Gravelines 30 km

400 000 personnes vivent à moins de 30 km des six réacteurs nucléaires de Gravelines. Imaginez. à Bray-Dunes, à Hondschote, Killem, Bambecque, Herzeele, Hardifort ou Cassel, Wermaers-Cappel, Noordpeene, Clairmarais, St-Martin au Laert, Zudausque, Licques, Sangatte… des barrières sont posées. On y contrôle la radioactivité des personnes et des marchandises. Progressivement, la population est évacuée comme le serait déjà celle des agglomérations de Calais et de Dunkerque, situées, elles, entre 15 et 20 km de la centrale nucléaire.

Gravelines 30 km

Zone interdite.

A Fukushima, c’est ce qui arrive aux habitants, qui ne pourront revenir qu’une seule fois deux heures dans leur maison, et puis, plus jamais. La zone contaminée est désormais une « zone interdite » pour les prochaines décennies. Le césium, le strontium sont là pour des siècles. A certains endroits, c’est jusqu’à 80 km de la centrale accidentée que l’on trouve des doses interdisant l’agriculture pour toujours. Lire la suite

[COMMUNIQUE] Europe Ecologie – Les Verts soutiennent les militant-e-s du Groupe d’actions non-violentes anti-nucléaire

Des militants de notre comité local avaient participé à des actions de blocage similaire du côté de Valenciennes. Une vingtaine d’écologistes de toute la région s’y étaient retrouvés pour chasser le castor (=convoi contenant les déchets radioactifs). Ils ont été informés vers 2h du matin que le convoi avait été dévié, ce qui ne les a pas empêché d’être interpellées par les forces de l’ordre qui patrouillaient visiblement pour  une patrouille de gendarmerie spécialement . Pas de train, pas d’action de blocage; pas d’action de blocage, pas de garde à vue. Un simple contrôle d’identité. ça n’a pas été le cas pour les « copains » de Normandie.

Répression et violence policière vont rarement de pair avec démocratie et transparence. Nous soutenons les militants du Groupe d’action non-violentes anti-nucléaires et appelons à se mobiliser pour une sortie progressive mais radicale du « nucléaire à la française ». Nous dénonçons les dérives policières et la politique énergétique irresponsable du gouvernement et des industriels.

Communiqué commun des élus

Les 5 et 6 novembre, un convoi de déchets nucléaires en provenance de La Hague et à destination de Gorleben (Allemagne) a traversé la Basse-Normandie, la Haute-Normandie, la Picardie, le Nord – Pas de Calais, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et l’Alsace avant de rejoindre l’Allemagne faisant courir des risques inconsidérés aux populations
locales.

Des militant-e-s du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) s’étaient enchaînés aux rails devant le « train d’enfer  » à Caen (Calvados). Ils ont été délogés violemment par les forces de police, si bien que  trois militant-e-s ont ainsi été blessés : deux ont été gravement brûlés aux mains, le troisième a dû subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche.

Mis en examen, ils seront jugés le 8 décembre.

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Mise à jour du blog

L’actualité particulièrement riche de l’écologie politique tant sur le plan national que sur le plan local ont « empêché » l’administrateur de ce site de le mettre à jour.

Désolé pour les commentaires laissés en attente de modération.

L’aventure continue. Ce ne sont pas les évènements qui manqueront. De quoi, sans doute, enrichir et « faire évoluer » ce blog.

une premiere victoire (en partie) sur les recours…

Le jugement du tribunal vient de tomber :

  • Article 1er : La délibération n° 8 (relative à l’autorisation de lancer la construction) du 25 juin 2008 est annulée.
  • Article 2 : Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.
  • Article 3 : Les conclusions présentées par le syndicat mixte Flandre Morinie sont rejetées.

Alors qu’on nous présentait Flamoval comme l’exemple d’un projet bien ficelé, voici les premières failles reconnues par les tribunaux! Non, Flamoval n’est pas utile! Non, Flamoval n’est pas un dossier de toute transparence!

Plus de détail sur le jugement prochainement…

Un délibéré en appelle un autre, bientôt, c’est le recours de l’APSH qui passera au tribunal administratif.

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Interpellation du préfet relativement aux élevages porcins industriels

Interpellation de Paulo-Serge Lopes, conseiller régional Europe Ecologie, porte-parole des Verts du Dunkerquois.
Lecture faite en séance plénière du Conseil régional du Nord Pas de Calais le vendredi 25 juin 2010.

Monsieur le Préfet,

Vous avez adopté par arrêté, le 20 novembre dernier, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Artois Picardie, plus communément appelé le SDAGE, qui s’applique à la totalité du Nord-Pas de Calais.

Le principal objectif de ce schéma est, d’ici 2015, qu’au moins 50% des eaux de surface soient en bon état écologique et ce pour se conformer à la directive cadre sur l’eau adoptée en 2000.

Dans la droite ligne de nos engagements dans les commissions locales de l’eau appelées à mettre en application les prescriptions du SDAGE, les représentants d’Europe Ecologie y souscrivent.

Atteindre cet objectif nécessite pourtant que les services de l’Etat en charge de faire respecter la réglementation n’entravent pas les actions développées en ce sens.

Or un évènement récent semble indiquer le contraire à savoir l’autorisation que vous avez accordé à l’implantation d’un élevage porcin industriel à Houtkerque, commune située dans le Bassin de l’Yser.

