Archives de : Equipe Cavard

  1. Ouverture des 5èmes rencontres de la pierre sèche en Languedoc Rousillon

    Artistes et/ou artisans, le tour des nouveaux usages de la pierre sèche…

    Christophe Cavard, Président du syndicat mixte des gorges du Gardon a ouvert ces 5èmes rencontres organisées par la Fédération de la pierre sèche, l’Institut languedocien de la pierre sèche et le SMGG vendredi 16 octobre à Cabrières. Elles se poursuivront toute la journée, puis le 17 à Collias. L’objectif: dépoussiérer les usages de la pierre sèche pour brosser un tableau exhaustif de ses multiples applications contemporaines.

    Car aujourd’hui il ne s’agit plus seulement d’enlever du sol des pierres obstacles à l’activité agricole ou de faire plaisir à nos aïeuls en remontant ses murs « qui étaient là avant lui ». On parle maintenant de solutions opérationnelles ou expertise technique. Désormais, l’esthétisme de ce type de construction peut répondre aux contraintes calibrées de la réalisation d’un ouvrage d’art, par exemple, notamment dans nos régions soumises à des pluies diluviennes qui créent des problèmes d’évacuation des chaussées.

     

     

    Programme des 5èmes rencontres de la pierre sèche en Languedoc-Roussillon

    Vendredi 16 octobre  – Salle communale de Cabrières

    9h00        Accueil des participants et allocution d’ouverture

    10h00      Un exemple de pierre sèche revisitée au XIXème siècle : le Domaine d’Escattes

                         Bruno FADAT – Le Menhir de Courbessac

    10h30      Ouvrages en pierre sèche dans le cadre du programme Life Défense Nature 2Mil

                         Sandrine KELLER – Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG)

    11h00      CQP N3 – Compagnon professionnel en Pierre Sèche

                         Cathie O’NEIL – Artisans Bâtisseurs en Pierre Sèche (ABPS)

    11h30      Aménagement du parc du Fort Saint Jean à Marseille

                         Olivier CAMPISTRON – Actavista

    12h00      Projection du film « Bâtir en Pierre Sèche »

    14h00      L’inspection des Ouvrages d’Art en maçonnerie de pierre sèche pour les infrastructures routières

    Bruno LACORNECentre d’Etudes sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA)

    14h30      Esthétisme et affirmation identitaire à travers quelques constructions en pierre sèche

    Ada ACOVITSIOTI-HAMEAU – Association de Sauvegarde d’Etude et de Recherche pour le patrimoine culturel et naturel du Centre Var (ASER Centre Var)

     15h00      Cartographie participative autour des capitelles

                         Amélie NESPOULOUS – Collectif des garrigues

    15h30      Visites de sites

     

    Samedi 17 octobre – Foyer André Clément à Collias

     9h00        Accueil des participants et allocution d’ouverture

    10h00      Restauration des murs de soutènement du CD 136 à Poulx

    Didier RIEUX – Didier Rieux Pierre et Paysages

    10h30      Avec la pierre  sèche : exprimer l’agréable en plus de l’utile

    Roland MOUSQUES – Artisan et artiste Pierre Sèche

    11h00      La grenouille et les fourmis de Faugères : un parcours original

    Jean-Paul EHLY et Denise MOUNIER-SALINAS – Pierre et Vie

    11h30      Fêtes sur la muraille de la peste

    Danièle LARCENA – Pierre Sèche en Vaucluse

    12h00      Déplacement et reconstruction d’une capitelle à Sanilhac (Gard)

    Maurice ROUSTAN – Association de Sauvegarde d’Entretien de Restauration du Patrimoine Urbain et Rural

    14h00      La pierre sèche en Massif Central : nouveaux acteurs, nouvel essor

    Franck DELCROIX – Rano Raraku

    14h30      Les spirales écologiques

    Alain MATHIEU – Les Muraillers Languedociens

    15h00      Visite de sites

    Le compte rendu en images bientôt ici

    rencontres pière séche

  2. Visite du centre éducatif fermé de Nîmes avec la PJJ

    Lundi 3 octobre, à l’occasion des 70 ans de l’éducation surveillée, la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) ouvrait les portes du centre éducatif fermé de Nîmes. Christophe Cavard était présent pour une visite de l’établissement menée par sa Directrice Mme Rault et M. Mouz, Directeur territorial, des échanges avec des jeunes et saisir le fonctionnement et l’esprit de l’accompagnement de l’ensemble du personnel: 14 éducateurs jours et nuits, un psychologue,  une infirmière et une enseignante.
    Le centre accueille 12 mineurs âgés de 13 à 16 ans qui sont placés dans un cadre pénal et sur décision judiciaire. Ce CEF est mixte avec deux places pour les filles qui ont des chambres adaptées avec des sanitaires particuliers. La durée moyenne des séjours est de cinq mois et demi avec 3 phases à franchir pour regagner des marges de liberté dans un parcours éducatif individualisé.  Le placement intègre la notion de contrainte dans l’action éducative et constitue une alternative à l’incarcération par une prise en charge pluridisciplinaire et une pédagogie tournée vers l’intégration scolaire et preprofessionnelle.
    Un buffet riche et coloré préparé en interne, a été dressé et servi par les jeunes afin de prolonger la visite par des échanges.

