Un travail dense, collaboratif et simultané qui a permis de travailler de manière transversale sur trois champs prioritaires de ce mandat : les jeunesses, l’économie et l’emploi, et la solidarité. 3 volets indispensables pour lutter contre la crise et anticiper les nécessaires changements.

S’ils ne recouvrent pas l’ensemble des politiques publiques régionales, ils représentent cependant 3 axes majeurs, principaux vecteurs de cette mutation écologique et sociale de notre société engagée par cette nouvelle majorité de la gauche et des écologistes.

La jeunesse en premier lieu ; souvent oubliée des politiques publiques.

« Quel monde allons nous laisser à nos enfants et quels enfants allons nous laisser à notre monde ? », c’est bien là la principale question, répétée par notre éminent collègue Philippe Meirieu, qu’il nous faut adresser. La jeunesse est un enjeu crucial et incontournable pour préparer l’avenir et la mutation de notre société. C’est bien dans ce sens là que souhaite agir la région à travers l’adaptation des outils de formation, l’accès à l’autonomie (transports, logement, santé…etc.) ou encore l’accompagnement à la citoyenneté et à l’esprit critique…

Ensuite, c’est à travers le schéma régional de formation, santé, social et territoires que sont mis en musique nos engagements : un accent mis sur la politique de prévention (particulièrement vis-à-vis des jeunes et des personnes âgées) ou encore la solidarité, l’égalité d’accès aux soins et bien sur la lutte contre toutes les formes de discriminations.

Enfin, c’est à travers le schéma économie et emploi durables et ses chapitres complémentaires (agriculture, ESS, tourisme et économie maritime) que la transformation écologique et sociale de notre région prend tout son sens.

Pour preuve la création d’emplois durables, générés dans les nouveaux secteurs tel les éco filières ou les énergies renouvelables (éoliennes ou photovoltaïque) qui s’élève à 30 000 emplois dans la région d’ici 2020 ainsi que la sobriété énergétique. Selon le cabinet Syndex-Alpha ce sont près de 485 000 emplois qui pourraient ainsi être créés. Ce sont des secteurs à fort potentiel de reconversion industrielle dans notre région.

Ensuite, la promotion et la reconversion en bio de notre agriculture est et reste un enjeu majeur sur notre territoire. Créatrice d’emplois non délocalisables, l’instauration de circuits courts et la promotion du bio est indispensable pour répondre à la désertification de nos campagnes, produire une alimentation saine et de qualité pour toutes et tous et ancrer les emplois sur nos territoires.

Mais, c’est bien sur la formation, l’innovation et la recherche que nous mettons l’accent dans notre schéma car moteurs d’une mutation et de l’anticipation de l’avenir (innovation sociale comme technologique, métiers de demain, plan de continuité professionnelle).

En bref, ces schémas ne sont pas seulement une stratégie globale qui offre de nouvelles perspectives, ils sont aussi la preuve que c’est à travers la concertation et le travail avec tous les acteurs sur notre territoire que nous arriverons à travailler et avancer concrètement sur la transformation écologique et sociale de notre société.