Lors de la cérémonie du 1er mai d’Isbergues, certains syndicalistes se sont attaqués aux positions concernant les pollutions de Recyco. En dépassant la question des attaques personnelles, le débat sur les pollutions de Recyco est curieux. Il s’agit des conditions de vie de nos concitoyens (salariés, riverains…).
L’analyse de certains tend à opposer emploi et environnement et à rendre concurrent l’activité économique et la protection de l’environnement.
Il serait temps de s’interroger sur le paradoxe qui consiste à défendre l’environnement des générations futures lors du Grenelle à Paris et à l’oublier lorsqu’il est question de la santé ici à Isbergues.
On oublie alors de se demander si l’activité économique est compatible avec les exigences d’une société soutenable, si le bien vivre des salariés et des riverains n’est pas compromis par des stratégies financières de court terme…
Il existe pourtant des pistes crédibles pour créer les conditions d’une écologie de l’industrie.
La première piste consiste à produire de la valeur ajoutée par une montée en qualité.
Rien ne sert de produire toujours plus, il faut produire mieux.