    PJJ 3

  3. Soutien à la manifestation contre l’extension d’exploitation de la carrière de Vallabrix

    Jeudi 24 septembre 2015, Christophe Cavard participait à la manifestation organisée par les associations, riverains et élus locaux mobilisés pour le respect des engagements pris par l’entreprise qui exploite la carrière de Vallabrix.

     

    Cette entreprise s’était en effet engagée à réhabiliter la carrière par un programme de re-végétalisation. La mobilisation citoyenne animée par les associations VITAE, Uzège Pont du Gard Durable, l’Uzège, St Quentin environnement, SOREVE, Cèze sauvage, Beauté de Castillon…. porte aussi bien sur l’application à géométrie variable des arrêtés d’exploitations et de mise en demeure, que sur la dénonciation d’un arrêté préfectoral adopté le 11 août 2015.

    Ainsi, sans enquête publique, l’exploitant de la carrière a été autorisé a augmenter de 34% ses extractions. Cela alors même que la sécurité, notamment environnementale, n’est pas assurée. Cette augmentation  d’extraction  entrainera plus de camions sur les routes du territoire, plus d’eau consommée pour les besoins de cette extraction, plus de pollutions et de nuisances sonores. Pire, associations et élu(e)s locaux pensent que cela retardera une fois de plus la réhabilitation du site au mépris de engagements antérieurs et du Code de l’environnement.

    Les associations regrettent le refus de la Préfecture du Gard de les recevoir et rappellent qu’elles ne demandent pas la fermeture de la Carrière mais simplement le respect des engagements pris.

    Christophe Cavard soutient leur volonté de faire respecter ces engagements.

    Vallabrix (2)

    Vallabrix2 (2)

  4. Match de rentrée: Parlementaires en défense contre le Variétés club

    Pas vraiment du travail parlementaire, mais une occasion de travailler « l’esprit d’équipe » avec le match de foot de l’équipe des députés contre le Variétés club, mardi 8 septembre au stade Emile Antoine à Paris au profit de l’Hôpital Sainte Anne (81000 euros reversés au service addictologie).

    Sainte anne

    Résultat 6 à 1 pour le Variétés club avec une équipe de parlementaires surtout « défenseurs » mais en progrès (dernier match 12-1) face à celle composée des champions du monde Laurent Blanc, Fabien Barthez, Christian Karembeu mais aussi de personnalités du show-bizz comme Matt Pokora ou Patrick Bruel.

    http://www.sofoot.com/on-etait-au-match-du-varietes-contre-les-parlementaires-207829.html

    pieds dos

    foot à terre

  5. 1er festival du dessin d’humour d’uzès

    Samedi 5 septembre, Christophe Cavard participait à l’ouverture du 1er festival « Humour en Liberté » d’Uzès organisé par l’association Pyramide I. Ce nouveau festival, dont le projet existait avant les assassinats à Charlie Hebdo en janvier dernier, trouve néanmoins une pertinence accrue dans ce contexte. Les organisateurs se donnent pour objectif de faire découvrir ou mieux connaître le monde du dessin d’humour et de presse, de créer un espace de rencontres et de dédicaces, et de permettre au public d’échanger avec les dessinateurs. Une action pédagogique en milieu scolaire accompagne la démarche.

    Le dessinateur Jepida, co-organisateur de ce festival participait aux rencontres « dessinons notre avenir » en février dernier à Nîmes et en avait « croqué » quelques moments.

    http://www.midilibre.fr/2015/09/06/des-dessins-a-l-humour-acide,1209496.php

    http://www.objectifgard.com/2015/09/06/uzes-avec-lhumour-en-liberte-la-cite-ducale-a-son-festival-du-dessin/

    Contacts: pyramide1@lavache.com

     

     

  6. Réserve parlementaire 2016: appel à projets associatifs

    La réserve parlementaire est une enveloppe budgétaire attribuée chaque année à tous les députés. Elle leur permet de soutenir des projets sur leur territoire.

    Chaque député décide des modalités de son attribution et des bénéficiaires. Il s’agit donc d’une enveloppe discrétionnaire.

    Je souhaite pour ma part être transparent et communiquer largement sur les modalités d’attribution de la réserve parlementaire, ainsi que sur les critères qui me permettront d’attribuer des crédits aux différents projets.

    J’ai donc décidé de relancer cette année un appel à projet, et de soutenir en priorité des projets associatifs locaux ayant des objectifs en faveur de la lutte contre les discriminations, de la jeunesse, de l’environnement et de la culture, et qui pour diverses raisons s’inscrivent difficilement dans les budgets d’autres soutiens publics ou privés.

    J’ai fait le choix de soutenir des projets portés par des associations situées dans la circonscription de laquelle je suis député, pour soutenir l’engagement citoyen bénévole et/ou l’économie sociale et solidaire. Ce sont ainsi 120 projets associatifs qui ont bénéficié de ma réserve parlementaire depuis 3 ans.

