Je voudrais répondre à Madame Bureau et réagir à son intervention sur le Pass santé sexuelle.

Je suis ravie d’apprendre que Madame Bureau dispense d’une éducation sexuelle à ses enfants. Tant mieux pour eux ! Mais je voudrai lui rappeler que les différences sociales, ça existe, et que tous les jeunes n’ont pas la chance de bénéficier chez eux d’une telle éducation. Et donc, oui, la région peut et doit jouer un rôle dans ce domaine par la mise en œuvre de politiques concrètes.

Je suis bien sûr tout à fait favorable à ce Pass éducation sexuelle, mais je souhaiterai faire une proposition concernant le volet éducation à la santé qui est inscrit dans ce rapport. L’éducation sexuelle doit aller plus loin que les questions de prévention/santé, risques d’infections… Car la sexualité n’est pas une maladie ! Il est essentiel que l’éducation à la sexualité prenne en compte les enjeux d’estime de soi, de respect et de relations aux autres, tout autant que de rapport amoureux. L’éducation doit permettre de favoriser le débat sur toutes les questions de mixité, de genre, d’orientation sexuelle afin de lutter contre toutes les formes de stéréotypes et de préjugés.

Je vous remercie.

Joëlle REMOISSENET,

conseillère régionale, en charge de la lutte contre les discriminations au sein de la commission Education et apprentissage