Gravelines 30 km

400 000 personnes vivent à moins de 30 km des six réacteurs nucléaires de Gravelines. Imaginez. à Bray-Dunes, à Hondschote, Killem, Bambecque, Herzeele, Hardifort ou Cassel, Wermaers-Cappel, Noordpeene, Clairmarais, St-Martin au Laert, Zudausque, Licques, Sangatte… des barrières sont posées. On y contrôle la radioactivité des personnes et des marchandises. Progressivement, la population est évacuée comme le serait déjà celle des agglomérations de Calais et de Dunkerque, situées, elles, entre 15 et 20 km de la centrale nucléaire.

Gravelines 30 km

Zone interdite.

A Fukushima, c’est ce qui arrive aux habitants, qui ne pourront revenir qu’une seule fois deux heures dans leur maison, et puis, plus jamais. La zone contaminée est désormais une « zone interdite » pour les prochaines décennies. Le césium, le strontium sont là pour des siècles. A certains endroits, c’est jusqu’à 80 km de la centrale accidentée que l’on trouve des doses interdisant l’agriculture pour toujours. Lire la suite

[PRESSE] Europe écologie les Verts en lice dans le canton de Cassel « Cassel est un canton emblématique »

L’Indicateur des Flandres

Article d’Audrey Rohrbach-Minette paru le mercredi 2 mars dans L’Indicateur des Flandres.

article_indicateurSur les trois cantons renouvelables en Flandre, Europe écologie les Verts a choisi de présenter une seule candidature, celle du tandem constitué par Alain Trédez et Mélanie Decreus, dans le canton de Cassel.
Lui est de Zegerscappel, elle de Bailleul. Mais le canton de Cassel leur semble « emblématique des problèmes liés à la ruralité et de l’âme flamande à laquelle on se rattache ».

« Nous connaissons Cassel et son canton et nous avons des choses importantes à proposer », souligne Thierry Willaey, porte parole du groupe EELV en Flandre.

Lire l’intégralité de l’article en ligne sur le site de L’Indicateur des Flandres.

La Voix du Nord

Lire également l’article de Damien Lemaître sur le site de La voix du Nord

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Et si le programme des cantonales était un nuage de Tags?

agenda 21 – agriculture – aménagements naturels – associations – biodiversité – campagne – citoyenneté – cohérence d’un territoire – collège – comité de ligne de bus – commerce équitable – communauté de communes – compétences –     conversion à l’agriculture biologique - conversion écologique & solidaire des politiques publiques - culture populaire – démocratie participative - déplacements doux – développement durable - écomatériaux – écoquartier – emplois de qualité - énergie – finance solidaire – foyers de jeunes – gare – handicap – innovations – jeunesse - justice sociale – lien social – logement social & écologique – lutte contre toutes les formes de discrimination - maison de services publics – médiation – mont Cassel - musée – navette – non délocalisable – patrimoine flamand – personnes âgées – équipements culturels – place du citoyen – plan de prévention de la dépendance - plan forêt – plans locaux d’urbanisme – recyclage – réduction des déchets à la source – réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) – réseau de haies et de bois – réserve naturelle – société solidaire et désintéressée - ticket santé – trames vertes et bleues - véhicule propre – vote

programme_tags

Adopter une politique locale volontariste en faveur des installations nouvelles en production bio

Tout concourt à la conversion de l’agriculture chimique à l’agriculture biologique :

  • Grenelle de l’environnement,
  • éco conditionnalité des subventions européennes,
  • demande des consommateurs,
  • développement des cantines scolaires et repas à domicile de qualité,
  • préservation de la biodiversité,
  • réduction programmée des émissions toxiques.

Malgré ce contexte favorable, le développement de la production bio reste très insuffisant.

Notre canton rural proche de grandes agglomérations est tout désigné pour accueillir et soutenir ce développement local, générateur de mieux-être et non délocalisable.
Le volontarisme politique, des leviers fonciers et un minimum de moyens en soutien sont les (modestes) conditions d’un succès durable. Voilà typiquement une des actions représentatives d’un Agenda 21 intercommunal.

Des perspectives aussi séduisantes et nécessaires méritent l’appui et la participation :

  • des citoyens sous la forme associative, coopérative,
  • de la finance solidaire qui doit se mobiliser,
  • de marchés équitables,
  • de parents d’élèves, de professionnels,
  • et nombre d’autres pistes…

Familiers de ces montages de projets, les écologistes de Flandre font appel à chaque citoyen pour qu’on n’attende plus des années avant de voir nos campagnes réconciliées avec les consommateurs et la nature.