    Vous trouverez ci-dessous l’appel à projet ainsi que le pré-dossier à remplir et à nous retourner avant le 7 septembre prochain.

    Christophe Cavard


    APPEL A PROJETS ASSOCIATIFS – RÉSERVE PARLEMENTAIRE 2016

    Le projet ou l’action devra avoir lieu en 2016. Il peut d’agit de projets inscrits en section d’investissement ou de fonctionnement. Une même action ne peut être financée deux années de suite.

    Le projet ou l’action doit correspondre à une des 4 priorités suivantes :

    • Action de lutte contre les discriminations de toute nature
    • Action en faveur des jeunes : favoriser le développement du lien social et intergénérationnel, favoriser l’intégration des jeunes
    • action en faveur de l’environnement : préservation de la biodiversité et des ressources naturelles
    • action en faveur de la culture: projets innovants d’animation culturelle des territoires, mise en valeur du patrimoine culturel

    Chaque association doit envoyer le dossier de demande de subvention ci-dessous au plus tard le 7 septembre 2015 par mail à Catherine Sénécal, collaboratrice de Christophe Cavard, à l’adresse suivante: ccavard@assemblee-nationale.fr et senecal30140@gmail.com.

    Les demandes parvenues hors délai ou incomplètes ne pourront être traitées. Nous devons en effet renvoyer aux services de l’Assemblée nationale la liste des propositions d’attribution de la réserve pour le 30 septembre. Nous vous remercions donc de bien vouloir attacher une attention particulière au remplissage de ce dossier.

    Nous reviendrons vers les associations mi-septembre pour leur faire part des projets retenus.

    Pour toute question : Catherine Sénécal au 06 73 21 87 44 

    Pré-dossier à remplir et à retourner par mail:

    Pré dossier demande réserve parlementaire 2016


     

    Pour toute question concernant la reserve parlementaire, vous pouvez également prendre contact avec nous directement via le formulaire ci-dessous:

     

    Votre nom:            

    Votre commune:  

    Votre email:          

    Votre téléphone:  

     

    Je souhaite participer et je propose de:

     

    Inscrire mon nom sur la liste des soutiens publiée sur le site Internet de Christophe Cavard

     

    Distribuer des tracts sur les marchés de :

    UzèsMarguerittesSaint Quentin La PoterieNîmesRedessanautre

     

    Coller des affiches sur les panneaux électoraux dans les communes des cantons de:

    Nîmes 2-4-5UzesMarguerittes/Redessan/Manduel

     

    Etre actif sur les réseaux sociaux:

    facebooktwitterinstagram

    relayer les informations par mail

     

    Préparer les réunions publiques:

    L'économie sociale et solidaire à Redessan le 22 mai

    Terrorisme et lutte contre l'embrigadement par Daesh à Nîmes le 31 mai

    La transition écologique à Uzès le 7 juin

     

    Pour ces réunions publiques je suis disponible pour:

    Aider à l'organisation pratique (accueil, apéritif, rangement...)

    Préparer le contenu et l'animation de la réunion

    Témoigner de mon expérience personnelle, professionnelle, associative, politique...

    Je souhaite préciser ma contribution possible:

     

    J'ai des idées d'autres actions, je propose de:

     

    Merci;)

     

  7. Intervention au Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de Nîmes

    Vendredi 19 juin, Christophe Cavard était invité à intervenir dans le cadre d’une action collective traitant de la citoyenneté et du « vivre ensemble » organisée par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Nîmes.

    Le SPIP est un service du Ministère de la Justice qui assure la prise en charge des personnes majeures condamnées à des peines alternatives à l’emprisonnement (sursis avec mise à l’épreuve, travail d’intérêt général) ou ayant obtenu un aménagement de peine (bracelet électronique, libération conditionnelle). Sa mission réside dans la lutte contre la récidive.

    Cette action collective, qui se déroulait du 15 au 19 juin, proposait l’intervention de différents représentants de la vie civile, associative et institutionnelle. L’intervention d’un élu avait pour objectif un échange autour de « l’engagement dans la vie politique, de ce que représente cet engagement citoyen, de ce qu’est ou ce que devrait être la politique, et de quelle manière il faut la faire vivre« .

    Avec les six personnes présentes à l’atelier, Christophe Cavard a abordé différents sujets liés à la citoyenneté et à la république. Les questions autour de l’islam radical et du djihad ont plus tard suscité quelques vifs échanges et cette rencontre devrait faire l’objet d’un bilan avec les professionnels du service.

    spip2

     

  8. Invitation: la maison grand site des gorges du Gardon ouvre ses portes samedi 27 juin

    Après avoir été ajouté au réseau mondial des réserves biosphère par l’UNESCO la semaine dernière,  le site des gorges du Gardon ouvre maintenant sa « maison ».

    Je vous invite à venir la découvrir samedi 27 juin à partir de 11h pour l’inauguration officielle (Carte d’invitation), puis à passer la journée à nos côtés jusqu’à l’apéritif en musique sur la place du village de Sainte Anastasie. J’aurais plaisir à partager ce moment avec vous, au cœur de ce site majestueux.

