Le 28 février s’est tenue la deuxième réunion du comité de préfiguration « trames vertes et bleues » (TVB). Une réunion coprésidée par Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional en charge de l’environnement, et qui a permis de faire un point d’étape sur les travaux réalisés et les perspectives.

Ça y est : le processus d’élaboration du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) en Pays de la Loire arrive au bout de la phase 1. Cette première étape avait pour objectif de mettre en évidence les éléments constituant les continuités écologiques, à la lumière des enjeux socio-économiques existants. Un travail qui aura nécessité pas moins de 16 réunions depuis le lancement de la démarche le 16 mai 2011, et une forte mobilisation des acteurs impliqués, en plus des entretiens bilatéraux et autres formes de participation.

« Ces trois actions sont financièrement soutenues par le Conseil régional, ce qui montre notre implication sur les questions de cohérences écologiques. Nous n’avons pas attendu la mise en œuvre d’un SRCE pour prendre en compte ces enjeux », souligne Sophie BRINGUY.

Des enjeux de préservation de la biodiversité qui on été rappelés par les participant-e-s tout au long de l’après-midi. Certain-e-s ont pu regretter l’absence d’opposabilité du SRCE, un point qui a malheureusement était arbitré lors du Grenelle de l’environnement, d’abord par le Gouvernement, puis par les parlementaires. Beaucoup sont intervenus sur l’importance de passer à l’opérationnel et de travailler particulièrement les articulations entre, d’une part, la pluralité documents existants (Directive territorial d’aménagement – DTA, Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux – SDAGE, Schéma de cohérence territoriale – SCOT, etc.) et, d’autre part, les différentes échelles existantes, du niveau interrégional à l’hyper-local. Plusieurs personnes ont également souligné l’importance des enjeux liés à l’eau, qui même s’ils sont pris en compte par les SDAGE, nécessitent un travail de mise en cohérence avec le SRCE.

Sur les clés de réussite de la démarche, une idée forte ressortait : l’importance d’une TVB comprise et partagée, soulignant ainsi le caractère essentiel de la concertation, mais aussi l’accompagnement des acteurs du territoire à l’appui d’outils opérationnels. L’État a ainsi rappelé que le SRCE devra comprendre un plan d’action avec un volet de sensibilisation ambitieux. Au-delà de l’analyse spatiale réalisée, la question de la définition des modalités de gestion a été soulignée, comme un levier indispensable à la mise en œuvre du schéma.

Bref : un bilan d’étape qui a permis d’appréhender la qualité du travail réalisé, mais aussi de prendre conscience du chemin qu’il reste à parcourir. « La dimension prospective, notamment sur les questions d’évolutions démographiques ou encore d’étalement urbain, manque encore aux travaux réalisés », illustre ainsi Sophie BRINGUY. « Plusieurs points nécessitant d’être approfondis ont ainsi été évoqués. Les prochains mois promettent d’être riches ».

Pour la suite, les ateliers thématiques vont se transformer en ateliers territoriaux. Le travail réalisé va ainsi être présenté d’ici fin juin dans chaque département. Une confrontation saine qui permettra de recueillir un avis extérieur, mais aussi d’enrichir le document tout en rendant sa matière encore plus opérationnelle. Rendez-vous donc dans quelques mois pour la suite !

Lire l’intervention de Sophie BRINGUY en introduction de la réunion du 28 février.

20120228+-+Interv.+Sophie+Bringuy+-+SRCE