Comme vous le savez tout élevage porcin industriel est générateur à large échelle de lisier et donc de pollution massive aux nitrates des cours d’eaux

Le cas d’Houtkerque n’est pas unique car dans le Bassin de l’Yser existent plusieurs autres projets de création ou d’extension de porcheries à l’instar de ceux de Bambecque et d’Hondschoote.

Nous constatons ainsi que l’action de l’état est pour le moins incohérente en ce qui concerne la politique de l’eau et la politique agricole car défaisant d’une main ce qui est promu de l’autre.

Cet état de fait pourrait être accentué par un amendement UMP adopté, le 16 juin dernier, à l’Assemblée nationale concernant la loi dite de modernisation de l’agriculture.

Cet amendement vise à relever le seuil à partir duquel la création ou la modification d’un élevage industriel nécessite une autorisation.

En faisant ainsi preuve de laxisme face à une agriculture industrielle, les représentants UMP ont bien intégré le slogan présidentiel à savoir « l’environnement cela commence à bien faire ». Lire la suite

[Presse] Sur Facebook, les opposants font entendre leur voix

 Sur Facebook, plusieurs groupes se sont formés.Article de J-L D du vendredi 18 juin. La Voix du Nord de St-Omer

Sur Facebook, plusieurs groupes se sont formés. Ils ont fleuri sur la toile, les uns après les autres, pour dire leur opposition à l’incinérateur Flamoval, à Arques.

Des blogs, des sites Internet et pas mal de groupes Facebook. Non au projet d’incinérateur Flamoval et ses 387 membres, Contre l’incinérateur Flamoval (769 membres), Non à Flamoval (938 membres). Plus de deux mille cinq cents personnes ont rallié cette zone de résistance internaute. Des anonymes souvent, des plus connus parfois, tels Emmanuel Cau, Myriam Cau ou Madjouline Sbaï, vice-présidents du conseil régional.

Arnaud Ginions, conseiller municipal à Hondschoote, est l’administrateur de l’un de ces groupes, Non à l’incinérateur Flamoval (208 membres). « Je voulais créer un lieu de partage de l’information et de mobilisation. Je l’alimente régulièrement pour me faire l’écho de l’actualité. C’était important parce que ce projet n’a pas donné lieu à un débat public », explique-t-il. Lui a créé son groupe il y a un an, un an et demi quand il a eu connaissance du projet d’incinérateur….

Lire l’intégralité en ligne sur le site de La Voix du Nord.

Projets de porcheries industrielles : le préfet serait-il devenu un Pinocchio de l’environnement ?

Reprise du communiqué de presse de Paulo-Serge Lopes,
conseiller régional Europe Ecologie.

L’autorisation d’une porcherie industrielle sur la commune d’Houtkerque atteste qu’en accordant de facto un droit à polluer, le préfet se fait le porteur du slogan sarkoziste « l’environnement cela commence à bien faire ».

Or cette décision préfectorale constitue un blanc seing à des promoteurs ne pouvant plus exercer en Belgique du fait principalement des dégâts infligés à l’environnement par ce même type de pratiques d’élevages.

Elle témoigne d’une incohérence manifeste avec les propres demandes adressées par le représentant de l’Etat à destination des collectivités locales enjoignant ces dernières de concourir à l’amélioration de la qualité des cours d’eau…

Le préfet contrevient ainsi aux prescriptions du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du Bassin Artois-Picardie, comprenant notamment le secteur de l’Yser, qu’il est censé justement faire appliquer.

Le principal objectif du SDAGE est d’atteindre, d’ici à 2015, 50% des eaux de surface en bon état écologique ce qui se révèlerait impossible à remplir avec un accroissement des élevages porcins industriels générant du lisier et donc une pollution aux nitrates.

De même le préfet a par cette décision fait défaut à l’application d’une mesure phare du Grenelle de l’Environnement à savoir que la restauration collective intègre en 2012 de l’ordre de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique…

La production porcine en Flandre n’aura d’avenir que si elle se déleste de la logique intenable du toujours plus et ce au profit d’un mode d’élevage limitant aux maximum les effluents et fournissant prioritairement le marché régional.

Nous apportons donc notre soutien aux actions en justice, portées notamment par l’association DEFI, à l’encontre de l’ensemble des projets de porcheries industrielles en Flandre et demandons instamment que le préfet prononce au final à leur encontre un moratoire.

[Presse] Dany Dietmann ou la preuve qu’on peut se passer d’un incinérateur

Article d’Aurélie Constant. La Voix du Nord du samedi 5 juin.

photo-vdn_conference-renescureIls sont à la limite du découragement, les anti-Flamoval. Ils ont le sentiment d’avoir tout essayé pour empêcher la construction de l’incinérateur, mais n’être face à un mur. Pourtant, des alternatives à l’incinération fonctionnent : Dany Dietmann, un élu alsacien, est venu le dire, jeudi soir, à Renescure.

« Tout ce qu’il était possible de faire a été fait. » Le sentiment exprimé jeudi, à Renescure, par Jacques Hermant, président de la communauté de communes de l’Houtland, semble largement partagé chez les anti-Flamoval. Certains militants envisagent bien des actions plus radicales, mais la plupart souhaitent rester dans la légalité. Et misent donc sur la procédure en cours au tribunal administratif. « Mais ça peut prendre deux ou trois ans », déplore Thierry Willaey, l’un des trois élus du SMFM (Syndicat mixte Flandre-Morinie) opposés au projet.

Lire l’article complet [espace abonné] en ligne sur le site de La Voix du Nord.
[A priori, la Voix du Nord réserve depuis peu la consultation de ses articles en ligne à ses abonnés]