3/ Compétences 2020 : un outil au service des filières régionales en mutation.

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Les industries de la navale, de l’automobile ou les énergies marines renouvelables (EMR) figurent parmi les filières économiques stratégiques ligériennes identifiées dans le Schéma Régional de l’Economie et de l’Emploi Durable (SREED). Les enjeux en matière de préservation de l’emploi pour ces filières sont grands, tant les entreprises et notamment celles de la filière automobile, rencontrent des difficultés structurelles occasionnant une baisse d’emploi et d’activité : 2500  emplois ont été perdus entre 2007 et 2011.

Refusant le fatalisme et conscient du potentiel en matière de savoir-faire à développer entre ces filières, le Conseil régional entend accompagner leurs mutations pour sécuriser les parcours professionnels et dynamiser l’économie sur le territoire. Comment ? Grâce à des démarches concrètes pour répondre aux enjeux de l’évolution des compétences et des métiers, comme la Gestion prévisionnelle « emploi compétences » et à l’outil Compétences 2020.

Explications : Afin d’anticiper et d’accompagner les mutations des filières économiques stratégiques  des Pays de la Loire (à fort potentiel et innovantes), la Région développe avec ses partenaires une politique de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC). « Une démarche collective qui s’appuie sur un diagnostic des besoins en évolution en compétences et en qualification pour les secteurs en mutation, que seul un dialogue social et territorial efficient permet. » précise Jean-Philippe Magnen, vice -président écologiste en charge de la politique emploi, formation professionnelle et métiers de demain.

Avec Compétences 2020, la démarche de GPEC est entrée dans sa phase opérationnelle cette année. Cet outil vise à répondre aux besoins des entreprises industrielles –en priorité les PME- en matière de compétences sur un horizon de trois ans, à introduire  de nouvelles pratiques de gestion des compétences en leur sein. Et pour celles appartenant à des filières fragilisées, il s’agit via ce dispositif de travailler à la mutualisation des compétences, mais aussi à la reconversion de certaines activités économiques ou des salarié-e-s, voire à leur reclassement.

L’objectif est donc d’accompagner les entreprises et plus largement les filières dans l’évolution ou la transformation de leur activité. Grâce à ce dispositif et à la vision des dynamiques d’emploi et de demandes à l’échelle du territoire, il s’agit aussi de favoriser l’accès à l’emploi des publics qui se sont détournés du secteur industriel pourtant pourvoyeur d’emploi. C’est le cas notamment des  jeunes, mais aussi des femmes qui à cause d’idées reçues et une valorisation insuffisante de la branche depuis de longues années, ne sont que très peu à s’orienter vers les métiers de l’industrie.

« La mise en œuvre de la GPEC via le dispositif Compétences 2020 va également permettre d’identifier les compétences transférables d’une filière à l’autre, comme c’est le cas pour la navale et l’éolien off-shore par exemple. » ajoute Jean-Philippe Magnen. « Le potentiel économique de ces filières tient dans leur capacité à s’engager vers la transformation écologique pour construire des filières d’avenir. C’est le sens de notre action à leurs côtés pour préparer le territoire au-delà de l’horizon 2020. » conclu Christelle Cardet, élue en charge des métiers de demain.

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