    Christophe Cavard

    Président du syndicat mixte des gorges du Gardon, député du Gard

    Au programme:

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    Lire le numéro spécial du syndicat de gestion du site des gorges du Gardon: Info3G-N°12

    gorges du gardon

  9. Questions à Mme Royal: gaz de schiste et pression des lobbies

    Question au gouvernement du mercredi 8 avril 2015

    Ma question s’adresse à Madame la Ministre de l’écologie,

    Madame la Ministre,

    Fin novembre 2013, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques remettait un rapport sur Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

    Ce rapport disait, je cite : « des techniques alternatives à la fracturation hydraulique existent »,  et il présentait la « stimulation au propane » comme une « technique alternative opérationnelle et prometteuse ».

    C’est la société ecorpStim, auditionnée par les rapporteurs, qui vantait les mérites de cette technique. Société qui se disait d’ailleurs « pionnière en la matière ».

    Mais plus loin le rapport disait aussi que « le fluoropropane n’est pas sans danger pour le climat. Il représente aujourd’hui 0,5 pour mille des émissions totales de gaz à effet de serre ».

    Les écologistes, par la voix de Denis Baupin dans cette assemblée, avaient voté contre l’adoption de ce rapport, tant il lui manquait une contre-expertise critique face aux entreprises lobbies en la matière.

    Il n’existe pas de technique « propre », sans émission de gaz à effet de serre, d’utilisation des gaz de schiste.

    Mais la société EcorpStim – dont le siège mondial est au Texas et qui envisage d’ouvrir des bureaux à Paris – s’est empressée hier matin de publier sur son site le rapport Montebourg de 2014 – ressorti brusquement du placard – qu’elle avait elle-même largement alimenté en valorisant sa technique d’extraction du gaz de schiste à base de propane.

    Plus que jamais à l’heure de la COP 21, les écologistes travaillent pour que la France s’engage dans une transition énergétique qui tourne le dos aux énergies fossiles et fissiles et consacre ses recherches aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

    La semaine prochaine l’ADEME avait prévu de présenter son étude pour une production d’électricité 100% renouvelable. Cette étude a mystérieusement disparu de la circulation et sa présentation est retardée.

    Madame la Ministre, une précédente ministre de l’écologie a dit « c’est sur l’écologie que se concentre l’affrontement avec le monde de la finance », comment comptez-vous faire face aux pressions de ces lobbies ?

     

    Ségolène Royal a réaffirmé qu’il n’y aura pas d’autorisation de recherches visant l’exploration de techniques d’extraction de gaz de schiste en France, et que la priorité doit être l’encouragement d’investissements en faveur des énergies renouvelables.

     

  10. La gestion de l’eau du Gardon au Québec

    Dans les locaux du Conseil Général et à l’initiative du Syndicat Mixte pour l’Aménagement et la Gestion Equilibrée des Gardons, Geneviève Blanc, conseillère générale du canton d’Anduze a invité Christophe Cavard a participer le lundi 9 mars à une rencontre avec une délégation québécoise de l’observatoire COPERNIC, organisme de concertation Pour l’Eau des bassins versants de la Rivière NIColet.

    En présence de Jacques Layre président du SMAGE des gardons, Lionel Georges son directeur,
    Caroll Mc Duff président de l’observatoire COpernic , Karine Dauphin directrice de Copernic, Josée Brizzard directrice de South Nation Conservation de l’Ontario et Remi technicien de Copernic, cette troisième étape qui fait suite à la visite de la délégation française au Québec, vise à étendre le partenariat en partageant les expériences dans le but de participer à des projets communs sur le gardon et sur le bassin versant Québécois.

    Christophe Cavard a exposé le budget du syndicat mixte qui est de 4,5 millions d’€, 1,2 m€ du CG, 40% de crédits européens, le reste vient de l’état. Il a rappelé que dans notre région les enjeux portent sur le besoin en eau car l’eau passe très vite, que nous sommes confrontés aux inondations ou à la sécheresse et que la question agricole amène à prendre en compte les besoins en eau.

    De leur côté les québécois n’ont pas de problème de quantité, il y a beaucoup de barrages dans le nord et dans le sud, pas de règlementation forte sur l’assainissement et des problèmes avec les fosses septiques non réglementées. Il existe cependant un règlement récent de protection des zones de captage mais qui est très peu respecté car au Québec on n’impose pas. En revanche se pose la question de la qualité parce qu’il y a beaucoup d’agriculture et de pesticides. 75% des communes doivent faire bouillir leur eau et la protection des sources d’eau potable vient juste d’être en application. Les provinces se sont peu à peu désengagées financièrement et depuis 1995 les dotations sont passées de 10 millions de dollars à 200 000 dollars, pour 7 million de budget. Le sous financement force à s’organiser : appel à des fonds privés, des dons des municipalités et des offres de service auprès des regroupements de communes par la vente d’expertise.  Copernic met en relation les acteurs leur méthodologie est basée sur la concertation pour arriver à mettre en place des actions.

    Avant de finaliser cet échange autour d’un déjeuner, Christophe Cavard s’est dit très intéressé de l’expérience de concertation de Copernic sur la question : quelles sont les méthodes qui permettent de répondre aux objectifs ?

