[PRESSE] Europe écologie les Verts en lice dans le canton de Cassel « Cassel est un canton emblématique »

L’Indicateur des Flandres

Article d’Audrey Rohrbach-Minette paru le mercredi 2 mars dans L’Indicateur des Flandres.

article_indicateurSur les trois cantons renouvelables en Flandre, Europe écologie les Verts a choisi de présenter une seule candidature, celle du tandem constitué par Alain Trédez et Mélanie Decreus, dans le canton de Cassel.
Lui est de Zegerscappel, elle de Bailleul. Mais le canton de Cassel leur semble « emblématique des problèmes liés à la ruralité et de l’âme flamande à laquelle on se rattache ».

« Nous connaissons Cassel et son canton et nous avons des choses importantes à proposer », souligne Thierry Willaey, porte parole du groupe EELV en Flandre.

Lire l’intégralité de l’article en ligne sur le site de L’Indicateur des Flandres.

La Voix du Nord

Lire également l’article de Damien Lemaître sur le site de La voix du Nord

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Et si le programme des cantonales était un nuage de Tags?

agenda 21 – agriculture – aménagements naturels – associations – biodiversité – campagne – citoyenneté – cohérence d’un territoire – collège – comité de ligne de bus – commerce équitable – communauté de communes – compétences –     conversion à l’agriculture biologique - conversion écologique & solidaire des politiques publiques - culture populaire – démocratie participative - déplacements doux – développement durable - écomatériaux – écoquartier – emplois de qualité - énergie – finance solidaire – foyers de jeunes – gare – handicap – innovations – jeunesse - justice sociale – lien social – logement social & écologique – lutte contre toutes les formes de discrimination - maison de services publics – médiation – mont Cassel - musée – navette – non délocalisable – patrimoine flamand – personnes âgées – équipements culturels – place du citoyen – plan de prévention de la dépendance - plan forêt – plans locaux d’urbanisme – recyclage – réduction des déchets à la source – réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) – réseau de haies et de bois – réserve naturelle – société solidaire et désintéressée - ticket santé – trames vertes et bleues - véhicule propre – vote

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Adopter une politique locale volontariste en faveur des installations nouvelles en production bio

Tout concourt à la conversion de l’agriculture chimique à l’agriculture biologique :

  • Grenelle de l’environnement,
  • éco conditionnalité des subventions européennes,
  • demande des consommateurs,
  • développement des cantines scolaires et repas à domicile de qualité,
  • préservation de la biodiversité,
  • réduction programmée des émissions toxiques.

Malgré ce contexte favorable, le développement de la production bio reste très insuffisant.

Notre canton rural proche de grandes agglomérations est tout désigné pour accueillir et soutenir ce développement local, générateur de mieux-être et non délocalisable.
Le volontarisme politique, des leviers fonciers et un minimum de moyens en soutien sont les (modestes) conditions d’un succès durable. Voilà typiquement une des actions représentatives d’un Agenda 21 intercommunal.

Des perspectives aussi séduisantes et nécessaires méritent l’appui et la participation :

  • des citoyens sous la forme associative, coopérative,
  • de la finance solidaire qui doit se mobiliser,
  • de marchés équitables,
  • de parents d’élèves, de professionnels,
  • et nombre d’autres pistes…

Familiers de ces montages de projets, les écologistes de Flandre font appel à chaque citoyen pour qu’on n’attende plus des années avant de voir nos campagnes réconciliées avec les consommateurs et la nature.

Créer une navette (minibus électrique) entre la gare de Bavinchove et le musée départemental de Cassel, afin de permettre une fréquentation populaire à échelle véritablement départementale

Rénové à grands renforts d’argent public, le musée départemental de Cassel se doit d’ouvrir ses portes à la culture populaire, et ce, au minimum à l’échelle de tout le département. Cela implique la gratuité pour les faibles revenus, des tarifs de groupes très bas incluant le transport depuis tous les coins de notre région.

Quel transport ? Notre Mont Cassel et sa cité de caractère n’ayant pas vocation à être envahis par des cohortes de bus, c’est naturellement le train qui doit amener les groupes de touristes vers le musée, et vers toutes nos autres richesses historiques. À la « belle époque », un tramway reliait la gare de Bavinchove à la place de Cassel. Faute de l’avoir conservé, on peut maintenant le restaurer sous la forme d’un minibus-navette rattaché au musée, en service complémentaire inclus dans le prix (ou la gratuité) du billet.

