Gravelines 30 km

400 000 personnes vivent à moins de 30 km des six réacteurs nucléaires de Gravelines. Imaginez. à Bray-Dunes, à Hondschote, Killem, Bambecque, Herzeele, Hardifort ou Cassel, Wermaers-Cappel, Noordpeene, Clairmarais, St-Martin au Laert, Zudausque, Licques, Sangatte… des barrières sont posées. On y contrôle la radioactivité des personnes et des marchandises. Progressivement, la population est évacuée comme le serait déjà celle des agglomérations de Calais et de Dunkerque, situées, elles, entre 15 et 20 km de la centrale nucléaire.

Gravelines 30 km

Zone interdite.

A Fukushima, c’est ce qui arrive aux habitants, qui ne pourront revenir qu’une seule fois deux heures dans leur maison, et puis, plus jamais. La zone contaminée est désormais une « zone interdite » pour les prochaines décennies. Le césium, le strontium sont là pour des siècles. A certains endroits, c’est jusqu’à 80 km de la centrale accidentée que l’on trouve des doses interdisant l’agriculture pour toujours.

Nous savions que le risque zéro n’existe pas. Mais en général on nous disait aussi dans la foulée que les centrales modernes sont sûres, que les opérateurs du nucléaire sont les plus sérieux du monde, ou encore qu’à Tchernobyl c’était la gestion communiste qui posait problème. Maintenant, certains murmurent que les Japonais seraient moins doués que nous. Un responsable de l’EDF nous explique même (sur France 2) que plus les centrales sont vieilles, plus elles sont sûres (sic!).

S’il existe seulement un risque sur un million d’avoir une catastrophe à Gravelines (ou ailleurs dans le monde) a- t-on le droit de le prendre ?

Et après deux catastrophes majeures, et des accidents graves comme Three Miles Island (Etats-Unis), Sellafield (Grande-Bretagne) ou Saint-Laurent (France), doit-on vraiment croire les responsables de l’Etat et d’EDF qui continuent imperturbablement à estimer que les risques sont « infimes » ou « de l’ordre du millionième ». Peut-on risquer de perdre à jamais une zone de 30 km autour de Gravelines ? Pour nous, la réponse est non. Le risque est inacceptable parce que nous pouvons nous passer du nucléaire. En France cette énergie, fournit les trois quarts de l’électricité mais cela représente seulement 17% de toutes les énergies consommées et 2 à 3% dans le monde.

Malgré la propagande, une vision écologique de l’avenir émerge, où la contribution des énergies renouvelables devient majoritaire, et où nous nous passerons du nucléaire et des énergies fossiles. Ainsi, le scénario Virage Energie Nord Pas de Calais (lien) montre que même notre région très peuplée et industrielle peut s’en sortir sans nucléaire, et améliorer et l’emploi et l’environnement.

Et l’Europe ?

Plusieurs scénarios décrivent aussi cette évolution vers une société sans nucléaire ni énergies fossiles en Europe, comme celui des néerlandais du cabinet Ecofys (article -en anglais-) ou celui réalisé pour Greenpeace (lien). On lira aussi le travail réalisé par le consultant très respecté Mac-Kinsey et l’Imperial College de Londres, qui montre que 80% d’énergie renouvelable en Europe c’est possible (lien).

Désormais, l’Europe se construit sans le nucléaire, la France ne pourra pas rester à l’écart.

Action militante EELV – Flandre

Le comité local Europe Ecologie Les Verts a pris  l’initiative de « baliser » les 30 km autour de la centrale de Gravelines. D’autres photos seront présentées sur notre blog à partir de samedi.

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Zone interdite. A Fukushima, c’est ce qui arrive aux habitants, qui ne pourront revenir qu’une seule fois deux heures dans leur maison, et puis, plus jamais. La zone contaminée est désormais une « zone interdite » pour les prochaines décennies. Le césium, le strontium sont là pour des siècles. A certains endroits, c’est jusqu’à 80 km de la centrale accidentée que l’on trouve des doses interdisant l’agriculture pour toujours.

Nous savions que le risque zéro n’existe pas. Mais en général on nous disait aussi dans la foulée que les centrales modernes sont sûres, que les opérateurs du nucléaire sont les plus sérieux du monde, ou encore qu’à Tchernobyl c’était la gestion communiste qui posait problème. Maintenant, certains murmurent que les Japonais seraient moins doués que nous. Un responsable de l’EDF nous explique même (sur France 2) que plus les centrales sont vieilles, plus elles sont sûres (sic!).

S’il existe seulement un risque sur un million d’avoir une catastrophe à Gravelines (ou ailleurs dans le monde) a- t-on le droit de le prendre ? Et après deux catastrophes majeures, et des accidents graves comme Three Miles Island (Etats-Unis), Sellafield (Grande-Bretagne) ou Saint-Laurent (France), doit-on vraiment croire les responsables de l’Etat et d’EDF qui continuent imperturbablement à estimer que les risques sont « infimes » ou « de l’ordre du millionième ». Peut-on risquer de perdre à jamais une zone de 30 km autour de Gravelines ?

Pour nous, la réponse est non. Le risque est inacceptable parce que nous pouvons nous passer du nucléaire. En France cette énergie, fournit les trois quarts de l’électricité mais cela représente seulement 17% de toutes les énergies consommées et 2 à 3% dans le monde.

Malgré la propagande, une vision écologique de l’avenir émerge, où la contribution des énergies renouvelables devient majoritaire, et où nous nous passerons du nucléaire et des énergies fossiles. Ainsi, le scénario Virage Energie Nord Pas de Calais (voir sur http://www.virage-energie-npdc.org/spip.php?article14) montre que même notre région très peuplée et industrielle peut s’en sortir sans nucléaire, et améliorer et l’emploi et l’environnement.

Europe Ecologie – Les Verts en Flandre

Et l’Europe ?

Plusieurs scénarios décrivent aussi cette évolution vers une société sans nucléaire ni énergies fossiles en Europe, comme celui des néerlandais du cabinet Ecofys (en anglais sur http://www.ecofys.com/com/publications/The-Energy-Report-Ecofys.htm) ou celui réalisé pour Greenpeace sur http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/actualites/energies-renouvelables/. On lira aussi le travail réalisé par le consultant très respecté Mac-Kinsey et l’Imperial College de Londres, qui montre que 80% d’énergie renouvelable en Europe c’est possible, sur http://www.roadmap2050.eu/ Désormais, l’Europe se construit sans le nucléaire, la France ne pourra pas rester à l’écart.