     

  11. Emma Cosse en visite dans le Gard pour soutenir les candidat-e-s écologistes

    Emma Cosse, secrétaire nationale d’Europe écologie les Verts, s’est rendue dans le Gard jeudi 5 mars pour soutenir les candidats écologistes aux élections départementales, après un passage à Montpellier, sur le site de la gare de Mogère. Filière agricole Bio, préservation de l’environnement, élections départementales…

    Emma Sommières

    La secrétaire nationale a participé à un déjeuner à Sommières, lieu de jonction entre les deux territoires héraultais et gardois, en présence de Béatrice Leccia, candidate du canton, et des candidat-e-s EELV du gard, Aurélie Génolher, maire de Massillargues Atuech et VP de l’agglo d’Alès (canton de Quissac), Geneviève Blanc, conseillère générale EELV sortante (canton d’Alès 1), Bérengère Noguier, conseillère générale EELV sortante (canton d’Uzès), Sibylle Jannekeyn (canton de Nîmes 3) et Philippe Marrot (canton de Nîmes 1), et de Dirk Offringa, secrétaire Régional d’EELV Languedoc Roussillon.

    Elle s’est ensuite rendu à Sainte Anastasie en début d’après-midi avec Christophe Cavard, député mais aussi président du Syndicat mixte des gorges du Gardon, pour visiter la maison du « Grand site » qui ouvrira au public en juin prochain.

    Emma SMGG1

    Il a pu être rappelé à cette occasion l’importance de préserver les garrigues alentours, non pas « uniquement de préserver pour préserver » comme ont pu le dire à l’unisson Christophe Cavard et Bérengère Noguier, ou le directeur du SMGG, Jean-Marie Chanabé, mais pour partager ce riche territoire entre faune, flore et population. Tous ont souligné, le président du Syndicat en tête, que « sans l’aide du Conseil général, rien n’aurait été possible », et que l’enjeu est bien que son investissement demeure identique (1,2 millions d’euros par an). L’État, la Région et l’Europe (par le biais de fonds comme le FEDER et le FEADER) y ont contribué mais le Conseil général est un des principaux financeurs de ce syndicat de gestion d’un site classé à protéger. Rappelons qu’une vingtaine d’années de travail en amont a permis d’aboutir à la prochaine labellisation Grand site de France prévu pour cette année.

     Emma SMGG2

    Le député écologiste n’a pas manqué de souligner l’importance de l’enjeu autour de la loi Biodiversité en discussion à l’Assemblée nationale à compter du 16 mars prochain. L’importance d’un projet d’implantation de Parc Naturel Régional (PNR) sur le territoire alors que la carte des nouvelles régions vient d’être adoptée… Un autre sujet abordé ce jour-là dans les Gorges du Gardon.

    Emma SMGG3

    La journée de visite d’Emma Cosse s’est achevée à Marguerittes dans le cadre du soutien des candidats de la gauche et des écologistes unis face à la droite et au FN, Délio SANCHEZ, candidat EELV et Digma ALBA RODIER (PRG) « Unis pour le 9 ». Sur le canton de Marguerittes, le duo se complète par les suppléants Renaud LEROI (société civile) et Jacqueline CHAPON (PS).

    Emma Vida2

    Le lieu de rencontre n’était pas anodin, puisque la représentante nationale a suivi Christophe Cavard, Chemin des canaux, sur l’exploitation de Vida Salvador, co-fondatrice des Verts locaux et qui fut une des premières agricultrices en bio du Gard, sur son exploitation, une terre vierge de produits chimiques depuis 40 ans. L’agricultrice a d’ailleurs expliqué qu’elle avait connu « l’époque où 70 maraîchers alimentaient la ville de Nîmes ». Elle a ajouté que « depuis qu’il n’y a plus de primeurs, on a assisté à la déstructuration du secteur ». En 1976, elle se souvient que c’est la mobilisation des consommateurs qui avait permis la création d’un marché de producteurs.

    C’est à cette occasion que le député écologiste a rappelé l’importance de cette « agriculture urbaine » : « c’est aussi un enjeu de la loi biodiversité ; si la biodiversité est préservée, c’est aussi grâce à ces agriculteurs des villes », dans un contexte où beaucoup de terres sont à l’abandon.

    Quant à Emma Cosse, elle a souligné, concernant le circuit de distribution de la filière agricole Bio, deux types de problématiques : « logistique (plate-formes) et foncière ».

    Sur place, Annie Lardet, syndicaliste paysanne et agricultrice, a pu échanger sur la question de la filière également, de son vécu, elle qui, après de nombreuses années, doit quitter ses terres, pour cause du contournement Nîmes-Montpellier, dans le cadre d’une procédure d’expropriation.

    Tous les sujets ont été abordés lors de la visite, sans détours, y compris avec la presse. Celle qui est à la tête d’EELV n’a pas manqué de rappeler la démarche qui semble être celle du FN à Marguerittes et sur le Gard. Département qui a vu le lancement de son mouvement national « nouvelle écologie » : « moi, j’appelle cela de l’écologie de l’imposture », a-t-elle souligné. Elle pointe ici les logiques contraires à celles qui animent toutes sensibilités écologistes, très loin des enjeux de production à grande échelle que semble prôner Marine Le Pen.

