Assemblée plénière du 19 mai 2011 : Pourquoi les élus EELV ont quitté la salle ?
Intervention de Guillaume Cros.
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Notre mouvement d’humeur de tout à l’heure ne vise bien évidemment pas l’institution qu’est le Conseil Economique Social et Environnemental Régional qui joue un rôle démocratique important dans notre république. Par contre, nous n’acceptons plus les prises de position personnelles et incessantes de son Président. Des positions qui n’ont la plupart du temps pas été discutées au CESER, des positions souvent rétrogrades et partisanes voire méprisantes. Méprisantes pour nous écologistes, pour les électeurs qui nous font confiance, mais pas seulement… Je cite Monsieur Chauzy : « l’intégrisme écologique est devenu un thème électoral, qui s’est répandu partout entrainant une diabolisation du développement économique des activités de production, rendant de plus en plus difficile la construction de projets ferroviaires, routiers, de réserves d’eau, sans contradicteurs ». Mais Monsieur Chauzyavoir des contradicteurs c’est le jeu de la démocratie. Mais quand même quelle vision rétrograde et partiale des écologistes !Quoiqu’en dise Monsieur Chauzy, et alors même que de plus en plus de citoyens en prennent conscience, les urgences écologiques et sociales impliquent la responsabilité du plus grand nombre et la prise en compte de l’intérêt général, pas la soumission aux puissants…
Anticiper le réchauffement climatique, préparer les chamboulements énergétiques, répondre aux urgences c’est sortir des modèles qui ont créés le réchauffement et les urgences.
Il est dommage que le responsable d’une assemblée qui doit donner des perspectives à LA Politique reste pétri de certitude dans de vieux schémas dogmatiques. Les exemples ne manquent pas : OGM, nucléaire, autoroute, ours, LGV, Traversée Centrale des Pyrénées… autant de sujets où Monsieur Chauzy se fait le porte parole des puissants, des intérêts particuliers, pas de l’intérêt collectif.
Je le répète, ce signe fort de ne pas participer au discours de Monsieur Chauzy, ne remet pas en cause le travail du CESER, ni le grand respect que nous avons pour les conseillères et les conseillers qui le composent.
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Notre mouvement d’humeur de tout à l’heure ne vise bien évidemment pas l’institution qu’est le Conseil Economique Social et Environnemental Régional qui joue un rôle démocratique important dans notre république. Par contre, nous n’acceptons plus les prises de position personnelles et incessantes de son Président. Des positions qui n’ont la plupart du temps pas été discutées au CESER, des positions souvent rétrogrades et partisanes voire méprisantes. Méprisantes pour nous écologistes, pour les électeurs qui nous font confiance, mais pas seulement… Je cite Monsieur Chauzy : « l’intégrisme écologique est devenu un thème électoral, qui s’est répandu partout entrainant une diabolisation du développement économique des activités de production, rendant de plus en plus difficile la construction de projets ferroviaires, routiers, de réserves d’eau, sans contradicteurs ». Mais Monsieur Chauzyavoir des contradicteurs c’est le jeu de la démocratie. Mais quand même quelle vision rétrograde et partiale des écologistes !Quoiqu’en dise Monsieur Chauzy, et alors même que de plus en plus de citoyens en prennent conscience, les urgences écologiques et sociales impliquent la responsabilité du plus grand nombre et la prise en compte de l’intérêt général, pas la soumission aux puissants…
Anticiper le réchauffement climatique, préparer les chamboulements énergétiques, répondre aux urgences c’est sortir des modèles qui ont créés le réchauffement et les urgences.
Il est dommage que le responsable d’une assemblée qui doit donner des perspectives à LA Politique reste pétri de certitude dans de vieux schémas dogmatiques. Les exemples ne manquent pas : OGM, nucléaire, autoroute, ours, LGV, Traversée Centrale des Pyrénées… autant de sujets où Monsieur Chauzy se fait le porte parole des puissants, des intérêts particuliers, pas de l’intérêt collectif.
Je le répète, ce signe fort de ne pas participer au discours de Monsieur Chauzy, ne remet pas en cause le travail du CESER, ni le grand respect que nous avons pour les conseillères et les conseillers qui le composent.