une premiere victoire (en partie) sur les recours…

Le jugement du tribunal vient de tomber :

  • Article 1er : La délibération n° 8 (relative à l’autorisation de lancer la construction) du 25 juin 2008 est annulée.
  • Article 2 : Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.
  • Article 3 : Les conclusions présentées par le syndicat mixte Flandre Morinie sont rejetées.

Alors qu’on nous présentait Flamoval comme l’exemple d’un projet bien ficelé, voici les premières failles reconnues par les tribunaux! Non, Flamoval n’est pas utile! Non, Flamoval n’est pas un dossier de toute transparence!

Plus de détail sur le jugement prochainement…

Un délibéré en appelle un autre, bientôt, c’est le recours de l’APSH qui passera au tribunal administratif.

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[PRESSE] Les Flandres rentrent dans le lard des porcheries

Article de Justine Faiderbe – Nord Eclair du vendredi 16 juillet 2010.

Un député du Nord a signé mercredi dernier un amendement autorisant toutes les porcheries de moins de 2 000 animaux à s’implanter en France sans enquête publique. Il a ravivé la colère des habitants des Flandres, dont ceux de Bambecque, « menacés » par un projet belge.

C’est le carton rouge de l’année. Et c’est le Collectif bambecquois, une association d’habitants des Flandres remontée contre les porcheries belges, qui l’a adressé la semaine dernière à Jean-Pierre Decool, député du Nord qui « défend des amendements facilitant l’implantation de ces industries », gronde Frédéric Wojtkowiak, porte-parole du collectif. À Bambecque, les habitants et lui mènent depuis décembre une fronde contre un projet d’implantation de la société belge Dicopor. Leurs craintes : la dégradation des routes de la commune par le « passage intempestif des camions et les tracteurs », un épandage « sauvage » du lisier dans les champs alentours, et donc, la « dégradation de la qualité des eaux de l’Yser », la rivière voisine. « Tout ça, qui va payer ? », s’interroge Frédéric Wojtkowiak.

[...]

Plus de 3 000 porcs

Plusieurs politiques ont déjà rallié la cause du Collectif bambecquois, dont des conseillers généraux, les Verts, et le MoDem Flandre, qui reproche au député Jean-Pierre Decool d’acter le non-respect du principe de « pollueur payeur » : alors que le bassin de l’Yser « consitue une ressource en eau de nos voisins belges, le coût de son traitement et les amendes européennes seront autant de surcoûts que l’agence de l’eau facturera aux habitants des Flandres à travers leurs factures d’eau. »

Dans un communiqué, Jean-Pierre Decool assure quant à lui que sa « position a toujours été de défendre l’agriculture française ».

Lire l’article en entier sur le site de Nord Eclair.

L’été comme il vient…

Depuis les élections régionales, nous avons vécu différents moments de fébrilité, d’excitation, d’hésitations, de doute parfois. La « grosse » modification est la possibilité d’adhérer directement à Europe Ecologie en vue des assises constituantes de l’automne. La ligne directrice reste pour sa part la même : rassembler toujours plus et toujours plus large autour du développement durable et de l’écologie politique.
Pour beaucoup, l’été est synonyme de vacances. Il nous donne l’occasion de reposer les choses à plat. Alors, où en est-on de ce rassemblement ?

Depuis les régionales, EE confirme son positionnement et envoie une nouvelle députée écologiste à l’Assemblée Nationale

Des élections partielles ont eu lieu en juin. Elles ont permis de conforter notre position dans le paysage politique régional. Lisette Sudic fait un score honorable à Houdain, Bernard Despierre réalise une belle campagne également sur Tourcoing. L’abstention est certes un peu effrayante mais ces deux cantonales sont globalement de bon augure pour Europe Ecologie. A l’échelon national, on notera également la récente victoire d’Anny Poursinoff aux élections législatives partielles de Rambouillet. Elle rejoint ainsi Yves COCHET, François DE RUGY et Noël MAMERE à l’Assemblée Nationale.