Créer une navette (minibus électrique) entre la gare de Bavinchove et le musée départemental de Cassel, afin de permettre une fréquentation populaire à échelle véritablement départementale

Rénové à grands renforts d’argent public, le musée départemental de Cassel se doit d’ouvrir ses portes à la culture populaire, et ce, au minimum à l’échelle de tout le département. Cela implique la gratuité pour les faibles revenus, des tarifs de groupes très bas incluant le transport depuis tous les coins de notre région.

Quel transport ? Notre Mont Cassel et sa cité de caractère n’ayant pas vocation à être envahis par des cohortes de bus, c’est naturellement le train qui doit amener les groupes de touristes vers le musée, et vers toutes nos autres richesses historiques. À la « belle époque », un tramway reliait la gare de Bavinchove à la place de Cassel. Faute de l’avoir conservé, on peut maintenant le restaurer sous la forme d’un minibus-navette rattaché au musée, en service complémentaire inclus dans le prix (ou la gratuité) du billet.

Pour être tout à fait exemplaire, il s’agira d’un véhicule électrique alimenté par 20 m² de panneaux photovoltaïques installés sur une des nombreuses toitures municipales bien exposées et non visibles dans les sites classés (de cette façon, ce sera bien un véhicule propre, et non un véhicule nucléaire !).

A la réussite culturelle, les écologistes ajoutent la réussite sociale et écologique .Préserver et valoriser notre exceptionnel patrimoine flamand tout en contribuant à la culture populaire et à la réduction des gaz à effet de serre, qui dit mieux ?

Ce projet, bien que très simple, ne verra le jour que s’il est porté par une forte demande citoyenne.

Exprimez-la le 20 mars, par exemple

Les 4 kilomètres de la ligne de tramway Cassel Gare – Cassel Ville ont été mis en service en 1900 et ont cessé de fonctionner dans les années 30.

Le musée des transports urbains, interurbains et ruraux (situé à Chelles, 77) propose une série de clichés intéressant, notamment celui disponible ici.

La légende de la photographie mentionne : « les tramways faisaient terminus devant la kiosque à musique de la Grande Place [de Cassel] ».

Engager un Agenda 21 permanent et une rénovation écologique complète du collège Robert le Frison

Notre collège est au cœur d’une prestigieuse cité pluri millénaire, au cœur de la préparation de notre avenir meilleur, au cœur des compétences du Conseil Général. À tous ces titres, et parce que nos enfants le valent bien (même s’ils ne s’appellent pas tous Liliane), Robert le Frison mérite de devenir un lieu de vie moderne représentatif de l’efficacité énergétique autant que de l’apprentissage de l’écocitoyenneté :

  • équipé d’une cantine bio et d’énergies vertes,
  • doté d’un plan de déplacement durable,
  • fait de matériaux intérieurs sains, d’usages étendus d’eau de pluie récupérée,
  • de terrain de découverte de la nature…

Nos collégiens doivent bénéficier de classes vertes, d’ateliers inter générationnels, de liens actifs avec le projet de territoire, de formations et de compléments associatifs de proximité, et de bien d’autres choses encore.

Il revient à un groupe de travail parents-enseignants-élus de faire bouger notre bon vieux collège vers cet avenir désirable. Les écologistes de Flandre répondent « présents » à un défi aussi mobilisateur et enthousiasmant, et sauront apporter leur expertise dans tous les domaines.

Organiser une action collective des CCAS autour d’un plan de lutte contre la précarité énergétique (isolation en écomatériaux)

Les fonds d’aide sociale sont massivement consommés par la réparation des dégâts causés par l’injustice sociale. Tant qu’elle demeure, c’est un tonneau sans fond qui engloutit stérilement des moyens énormes de l’action publique. La première démarche de bon sens est de consacrer ces moyens à la prévention des dégâts, ce qui nous fera faire l’économie de les réparer cent fois sans résultat durable.

C’est typiquement le cas dans le domaine de la précarité énergétique. D’innombrables habitants (propriétaires comme locataires) vivent dans des logements très énergivores, et faute d’une bonne isolation, ces personnes se ruinent pour se chauffer, mais n’ont pas le premier euro pour investir dans les travaux indispensables.

Les organismes d’aide sociale, comme les CCAS, peuvent mobiliser et engager ces moyens, et se rembourser sur la réalité des économies d’énergie réalisées. Des actions innovantes sont en cours dans le Nord; elles ont vocation à être soutenues par le Conseil Général, ainsi que par les institutions engagées dans les plans climat territoriaux (PCT). Le choix des écomatériaux vient parfaire la recherche d’une moindre empreinte écologique, et le développement économique de proximité avec une main-d’œuvre non délocalisable !

Le savoir-faire des écologistes dans ce domaine est la clé de la réussite. Par nos associations et nos élus, nous sommes aux côtés de tous ceux qui veulent peser sur les réalités. Nous soutenir, c’est libérer un avenir profitable à tous.