[COMMUNIQUE] Europe Ecologie – Les Verts soutiennent les militant-e-s du Groupe d’actions non-violentes anti-nucléaire

Des militants de notre comité local avaient participé à des actions de blocage similaire du côté de Valenciennes. Une vingtaine d’écologistes de toute la région s’y étaient retrouvés pour chasser le castor (=convoi contenant les déchets radioactifs). Ils ont été informés vers 2h du matin que le convoi avait été dévié, ce qui ne les a pas empêché d’être interpellées par les forces de l’ordre qui patrouillaient visiblement pour  une patrouille de gendarmerie spécialement . Pas de train, pas d’action de blocage; pas d’action de blocage, pas de garde à vue. Un simple contrôle d’identité. ça n’a pas été le cas pour les « copains » de Normandie.

Répression et violence policière vont rarement de pair avec démocratie et transparence. Nous soutenons les militants du Groupe d’action non-violentes anti-nucléaires et appelons à se mobiliser pour une sortie progressive mais radicale du « nucléaire à la française ». Nous dénonçons les dérives policières et la politique énergétique irresponsable du gouvernement et des industriels.

Communiqué commun des élus

Les 5 et 6 novembre, un convoi de déchets nucléaires en provenance de La Hague et à destination de Gorleben (Allemagne) a traversé la Basse-Normandie, la Haute-Normandie, la Picardie, le Nord – Pas de Calais, la Champagne-Ardenne, la Lorraine et l’Alsace avant de rejoindre l’Allemagne faisant courir des risques inconsidérés aux populations
locales.

Des militant-e-s du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) s’étaient enchaînés aux rails devant le « train d’enfer  » à Caen (Calvados). Ils ont été délogés violemment par les forces de police, si bien que  trois militant-e-s ont ainsi été blessés : deux ont été gravement brûlés aux mains, le troisième a dû subir une intervention chirurgicale sur deux tendons sectionnés à la main gauche.

Mis en examen, ils seront jugés le 8 décembre.


Nouvelle expression de la répression que subissent les partisans de la désobéissance civile, cette inculpation démontre une nouvelle fois qu’en matière de technologie nucléaire et de stratégie énergétique, la démocratie n’a pas droit de cité.

Exiger la transparence, le débat libre et argumenté, mener des actions non-violentes quand ces fondamentaux ne sont pas respectés, ce n’est pas mettre en danger la démocratie, au contraire.

Le choix français du nucléaire s’impose à tous, il doit pouvoir être interrogé, la répression exercée à l’encontre d’actions non-violentes doit être dénoncée. C’est pourquoi, de la même manière que nous avions appelé à nous  mobiliser sur le passage du  » train d’enfer « , nous soutenons aujourd’hui l’appel à rassemblement :

Mercredi 8 décembre 12h devant le tribunal de grande instance de Caen, Place Fontette

Signataires :
Les présidents des groupes Europe Ecologie des Conseils régionaux : Mickaël Marie (Conseil régional de Basse-Normandie) – David Cormand (Conseil régional de Haute-Normandie) – Thierry Brochot (Conseil régional de
Picardie) – Jean-François Caron (Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais) – Eric Loiselet (Conseil régional de Champagne-Ardenne) – Guy Harau (Conseil régional de Lorraine) – Jacques Fernique (Conseil régional d’Alsace) – Guy Hascoët (Conseil régional de Bretagne)
La Sénatrice du Nord : Marie-Christine Blandin
La Députée européenne de la Région Nord-Ouest : Hélène Flautre
La Députée européenne de la Région Est : Sandrine Bélier