La structuration « interne »suit son cours

Les journées d’été régionales (JDE) se sont déroulées à Dunkerque les 3 et 4 juillet. Elles ont été un moment privilégié pour voir où nous en sommes. Beaucoup est accompli, beaucoup reste à faire. le débat sur la structuration d’Europe écologie est particulièrement animé. Parfois, il agace. Toujours, il passionne. La nécessité d’infléchir la politique libérale est dans tous les cas partagée par tous.

A marquer dans vos favoris :

L’automne sera riche en actualités écologistes

Dans l’immédiat, un mois de « repos » se présente à nous. Puis, tout recommencera et s’enchaînera assez vite. Journées d’été nationales à Nantes à la fin du mois d’août (auxquelles vous êtes tous conviés), nouvelles conventions régionales en septembre, Assises nationales de l’écologie à l’automne pour entériner la structuration d’Europe écologie… L’actualité du rassemblement des écologistes sera riche. ces rendez-vous sont particulièrement importants. Ils nous engagent devant nos électeurs  et, quelque part, devant l’histoire. Dès 2011, nous saurons si nous avons fait les bons choix, si nous avons su nous montrer convaincants, si nous avons su nous montrer rassembleurs.

En effet, les élections cantonales de 2011 doivent nous permettre d’agir sur la politique des départements et de préparer au mieux la réforme des collectivités territoriales prévues pour 2014. 2011 sera également une année de renouvellement des sénateurs impossibles basculements du Sénat. Il est encore un peu tôt pour parler de 2012, mais nous devons garder en tête l’échéance présidentielle.

Notre comité local suivra la même dynamique

Le calendrier est serré. Profitons de l’été pour souffler un bon coup et faire le plein d’énergie. Nous en aurons besoin à la rentrée. Nous reviendrons vers vous très prochainement pour vous signaler quelles seront les actions de comité local. Quelques pistes à privilégier déjà :

  • la création d’un comité « autonome » sur l’Audomarois;
  • la promotion des déplacements doux;
  • le soutien des migrants;
  • la défense de l’agriculture bio;
  • la lutte contre Flamoval;
  • la participation active au devenir d’EE;
  • la promotion de nouvelles pratiques militantes (et un nouveau look pour notre blog…);
  • la marche pour les cantonales de 2011…

Dans l’immédiat… on profite de l’été

Bonnes vacances à celles et ceux qui ont l’occasion d’en prendre. À très bientôt dans tous les cas.

Interpellation du préfet relativement aux élevages porcins industriels

Interpellation de Paulo-Serge Lopes, conseiller régional Europe Ecologie, porte-parole des Verts du Dunkerquois.
Lecture faite en séance plénière du Conseil régional du Nord Pas de Calais le vendredi 25 juin 2010.

Monsieur le Préfet,

Vous avez adopté par arrêté, le 20 novembre dernier, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Artois Picardie, plus communément appelé le SDAGE, qui s’applique à la totalité du Nord-Pas de Calais.

Le principal objectif de ce schéma est, d’ici 2015, qu’au moins 50% des eaux de surface soient en bon état écologique et ce pour se conformer à la directive cadre sur l’eau adoptée en 2000.

Dans la droite ligne de nos engagements dans les commissions locales de l’eau appelées à mettre en application les prescriptions du SDAGE, les représentants d’Europe Ecologie y souscrivent.

Atteindre cet objectif nécessite pourtant que les services de l’Etat en charge de faire respecter la réglementation n’entravent pas les actions développées en ce sens.

Or un évènement récent semble indiquer le contraire à savoir l’autorisation que vous avez accordé à l’implantation d’un élevage porcin industriel à Houtkerque, commune située dans le Bassin de l’Yser.

Comme vous le savez tout élevage porcin industriel est générateur à large échelle de lisier et donc de pollution massive aux nitrates des cours d’eaux

Le cas d’Houtkerque n’est pas unique car dans le Bassin de l’Yser existent plusieurs autres projets de création ou d’extension de porcheries à l’instar de ceux de Bambecque et d’Hondschoote.

Nous constatons ainsi que l’action de l’état est pour le moins incohérente en ce qui concerne la politique de l’eau et la politique agricole car défaisant d’une main ce qui est promu de l’autre.