     Emma Vida

    A lire dans la revue de presse :

    « Cosse et le pont entre deux rives »

    « Emmanuelle Cosse en visite à Marguerittes »

    « Gorges du gardon : les inquiétudes de Christophe Cavard si la droite passe »

    « Emma Cosse en visite pour dénoncer l’écologie de l’imposture »

  12. Dessinons notre avenir #2

    Le 2 mars au bar restaurant « Le Mas » de Marguerittes, pour faire suite à la soirée du 2 février au café Olive, Christophe Cavard a souhaité provoquer un deuxième débat en invitant des acteurs de terrain dans l’intention de recueillir leur parole et de dégager des pistes de travail sur les questions liées au vivre ensemble dans nos villages ou nos quartiers.

    Après avoir resitué le contexte de tensions et l’ambiance délétère qui se révèle après les attentats de ce début d’année, Christophe Cavard a rappelé sa volonté de s’appuyer sur l’expertise de tous les acteurs:  éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse, salariés ou bénévoles associatifs, la responsable du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), enseignants et citoyens impliqués. Son but  étant de renforcer les réseaux, de dégager des priorités à court, moyen et long terme et de construire ensemble des propositions concrètes sur lesquelles s’appuyer dans le cadre de sa mission parlementaire.

    Cette soirée s’est déroulée dans une qualité d’écoute et d’échanges étayés par la richesse des expériences. Venues nombreuses, les personnes invitées ont tour à tour livré leurs témoignages, présenté leurs initiatives mais aussi leurs questionnements quant à la détérioration du bien vivre ensemble dans nos différences. Au-delà des constats qui amènent aux phénomènes de radicalisation de certains jeunes, au replis identitaire, au racisme et à l’antisémitisme, tous insistent sur la nécessité de regagner la confiance des jeunes en étant nombreux dans l’accompagnement avec des propositions plurielles, et sur l’urgence de redonner des moyens pour agir.

    Christophe Cavard a conclu cet échange en proposant à chacun d’inscrire des idées sur des post-it qui serviront à dégager des thématiques de travail proposées en atelier lors d’une date ultérieure. La soirée s’est poursuivie autour du verre de l’amitié et le besoin partagé de poursuivre certains échanges.

    Retrouvez ici très prochainement le contenu des propositions, et la vidéo en montage actuellement.

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  13. Intervention à l’école Prosper Mérimée de Nîmes

    Lundi 2 mars, Christophe Cavard invité par les élèves d’une classe de CM2 de l’école Prosper Mérimée de Nîmes et leur enseignante, a présenté la fonction de Député.

    Pendant plus d’une heure, les enfants ont posé des questions très variées sur les élections législatives, le rôle du député dans sa circonscription et dans le fonctionnement de l’Assemblée Nationale. Assez fiers de lui montrer qu’ils avaient un poster de l’hémicycle accroché dans la classe, ils l’ont interrogé sur la répartition des différentes tendances politiques à l’assemblée. Christophe Cavard leur a expliqué son parcours d’élu, son appartenance à EELV, groupe de 18 députés, dont la moitié de femmes, ce qui est une particularité du groupe. Il a évoqué le travail parlementaire : pourquoi proposer des lois ou des amendements sur les lois proposées et que l’Assemblée doit majoritairement voter pour qu’elles soient appliquées.

    Christophe Cavard s’est prêté au jeu des questions réponses, expliquant l’importance d’être aussi un élu de proximité pour faire remonter autant ce faire que peuvent, les préoccupations des citoyens dans le cadre de son mandat parlementaire. Il a insisté sur la nécessité de bien comprendre le rôle des élus et le fonctionnement des différentes institutions pour exercer son rôle de citoyens.

    Sur la fin de cet échange, les enfants ont pu lui faire part de leurs travaux « parlementaires » dans le cadre du parlement des enfants. Parmi plusieurs propositions de loi  travaillées par la classe, plusieurs thèmes assez percutants comme : « Du temps pour les enfants » – « Aucun enfant ne peut participer à des hostilités, des guerres » – « Des enfants séparés de leur parents » Au final celle qui a été retenue pour être proposée est : « Aider les handicapés ».

    Christophe Cavard leur a confirmé que c’est une obligation de l’état, de mieux aider les personnes en situation d’handicap. Il a ébauché avec eux le travail qu’ils auront à faire pour donner naissance à des articles, les mettre en langage juridique selon les règles. Pour finir, il leur a proposé de les y aider dans un deuxième temps et de tout faire pour organiser leur visite de l’Assemblée Nationale.

  14. Wieviorka et Stora auditionnés par le groupe d’étude relatif à l’antisémitisme

    Jeudi 5 mars, les députés du groupe d’étude relatif à l’antisémitisme de l’Assemblée nationale présidé par François Pupponi et dont Christophe Cavard est Vice-Président étaient invités à auditionner Michel Wieviorka, Sociologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur de différents ouvrages sur l’antisémitisme en France et Benjamin Stora, Historien, inspecteur général de l’Education nationale président du conseil d’orientation de l’Etablissement public du Palais de la porte Dorée.

