Les personnes les moins qualifiées sont davantage touchées par le chômage et les demandeurs d’emploi ont moins accès à la formation qualifiante (20% seulement des demandeurs d’emploi accèdent chaque année à une formation). Face à ce constat et pour casser cette logique du « moins = moins », la Région concentre son action en direction de celles et ceux qui ont besoin d’acquérir une première qualification. L’objectif : accompagner celles et ceux qui ont le plus besoin de trouver un emploi durable et répondre aux besoins en compétences sur le territoire ligérien.

En janvier 2013, le Conseil régional a fait évoluer son offre de formation professionnelle continue en recentrant la commande en direction des  demandeurs d’emploi les moins qualifiés et des secteurs stratégiques de l’économie régionale. Passant d’une logique de programmes à une logique de parcours à travers quatre objectifs « je m’oriente, je me prépare », « Je me qualifie », « J’acquiers, je développe les compétences-clés », « Je crée ou je reprends une entreprise », la volonté de la Région est de cibler des actions de formation spécifiques en les concentrant sur les publics prioritaires (jeunes, demandeurs d’emploi les moins qualifiés, seniors).

Pour les écologistes, la politique de formation professionnelle continue ne peut se penser sans des liens étroits avec la formation initiale. Aussi les deux élus écologistes présidents des Commissions emploi-formation et éducation-apprentissage au Conseil régional Jean-Philippe Magnen et Matthieu Orphelin, travaillent à développer la transversalité pour faire évoluer conjointement et mettre encore plus en cohérence les offres de formation initiale et continue. « Notre objectif est clair : gagner en cohérence et en efficacité pour améliorer la qualification des Ligérien-ne-s tout au long de la vie. Jusque-là le Conseil régional n’avait pas totalement la main concernant l’offre de formation initiale, mais la nouvelle responsabilité confiée aux Régions en ce sens dans le cadre de la refondation de l’Ecole de la République devrait nous y aider. » affirme Matthieu Orphelin.

La volonté d’articuler les politiques éducation et formation témoigne de l’approche globale portée par les écologistes pour développer une réponse qualitative aux besoins en qualification et en compétences, pour sécuriser durablement les parcours professionnels de chacun tout au long de leur vie.