BIODIVERSITE : UNE JOURNEE D’ECHANGE INTERREGIONALE A GARDANNE !
Le 9 mars 2012 s’est tenu à Gardanne (13) un séminaire de travail du groupe de travail biodiversité de l’Association des Régions de France (ARF). Sophie BRINGUY, vice-présidente en charge de l’environnement, a participé à cette journée. Une première de cette envergure !
Certains disent qu’à l’ARF, c’est le groupe de travail biodiversité de la commission développement durable qui fonctionne le mieux ! Que ce soit vrai ou non, force est de constater que l’initiative d’un séminaire pour parler des politiques régionales de biodiversité est une première encourageante : 11 régions représentées, 7 vice-président-e-s mobilisé-e-s.
Grâce à l’organisation prise en main par le Conseil régional de Provence Alpes Côte d’Azur, avec l’appui de Naturparif et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), et sous la présidence de Daniel Béguin (vice-président en Loraine), l’ensemble des participant.e.s a pu partager son expérience et faire état de sa perception critique sur les stratégies régionales pour la biodiversité (SRB), les schémas régionaux de cohérence écologiques, l’index de Singapour ou encore de la bio-conditionnalité des aides. Ces sujets ont été abordés de manière très transversale : Quelle stratégie derrière ces outils ? Quelle gouvernance pour améliorer la légitimité, la mobilisation et l’efficacité ? Comment entrer dans une dynamique de bilan et de progrès, avec quels indicateurs ? Quelle articulation avec les autres politiques publiques ?
« Difficile de synthétiser la richesse des échanges de cette journée. Ce qu’il en ressort, c’est que les conseils régionaux se mobilisent autour de la biodiversité et mettent souvent en place des dispositifs qui vont plus loin que ceux de l’État. Mais ce n’est pas assez valorisé », partage Sophie BRINGUY. « Nous ne subissons pas le carcan national imposé par un gouvernement qui oscille entre effets d’annonces et mise en place de vitrines pour nourrir l’illusion des ambitions affichées. Nous sommes en capacité de mettre en place des dispositifs souples, efficaces et opérationnels proches des territoires et de leurs besoin ».
Après cette journée de mobilisation, hors de question pour le groupe de travail d’en rester là. Il lui faut à présent formaliser le fruit des échanges et construire des textes de positionnements qui puissent être exportés au-delà des inconditionnel-le-s de la biodiversité et nourrir des cercles plus larges d’action et de réflexion. Rendez-vous a été pris pour le mois de juin. D’ici là, échanges mails et réunions en petit format, permettront de préparer le prochain séminaire.