14èmes Rencontres du CORELA : la place des « habitats naturels » sur le territoire ligérien

20111004-corelaLe vendredi 16 septembre 2011, le Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents (CORELA), organisait la 14ème édition de la « Journée de Rencontres du CORELA » à Saint-Florent-le-Vieil (49).

Le thème de cette année : « Écologie et Écosystèmes : comment ça marche ? ». Christophe Dougé, conseiller régional, élu délégué à la Loire et président du CORELA revient sur cette journée d’échange et de réflexion, au cours de laquelle Sophie Bringuy, vice-présidente en charge de l’environnement est intervenue pour présenter les dispositifs régionaux mobilisables pour accompagner les territoires dans leurs projets.

 

Le Conservatoire en quelques mots

 

Le Conservatoire Régional des rives de la Loire et de ses Affluents (CORELA) a été créé en 1992 à l’initiative du Conseil Régional des Pays de la Loire, soutenue par Les Conseils Généraux de Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire. Association loi 1901, à but non lucratif, le Conservatoire a été déclaré le premier avril 2010 (Arrêté préfectoral 126/SGAR) « association agréée pour la protection de l’environnement ».

 

Le conseil d’administration du CORELA, présidé par Christophe Dougé est composé de 15 administrateurs, travaille de concert avec les 16 personnalités qui forment le comité scientifique, ainsi qu’avec les 7 membres de l’équipe technique. Sophie Bringuy, vice-présidente en charge de l’environnement, est également membre du conseil d’administration.

 

Les missions du conservatoire : « Contribuer à préserver et valoriser les paysages ligériens, informer et sensibiliser ». Plus précisément ses missions portent sur :

– la connaissance de la vallée de la Loire, le suivi des évolutions, actuelles ou historiques (bocage, prairies, berges, boires, milieux biologiques, activités humaines, perceptions des riverains),

– l’identification des éléments à préserver, à valoriser et des acteurs concernés,

– des propositions d’interventions, l’introduction de nouvelles techniques (ex: le génie végétal).

 

→ Plus d’infos sur le site du conservatoire : http://www.corela.org

 

 

20111004-douge-corelaDe quelle façon le CORELA s’inscrit-il sur le territoire ligérien ?

Christophe DOUGÉ : Le CORELA est principalement soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire et les Conseils généraux de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Il joue un rôle important d’interface, d’animation, de médiation et donc de lien entre tous les acteurs de la Loire de notre région. Un rouage indispensable entre les élu-e-s des petites communes, les associations ou encore les usagers, et les structures institutionnelles du bassin de la Loire.

 

A l’image de cette journée de rencontre, qui a rassemblé, plus de 170 personnes dont des étudiants intéressés par le thème de cette année.

 

« Ecologie et Ecosystèmes : comment ça marche ? » Pourquoi avoir choisi ce thème ?

ChD : « Ecologie et Écosystème », voilà un sujet qui peut paraître complexe mais qui en réalité illustre bien qu’en matière d’évolution des milieux naturels fluviaux ,rien n’est figé.

La diversité et la qualité du panel d’intervenants a donné lieu à des échanges très enrichissants. A l’image de Maurice Wintz, universitaire qui nous a éclairé-e-s par son approche sociologique de la Nature. Pour lui, la Nature n’est en effet que le reflet de notre rapport à la société et à l’autre, et de la place que nous leur accordons, dans notre modèle de développement. Un parallèle très intéressant à faire avec la Loire…

 

A propos de la place de la Loire sur le territoire : quelles sont les orientations de la Région en la matière ?

ChD : Il y a trente ans, la chenalisation, l’endiguement et la construction de barrages étaient de mise. Aujourd’hui la notion de « Loire, milieu naturel mobile et vivant » a été intégrée dans la définition des actions de gestion, d’aménagement et de développement autour de ce grand fleuve. Dorénavant on vit avec le fleuve et non contre lui. C’est un véritable choix de société.

 

Les « habitats naturels » étaient au cœur des échanges. Que faudrait-il mettre en place pour assurer leur maintien ?

ChD : Leur donner toute leur place dans notre monde d’aujourd’hui. Toutes les interventions ont permis de montrer le rôle essentiel qu’ils jouent, notamment en matière d’épuration de l’eau et de zones d’expansions des crues. Ces fonctions n’ont pas de prix, surtout dans une société qui a négligé sa ressource en eau.

 

 

 

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