Pour être tout à fait exemplaire, il s’agira d’un véhicule électrique alimenté par 20 m² de panneaux photovoltaïques installés sur une des nombreuses toitures municipales bien exposées et non visibles dans les sites classés (de cette façon, ce sera bien un véhicule propre, et non un véhicule nucléaire !).

A la réussite culturelle, les écologistes ajoutent la réussite sociale et écologique .Préserver et valoriser notre exceptionnel patrimoine flamand tout en contribuant à la culture populaire et à la réduction des gaz à effet de serre, qui dit mieux ?

Ce projet, bien que très simple, ne verra le jour que s’il est porté par une forte demande citoyenne.

Exprimez-la le 20 mars, par exemple

Les 4 kilomètres de la ligne de tramway Cassel Gare – Cassel Ville ont été mis en service en 1900 et ont cessé de fonctionner dans les années 30.

Le musée des transports urbains, interurbains et ruraux (situé à Chelles, 77) propose une série de clichés intéressant, notamment celui disponible ici.

La légende de la photographie mentionne : « les tramways faisaient terminus devant la kiosque à musique de la Grande Place [de Cassel] ».

Engager un Agenda 21 permanent et une rénovation écologique complète du collège Robert le Frison

Notre collège est au cœur d’une prestigieuse cité pluri millénaire, au cœur de la préparation de notre avenir meilleur, au cœur des compétences du Conseil Général. À tous ces titres, et parce que nos enfants le valent bien (même s’ils ne s’appellent pas tous Liliane), Robert le Frison mérite de devenir un lieu de vie moderne représentatif de l’efficacité énergétique autant que de l’apprentissage de l’écocitoyenneté :

  • équipé d’une cantine bio et d’énergies vertes,
  • doté d’un plan de déplacement durable,
  • fait de matériaux intérieurs sains, d’usages étendus d’eau de pluie récupérée,
  • de terrain de découverte de la nature…

Nos collégiens doivent bénéficier de classes vertes, d’ateliers inter générationnels, de liens actifs avec le projet de territoire, de formations et de compléments associatifs de proximité, et de bien d’autres choses encore.

Il revient à un groupe de travail parents-enseignants-élus de faire bouger notre bon vieux collège vers cet avenir désirable. Les écologistes de Flandre répondent « présents » à un défi aussi mobilisateur et enthousiasmant, et sauront apporter leur expertise dans tous les domaines.

Organiser une action collective des CCAS autour d’un plan de lutte contre la précarité énergétique (isolation en écomatériaux)

Les fonds d’aide sociale sont massivement consommés par la réparation des dégâts causés par l’injustice sociale. Tant qu’elle demeure, c’est un tonneau sans fond qui engloutit stérilement des moyens énormes de l’action publique. La première démarche de bon sens est de consacrer ces moyens à la prévention des dégâts, ce qui nous fera faire l’économie de les réparer cent fois sans résultat durable.

C’est typiquement le cas dans le domaine de la précarité énergétique. D’innombrables habitants (propriétaires comme locataires) vivent dans des logements très énergivores, et faute d’une bonne isolation, ces personnes se ruinent pour se chauffer, mais n’ont pas le premier euro pour investir dans les travaux indispensables.

Les organismes d’aide sociale, comme les CCAS, peuvent mobiliser et engager ces moyens, et se rembourser sur la réalité des économies d’énergie réalisées. Des actions innovantes sont en cours dans le Nord; elles ont vocation à être soutenues par le Conseil Général, ainsi que par les institutions engagées dans les plans climat territoriaux (PCT). Le choix des écomatériaux vient parfaire la recherche d’une moindre empreinte écologique, et le développement économique de proximité avec une main-d’œuvre non délocalisable !

Le savoir-faire des écologistes dans ce domaine est la clé de la réussite. Par nos associations et nos élus, nous sommes aux côtés de tous ceux qui veulent peser sur les réalités. Nous soutenir, c’est libérer un avenir profitable à tous.

Faire entrer la Communauté de Communes dans la procédure d’Agenda 21

Chaque action de développement écologique, économique ou social ne peut être envisagée isolément, sous peine de perdre en efficacité et en lisibilité. Une cohérence globale, une recherche d’exhaustivité et la démocratie participative sont nécessaires pour garantir la conversion écologique et solidaire des politiques publiques. Cette planification de l’action collective est appelée Agenda 21, « agenda » pour le rendez vous avec l’avenir, et « 21 » pour le 21ème siècle, qu’on aimerait ne pas louper comme l’a été le 20ème.

