[C_PRESSE] NDDL : une nouvelle étude indépendante confirme l’inutilité d’un transfert de Nantes Atlantique
Ce jeudi 26 septembre, le Collectif d’Elu-e-s Doutant de la Pertinence de l’Aéroport (CeDpa) a présenté lors d’une conférence de presse, les conclusions d’une étude indépendante du cabinet européen ADECS Airinfra, de plans d’exposition au bruit (PEB) prévisionnels de l’aéroport de Nantes Atlantique. En effet, le bruit est l’un des principaux arguments avancés en faveur de la construction d’un nouvel aéroport : une nuisance sonore trop importante sur Nantes et son agglomération empêcherait de densifier le sud de la métropole nantaise.
La commission du dialogue avait d’ailleurs demandé que des PEB prévisionnels soient calculés afin d’éclairer ce point. Cette étude -financée par le groupe écologiste au Sénat- démontre clairement l’inutilité d’un transfert de l’aéroport actuel.
Pour Geneviève Lebouteux et Christophe Dougé, conseillers régionaux EELV membres du CeDpa « L’étude conforte ce que nous supposions déjà : d’une part que le plan d’exposition en vigueur actuellement est totalement surdimensionné (basé sur 110 000 mouvements, chiffre qui ne sera même pas atteint en 2050), d’autre part que grâce aux évolutions technologiques, les avions transportent plus de passagers tout en faisant moins de bruit. L’étude démontre qu’à aucun moment la nuisance sonore ne peut-être un argument valable pour le transfert de Nantes Atlantique. La zone de l’Ile de Nantes et celle de la Zac des Iles à Rezé restent constructibles en habitations : le seuil critique du nombre de mouvements d’avions qui pourrait empêcher des constructions de logements est à plus de 160 000 mouvements commerciaux, soit bien au-delà des plus folles espérances de Vinci». Ils poursuivent : « L’Etat gagnerait à s’inspirer du cas toulousain où il a été jugé inutile tout transfert de l’aéroport, pour les mêmes raisons qui sont mises en évidence par cette étude».
Fort de ce travail d’expertise, les Conseillers régionaux EELV en appellent à la responsabilité du Ministre des Transports et à la prise en compte du travail du Cabinet ADECS Airinfra. M. Cuvillier a réaffirmé le 10 septembre sa volonté de travail transparent et contradictoire autour des thèmes demandés par la Commission de dialogue. Les opposants y sont prêts, ils mettent leurs données sur la table. Il serait incompréhensible de ne recevoir en réponse que silence et discrédit, comme ce fut le cas lors de la précédente étude du cabinet CE Delft consacrée à la DUP et financée par le CeDpa.
Les Conseillers régionaux EELV rappellent en outre l’engagement de M Martin, ministre de l’écologie, à recevoir une délégation d’opposants au projet fin septembre, début octobre. Sur les thématiques écologiques, comme sur les thématiques économiques et aéronautiques, les données sont là et doivent être débattues sereinement.
pour lire l’étude dans son intégralité: 2013_09_25-plan_d_exposition_au_bruit