Cet état de fait pourrait être accentué par un amendement UMP adopté, le 16 juin dernier, à l’Assemblée nationale concernant la loi dite de modernisation de l’agriculture.

Cet amendement vise à relever le seuil à partir duquel la création ou la modification d’un élevage industriel nécessite une autorisation.

En faisant ainsi preuve de laxisme face à une agriculture industrielle, les représentants UMP ont bien intégré le slogan présidentiel à savoir « l’environnement cela commence à bien faire ». Lire la suite

[Presse] Sur Facebook, les opposants font entendre leur voix

 Sur Facebook, plusieurs groupes se sont formés.Article de J-L D du vendredi 18 juin. La Voix du Nord de St-Omer

Sur Facebook, plusieurs groupes se sont formés. Ils ont fleuri sur la toile, les uns après les autres, pour dire leur opposition à l’incinérateur Flamoval, à Arques.

Des blogs, des sites Internet et pas mal de groupes Facebook. Non au projet d’incinérateur Flamoval et ses 387 membres, Contre l’incinérateur Flamoval (769 membres), Non à Flamoval (938 membres). Plus de deux mille cinq cents personnes ont rallié cette zone de résistance internaute. Des anonymes souvent, des plus connus parfois, tels Emmanuel Cau, Myriam Cau ou Madjouline Sbaï, vice-présidents du conseil régional.

Arnaud Ginions, conseiller municipal à Hondschoote, est l’administrateur de l’un de ces groupes, Non à l’incinérateur Flamoval (208 membres). « Je voulais créer un lieu de partage de l’information et de mobilisation. Je l’alimente régulièrement pour me faire l’écho de l’actualité. C’était important parce que ce projet n’a pas donné lieu à un débat public », explique-t-il. Lui a créé son groupe il y a un an, un an et demi quand il a eu connaissance du projet d’incinérateur….

Lire l’intégralité en ligne sur le site de La Voix du Nord.

Projets de porcheries industrielles : le préfet serait-il devenu un Pinocchio de l’environnement ?

Reprise du communiqué de presse de Paulo-Serge Lopes,
conseiller régional Europe Ecologie.

L’autorisation d’une porcherie industrielle sur la commune d’Houtkerque atteste qu’en accordant de facto un droit à polluer, le préfet se fait le porteur du slogan sarkoziste « l’environnement cela commence à bien faire ».

Or cette décision préfectorale constitue un blanc seing à des promoteurs ne pouvant plus exercer en Belgique du fait principalement des dégâts infligés à l’environnement par ce même type de pratiques d’élevages.

Elle témoigne d’une incohérence manifeste avec les propres demandes adressées par le représentant de l’Etat à destination des collectivités locales enjoignant ces dernières de concourir à l’amélioration de la qualité des cours d’eau…

Le préfet contrevient ainsi aux prescriptions du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du Bassin Artois-Picardie, comprenant notamment le secteur de l’Yser, qu’il est censé justement faire appliquer.

Le principal objectif du SDAGE est d’atteindre, d’ici à 2015, 50% des eaux de surface en bon état écologique ce qui se révèlerait impossible à remplir avec un accroissement des élevages porcins industriels générant du lisier et donc une pollution aux nitrates.

De même le préfet a par cette décision fait défaut à l’application d’une mesure phare du Grenelle de l’Environnement à savoir que la restauration collective intègre en 2012 de l’ordre de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique…

La production porcine en Flandre n’aura d’avenir que si elle se déleste de la logique intenable du toujours plus et ce au profit d’un mode d’élevage limitant aux maximum les effluents et fournissant prioritairement le marché régional.

Nous apportons donc notre soutien aux actions en justice, portées notamment par l’association DEFI, à l’encontre de l’ensemble des projets de porcheries industrielles en Flandre et demandons instamment que le préfet prononce au final à leur encontre un moratoire.

[Presse] L’Indicateur inaugure sa Web-TV par une interview de Dany Dietman

La conférence-débat organisée jeudi 3 juin à Renescure par Europe écologie a réuni plus de 250 personnes. Thierry Willaey, opposant à l’incinérateur Flamoval, avait invité Dany Dietmann.

