Rénovation des stades nautiques –

Je rebondis sur les propos d’Odile Vignal concernant les économies d’énergie. Je me demande si on ne pourrait pas aller un peu plus loin dans la réflexion; c’est sans doute un peu innovant mais d’autres aggloémrations l’ont fait, c’est la question de la récupération de l’eau, lorsque l’eau est changée, parce qu’elle peut être utilisée pour le nettoyage des rues. C’est Lorient qui a mis ça en place et c’est peut-être intéressant. Ce ne sont pas des investissements extrêmement importants mais ce sont des choses qui pourraient être envisagées dans le cadre de notre politique de développement durable.

Liaison Urbaine Sud-Ouest –

Merci M. le Président,

Je voudrais revenir sur ce dossier, un dossier ancien, cela a été souligné, mais un dossier sur lequel j’ai été à la fois toujours très vigilant pour combattre un projet qui n’aurait pas été acceptable et en même temps pour défendre un projet structurant pour notre territoire. Et je trouve que la méthodologie qui nous est proposée ce matin n’est pas satisfaisante parce que plusieurs points me posent réellement problème :

d’abord dire que l’on va travailler sur le tronçon de l’ancien boulevard sud-ouest d’une longueur d’environ 900 m de la place Henri Dunant à l’avenue de la Libération, c’est un petit peu botter en touche pour la suite. Qu’est-ce qui va se passer. Vous avez évoqué des noms de rues; mais au-delà de ce tronçon. La question est de savoir ce qui va se passer au-delà de l’avenue de la libération ? C’est quand même un vrai problème, parce que là on est dans un vrai noued routier. Au niveau de la méthodologie, ça me pose un peu question.

Deuxième chose qui m’interroge et qui me semble importante. Il est dit de poursuivre la réflexion et de confier à une AMO (Assistance à Maîtrise d’Ouvrage) l’essentiel de la réflexion sur ce dossier; moi je pense que les élus politiques doivent ici définir leur positionnement politique pour savoir ce à quoi ils asprient. C’est quand même le BAba de l’action politique, ce n’est pas l’AMO qui va nous dire ce que l’on doit faire. Et par rapport à ça il est fait mention d’une des orientations du SCOT, elles sont intéressantes, mais je pense qu’il faut les faire évoluer en fonction de nos objectifs politiques.

Et les objectifs politiques pour notre agglomération me semble-t-il, c’est la logique durable des déplacements. A ce titre-là, il doit être choisi comme objectif fondamental de privilégier les Trans ports en commun (TC) et en particulier les TC en site propre; ce n’est pas à l’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage de nous dire ce que l’on doit faire. Je me souviens de rapports mis en avant par le SMTC pour contrer nos propositions sur l’avenue sud à l’époque en disant que cela ne serait pas ‘rentable’ de mettre un TCSP sur le tronçon Dunant – Pourliat. Mais on ne demande pas ça; nous sommes sur une logique de développement durable des TC et c’est une question absolument fondamentale qui doit être placée comme objectif prioritaire dans le cahier des charges.

Il en est de même des modes doux; cette question n’apparaît nulle part dans le texte de cette délibération. Or c’est là encore une question fondamentale. D’autant plus que depuis le temps qu’on parle de cette affaire d’avenue sud – je vous rappelle que je n’étais pas contre dans une version avenue urbaine privilégiant les TC et les modes doux – dans cette logique là, il faut tenir compte des aménagements urbains qui ont grandement évolué ou qui vont grandement évoluer.

Il faut donc absolument que les élus donnent des orientations politiques fortes sur ce qu’est notre volonté en matière de déplacements.

Je voudrais rajouter deux points qui touchent à la méthodologie :

Le premier, c’est que pour moi il faut toujours lier l’avenue sud avec la LUSO, l’un ne peut pas se faire sans l’autre.

Le second qui est peut-être une petite pique contre M Riol : vous parlez de la communication qui doit être le sujet principal de ce qu’il va falloir faire ; on ne communiquera bien que sur un bon projet : si les projets précédents n’ont pas été validés ce n’est pas par défaut de communication, c’est que nous avons été un certain nombre à nous opposer et à mobiliser nos concitoyens contre un projet qui n’était pas acceptable.

Je vous remercie.