon de l’Agriculture, tâtant vaches et saluant la bonne gestion de l’agriculture française, la Commission Européenne a décidé d’assigner la France devant la Cour de Justice européenne.

La raison ? Le manque de volonté de l’Etat français face à la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates : lenteur, mesures insuffisantes, taux de nitrates élevés, retard sur les délais imposés par l’Union Européenne.

« Cette assignation montre clairement l’absence de courage et l’incapacité du gouvernement à prendre la pleine mesure de l’urgence sanitaire et écologique que représente la mauvaise gestion des nitrates, phosphates et pesticides. La faiblesse du Plan Algues Vertes en est une autre illustration.

Il faut aller plus loin dans la conversion écologique de l’agriculture. Des actions en faveur du développement d’une agriculture biologique, durable et paysanne sont aujourd’hui un impératif et une urgence » affirment Sophie Bringuy, Vice-présidente à l’Environnement et Christophe Dougé en charge de l’eau et des circuits courts, élus EELV au Conseil régional des Pays de la Loire.

 

Les dégâts sur l’environnement causés par les nitrates consécutifs d’une agriculture productiviste sont catastrophiques pour la santé et pour l’environnement : pollution des nappes phréatiques et des rivières, conséquences sur la qualité de l’eau potable, algues vertes, cancers, impact sur la biodiversité etc.

Dégâts également pour notre économie et nos finances publiques, l’impact des pollutions et les actions de dépollution coûtent chères : nettoyage des plages par les municipalités, dépollution des sols, surcoûts pour rendre l’eau potable, maladies liées à ces produits toxiques etc.

C’est pourquoi, les élus régionaux écologistes des Pays de la Loire qui prennent depuis longtemps la mesure de ce désastre sanitaire et environnemental, n’espèrent plus aucune issue favorable ni prise de conscience même tardive de la part de ce gouvernement. En effet, quelle réaction attendre d’un gouvernement pour qui « l’environnement ça suffit » et qui n’a même plus de ministre de l’environnement ?

 

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