    Si à court terme le gouvernement prépare un plan de lutte contre l’antisémitisme et le racisme, le groupe d’étude se donne des objectifs à moyen et à plus long terme. Il s’agit de caractériser précisément l’antisémitisme aujourd’hui en France et de faire des propositions concrètes pour mieux combattre sa ré-apparition dans l’espace public aujourd’hui.

    Michel Wieviorka, qui se présente comme issu d’une famille socialiste « bundiste », est l’auteur de « l’antisémitisme expliqué aux jeunes ». Pour lui, « le juif des antisémites » est assez difficile à définir, car il fait écho à des représentations dont les origines sont multiples, des théories du complot (le protocole des sages de Sion du début du siècle dernier repris par Hitler dans Mein Kampf), à l’anti-sionisme et les amalgames avec la politique Israélienne, renforcées par le Salafisme Djihadiste. Pour Wieviorka, alors que les juifs en France dans les années 50 et 60 sont des républicains peu visibles en tant que « juifs » dans l’espace public, certains seront à l’origine d’un nouveau communautarisme dans les années 70-80. Pour lui, l’opération Israélienne au Liban en 1982 marquera un nouveau tournant dans l’histoire de l’antisémitisme. Il évoque également la place des juifs athées et la difficulté pour certains d’entre eux de se voir représentés par le CRIF, qui a beaucoup évolué depuis 15 ans (référence à Théo Klein Président du CRIF de 1983 à 1989 et ardent défenseur des valeurs laïques et républicaines).

    Les difficultés pointées par Wieviorka sont relatives à la propagation de contre-vérités non maîtrisables sur les réseaux sociaux et au travers du vecteur de propagandes en tous genres qu’est Internet, pour le meilleur comme pour le pire, et la responsabilité de l’école avec le besoin d’une meilleure formation des enseignants. Il estime par ailleurs que l’échec des politiques d’intégration en France est lié à la « mis en avant de promesses républicaines sans les tenir » depuis 40 ans.

    Benjamin Stora de son côté témoigne de l’inquiétude des juifs en France. Selon lui, l’antisémitisme européen n’a pas disparu, et ses stéréotypes sont bel et bien nés en Europe. Il s’est propagé de l’occident vers l’orient, et rappelle l’influence des anti-Dreyfusard au Maroc, en Algérie et en Tunisie ainsi que la propagande d’Hitler dans le monde arabe. Cependant il considère qu’il est essentiel de développer la connaissance autour de positions comme celle du sultan du Maroc (Mohamed V) qui aurait refusé que les juifs portent l’étoile jaune, ou encore autour des multiples mouvements de résistance que doivent connaître la jeunesse française dont les familles sont issues du Maghreb.

    Il explique que la connaissance historique est essentielle, et la clé de la compréhension des phénomènes actuels. Pour lui Israël en tant que tel n’est pas le problème, c’est ce qui s’est joué avant, au travers de ce qu’il nomme des chocs de « nationalismes », émergence des nationalismes arabes, nationalismes juifs, et nationalismes en Europe.

    Il préconise non pas l’enseignement du fait religieux mais de l’Histoire, pour mener une bataille culturelle et la création d’un récit national qui fait converger les « mémoires blessées » autour de la République et de la laïcité. Il insiste également sur le rôle des enseignants dans la transmission de l’Histoire des émigrés du Maghreb, pourquoi sont-ils ici, pourquoi leurs familles sont parties, l’histoire de la civilisation culturelle et politique, la fin de la colonisation…Il témoigne du nombre d’étudiants qui souhaitent proposer des sujets de thèses en rapport avec leur passé familial ou culturel et de la pénurie d’universitaires en capacité d’accueillir ces travaux de recherche. Il parle de 3 universitaires actuellement là ou il en faudrait au moins 10, un dans chaque région universitaire. Il y a, dit-il, besoin de réhabiliter les élites et les intellectuels dans le débat public pour offrir des débats critiques et argumentés.

    Il évoque également la responsabilité de l’échec des printemps arabes dans la montée de l’islamisme intégriste. Il rappelle qu’il n’y a pas d’unité dans le monde musulman, et que le mythe propagé par l’idée d’un Califat des musulmans du monde entier est une erreur historique et culturelle qui n’a pas de réalité, face auquel il faut inventer un contre-mythe la ou les seules valeurs de démocratie et de liberté ne suffiront pas. « L’esprit des Lumières est épuisé, il n’est plus assez parlant ». Les Républicains doivent reprendre la bataille du XIXème siècle, et ré-enchanter la République.

    Ces échanges peuvent être rapprochés de la rencontre locale « Après Charlie, dessinons notre avenir » du 2 mars dans le Gard, à l’initiative de Christophe Cavard, dans l’objectif d’ouvrir un dialogue local avec des représentants associatifs issus de différents quartiers « sensibles » de Nîmes.