Voir l’interview vidéo réalisée et montée par la journaliste de l’Indicateur Audrey Rohrbach-Minette.

[Remember] Ecologie-Day : 1 an après l’onde verte des Européennes

A l’occasion du premier anniversaire des résultats historiques de l’écologie politique aux européennes en juin 2009, nous ne résistons pas à l’envie de partager avec vous un grand moment de cette campagne électorale.

Le clip de campagne, avec la chanson enjouée « La Crise » de L’Homme Parle, avait entraîné un élan de créativité  suivi sur tout le territoire, de… Hazebrouck à Saint-Denis-de-la-Réunion. Revoici le lipdub de campagne…

Voir aussi la contribution « intégrale » de notre comité, en version « stopmotion » :

Le lipdub est sorti à l’occasion de la fête de l’Europe le 9 mai 2009. Les élections européennes se sont quant à elles déroulées le 7 juin 2009. Les listes Europe Ecologie avaient obtenu une moyenne de 16,2%, la circonscription Nord-Ouest avait quant à elle obtenu 12,10% et et permis à Hélène Flautre d’effectuer un second mandat.

[Presse] Dany Dietmann ou la preuve qu’on peut se passer d’un incinérateur

Article d’Aurélie Constant. La Voix du Nord du samedi 5 juin.

photo-vdn_conference-renescureIls sont à la limite du découragement, les anti-Flamoval. Ils ont le sentiment d’avoir tout essayé pour empêcher la construction de l’incinérateur, mais n’être face à un mur. Pourtant, des alternatives à l’incinération fonctionnent : Dany Dietmann, un élu alsacien, est venu le dire, jeudi soir, à Renescure.

« Tout ce qu’il était possible de faire a été fait. » Le sentiment exprimé jeudi, à Renescure, par Jacques Hermant, président de la communauté de communes de l’Houtland, semble largement partagé chez les anti-Flamoval. Certains militants envisagent bien des actions plus radicales, mais la plupart souhaitent rester dans la légalité. Et misent donc sur la procédure en cours au tribunal administratif. « Mais ça peut prendre deux ou trois ans », déplore Thierry Willaey, l’un des trois élus du SMFM (Syndicat mixte Flandre-Morinie) opposés au projet.

Lire l’article complet [espace abonné] en ligne sur le site de La Voix du Nord.
[A priori, la Voix du Nord réserve depuis peu la consultation de ses articles en ligne à ses abonnés]

[Communiqué] Produire de manière responsable. Non aux porcheries industrielles.

[Communiqué de presse]

Les projets de porcheries industrielles – tant à Bambecque qu’à Houtkerque – sont le symbole d’une activité agricole incapable de maîtriser les conséquences de son propre développement basé sur la logique intenable du toujours plus.

Ainsi, les promoteurs de ces installations génératrices de lisier recevraient les bénéfices générés tandis qu’aux habitants des secteurs concernés seraient laissées les pollutions de diverses ordres (visuelles, olfactives, bruit).

Plus encore, dans les dossiers déposés par les promoteurs délocalisant la pollution initialement prévue en Belgique, aucun élément substantiel ne fut étayé démontrant l’innocuité des activités pressenties sur la qualité – déjà peu reluisante – des eaux du bassin de l’Yser.

Au regard de la directive européenne cadre sur l’eau, le Nord-Pas de Calais est dans l’obligation d’atteindre d’ici à 2015 la barre des 50% des eaux de surface en bon état écologique, un objectif impossible à atteindre si de tels projets se concrétisaient.

En vue d’appliquer cette directive, fut entériné le 20 novembre 2009 par le préfet du Nord-Pas de Calais le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du Bassin Artois-Picardie comprenant notamment le Bassin de l’Yser.

Or, en dernier ressort de la procédure d’analyse des projets de porcheries industrielles, il appartient justement au préfet de se prononcer. C’est donc à ce titre que nous interpellons ce dernier afin qu’il soit cohérent au regard des objectifs du SDAGE et refuse en conséquence d’accorder l’autorisation d’exploitation.

Paulo-Serge Lopes
Conseiller régional Europe Ecologie et porte parole des Verts de la région dunkerquoise