Toutes les grandes institutions, agglomérations et nombre de Communautés de Communes sont déjà engagées dans cette démarche volontariste. Le Conseil Général du Nord est dans ce cas, il convient maintenant que ses élus soutiennent les efforts des Communautés de Communes en attente, et que les élus locaux s’organisent pour réussir leur projet de territoire, en bénéficiant de l’expérience des précédesseurs.

La première étape de notre futur Agenda 21 du territoire de Cassel est la réalisation d’une consultation populaire qui recensera l’existant, et fera état des aspirations au progrès, avec la participation active des porteurs de projets, et de chaque citoyen désireux de s’impliquer. Les écologistes sont naturellement en première ligne dans ce travail.

Votre vote sera déterminant dans la prise de décision initiale.

Prendre appui sur le tracé du TGV pour en faire un corridor biologique, en liaison avec une future « réserve des sources » sur le Mont Cassel et la ligne des monts, en concrétisation de la Trame Verte et Bleue.

L’intérêt des projets de trame verte est de mettre en liaison les espaces à bonne valeur écologique qui nous restent, pour permettre aux espèces survivantes de trouver des espaces vitaux suffisants à leurs besoins, leur circulation et leur préservation. La recherche des maillons de cette trame vise en priorité tout ce qui peut offrir des linéaires continus (bandes boisées, cours d’eau, réseaux de haies par exemple).

L’orientation la plus intéressante est celle de la ligne des Monts : Est-Ouest. C’est précisément le cas de la ligne TGV, dont l’emprise marque fortement le canton, et dont les larges bas-côtés peuvent être utilisés sans aller chercher de nouveaux espaces.

Une convention entre RFF (Réseau Ferré de France) et les institutions concernées, avec une large participation des associations, des communes et de la population locale, permettrait de gérer écologiquement les bordures TGV, et d’envisager à proximité une réserve naturelle sur le Mont Cassel.

Un grand travail d’explication et de rigueur dans les contenus naturalistes est à mener, avec en arrière plan l’urgence de faire face à l’effondrement de la biodiversité autour de nous. Il faut toujours se souvenir que lors de chaque grande extinction des espèces (5 ont déjà eu lieu depuis l’ère primaire), c’est l’espèce dominante du moment qui disparaît en totalité !

Soutenir le collectif associatif Y A LE CHOIX qui résiste à la marchandisation de l’action sociale, éducative, solidaire, humanitaire ou culturelle.

Depuis de trop longues années, les associations sont soumises à une dégradation administrative croissante de leurs conditions d’exercice et de ressources. La forme la plus inacceptable de cette dégradation est la marchandisation de l’action éducative et citoyenne, la multiplication des appels d’offres et mises en concurrence. Cette situation intenable dévore stérilement le temps de nos bénévoles et de nos salariés alors que nos moyens de fonctionnement diminuent. Ce mode de fonctionnement va totalement à l’encontre du projet de société solidaire et désintéressé que nous portons.

Face à cette situation qui s’aggrave d’année en année, la plupart de nos structures défendent cette idée simple et d’évidence : notre travail éducatif relève de l’intérêt général et devrait faire l’objet de missions subventionnées de manière pluriannuelle,

  • dans un environnement administratif incitatif et non étriqué dans le contrôle,
  • dans un environnement facilitateur et non sans cesse alourdi, éloigné des réalités de notre engagement citoyen bénévole, composant majeur du lien social.

Cette revendication d’organiser notre travail sur la base de missions subventionnées pluriannuelles est fortement étayée par le fait que les institutions, contrairement à ce qu’elles prétendent, ne sont pas « obligées » de recourir à la mise en concurrence, et par la volonté sociale largement partagée de sortir nos structures et nos salariés de la précarité en progressant dans la contractualisation et en enrayant la disparition de nos moyens.

Cet appel est déjà co-signé par plusieurs fédérations et réseaux associatifs d’éducation populaire, d’aide à la personne, de défense de la nature, d’économie solidaire, de formation

et de culture populaire, qui vont poursuivre l’action jusqu’au débat de

l’élection présidentielle, et sans doute au-delà. Chaque citoyen

a sa place dans ce combat pour la générosité.