    Nadja Flank

    groupe d'études antisémitisme

  15. Echange au Mas de Mingue

    Vendredi 30 janvier au Mas de Mingue à Nîmes, Christophe Cavard a souhaité rencontrer le Président et l’Imam de la mosquée, ainsi que certains acteurs sociaux, éducatifs, associatifs, sportifs et le comité de quartier. Il s’agissait d’écouter comment ces responsables locaux vivent tous les jours dans le quartier depuis les événements tragiques de ce début d’année. Une série de rencontres sont prévues pour faire le lien entre réalités locales et travail parlementaire.

    Les principaux éléments partagés sont:

    – une forme de désarroi vis à vis de la stigmatisation des musulmans et l’usage ou le choix des mots dans le traitement des événements.

    L’inquiétude est perceptible chez ces responsables associatifs, « comment encore parler d’intégration? derrière ce mot se pose la question de l’acceptation ». Nombre des acteurs de terrain au Mas de Mingue sont issus de l’immigration, nés sur le territoire et citoyens Français. Ils ont étés à l’école de la République, y ont fait des études, y travaillent et y ont fondé leurs familles. Ils témoignent que  la peur existe dans le quartier et qu’on regarde les musulmans différemment ces derniers temps.

    M. Badaoui, le Président de la mosquée  réaffirme : «  On ne cautionne pas ce qui se passe. Nous sommes avant tout des citoyens français, être musulman n’est pas un passeport. En ce moment le Coran est en rupture de stock parce que  les gens veulent savoir ce qu’il y a dedans. Il y a plus d’un milliard et demi de musulmans dans le monde, c’est une religion universelle, pas arabe. Il ne faut pas faire de mélange entre terrorisme et Islam ».

    Christophe Cavard rapporte que la question des prêches qui  se font la plupart du temps en arabe fait débat  à l’assemblée nationale. Les députés pensent qu’il faudrait que les Imams soient bilingues. Ce à quoi Mr Badaoui  répond qu’une journée avant, le prêche est traduit et que l’Imam de la mosquée du Mas de Mingue prend des cours de Français.

    Au sujet de la radicalisation de certains jeunes, il semble difficile d’en repérer des les signes en amont, « cela se passe beaucoup sur internet et ce ne sont pas les signes extérieurs tels que vêtements, voile ou barbe qui identifient des candidats au Djihad ». Tous disent avoir mal, car ce sont des petits frères qui partent, bien souvent parce qu’ils sont manipulables et donc manipulés.

    – L’échec est-il collectif ?

    Les jeunes ne trouvent pas de travail, ils vivent plus l’échec scolaire et ont moins accès à la formation professionnelle, l’état de certains logements collectifs, le manque de moyens pour l’accompagnement social, une police qui est parfois intrusive et vexatoire face aux jeunes du quartier, la démission éducative de certaines familles dépassées souvent mono-parentales….beaucoup d’éléments qui favorisent la désespérance et le manque de repères.

    Christophe Cavard interpelle sur son rôle dans le cadre la mission parlementaire qui travaille sur ces questions, en lien avec le réel vécu ici, et les propositions à formuler ensemble. Par exemple, est ce que le retour d’un service obligatoire est une bonne idée ou non ? Les avis sont partagés, certains s’interrogent sur le bien fondé d’un retour au service militaire et  de l’apprentissage des armes. Mais un service civil pourrait offrir l’opportunité de vivre la mixité sociale et de donner du sens à son action dans l’expérience d’une activité au service de la communauté, reconnue et validée par une «indemnité ».

    – L’éducation passe par l’échange et ces responsables associatifs le savent bien.

    La minute de silence, qui à quelques exceptions a été respectée, fut aussi l’occasion d’entendre les amalgames faits par des jeunes à propos de la liberté d’expression, de leur incompréhension de la différence à pouvoir s’exprimer selon que l’on se vit Charlie ou Dieudonné, de la Shoah mise en balance avec ce que vit le peuple palestinien… Des sujets que tout le monde n’est pas à même de traiter à chaud sans les maîtriser vraiment, pour lesquels une formation spécifique des enseignants et des éducateurs pourraient les aider, car ils ne les abordent pas forcément dans leur formation initiale.

    Christophe Cavard émet l’idée de la création et de l’embauche de « brigades d’éducateurs » solidement formées à accompagner et à détecter les problématiques en lien avec tous les acteurs de cohésion sociale et la communauté éducative. Dans le quartier, le maillage associatif  existe bel et bien et les associations parlent entre elles.

    Cette rencontre fut riche d’expression, d’où est ressortie l’idée de mutualiser un poste de secrétariat pour renforcer  les associations qui agissent au Mas de Mingue. Pour clore cet échange, celles qui étaient représentées ont  formulé le souhait d’organiser plus fréquemment des rencontres entre elles pour accroître les échanges sur un temps dédié.

    Midi libre du 1er février 2015

    ML 1er fevrier

     

     

  16. Mes voeux pour l’année 2015

    Christophe Cavard propose de décliner les divers défis qui se joueront en 2015 à travers sa Web TV, nouveau support d’information pour son site Internet.

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