[C-PRESSE] APROCHIM DOIT STOPPER SON ACTIVITE !

5 troupeaux abattus, des nouvelles exploitations sous séquestre, … Chacun peut le constater : la réduction de l’activité d’Aprochim n’a abouti à aucune amélioration de la situation, la contamination aux polychlorobiphényles (PCB) continue et progresse même. Le principe de précaution doit maintenant entraîner l’arrêt, au moins provisoire dans un premier temps, de l’entreprise. C’est une mesure de salubrité publique sauf si la preuve était apportée que l’usine n’est pour rien dans cette pollution.

Bien sûr, cet arrêt ne doit pas sanctionner les salariés et les riverains. Ceux-ci doivent avoir leur avenir assurés. Le groupe international CHIMIREC, auquel appartient Aprochim, en a les moyens ! Une veille sanitaire doit être mise en place sans délai pour répondre aux inquiétudes légitimes des populations limitrophes du bassin de contamination.

Cette pollution dramatique doit interpeller les représentants de l’Etat et les élus qui ont permis l’installation de cette usine contre l’avis de la population. Personne ne peut dire qu’il ne savait pas. Un référendum local avait ainsi, en novembre 1988, exprimé une opposition massive… dont personne n’avait tenu compte ! A l’époque, les critiques des écologistes avaient été malheureusement balayées.

 

Je sollicite, avec les autres élus mayennais Europe Ecologie Les Verts, une rencontre avec le Préfet sur ce sujet.

 

Michel PERRIER

 

 

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