Tous mobilisés contre l’insécurité routière.
A l’occasion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), du 9 janvier 2018, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures fortes pour faire baisser la mortalité sur les routes. Ce plan vise à refaire de la sécurité routière un enjeu national de première importance.
Après une baisse continue de la mortalité routière depuis 1970, celle-ci a connu trois années consécutives de hausse de la mortalité routière : 3,4 % en 2014, 2,2 en 2015, 0,5% en 2016. L’année 2017 marquera encore une stagnation. La route reste la première cause de mort violente du pays : 9 morts et 65 blessés graves par jour en 2016. L’année 2017 confirme cette tendance.
Aujourd’hui, la vitesse reste la première cause des accidents mortels en France (31 %), suivie de l’alcool, puis des stupéfiants (19 % et 9%). Le réseau routier sur lequel les accidents mortels sont les plus fréquents est celui des routes à double sens sans séparateur central (55% de la mortalité routière).
Pour diminuer la mortalité sur les routes, le Gouvernement reste totalement mobilisé : « il est devoir du Gouvernement de se saisir pleinement du sujet et de prendre tous les mesures nécessaires pour qu’il y ait moins d’accidents sur les routes. Notre seul et unique objectif, c’est de sauver toujours plus de vies chaque année sur les routes », a affirmé Édouard Philippe, au cours du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR).
La politique de sécurité routière est un impératif national qui doit mobiliser toutes les composantes de la société française. Parce que l’insécurité routière n’est pas une fatalité, une série de mesures a été prise pour infléchir la courbe de l’accidentalité routière de manière franche.
Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) a dégagé trois axes majeurs pour la politique de sécurité routière du quinquennat :
- l’engagement de chaque citoyen en faveur de la sécurité routière ;
- la protection de l’ensemble des usagers de la route ;
- l’anticipation pour mettre les nouvelles technologies au service de la sécurité routière.
Ces trois axes renvoient à 18 mesures dont 7 mesures fortes :
- Mobiliser l’ensemble de la société en favorisant l’engagement de chaque citoyen ;
- Baisser la vitesse maximale de 90 km/h à 80 km/h, sur les routes à double sens sans séparateur central. Un bilan serait effectué au 1er juillet 2020 ;
- Lutter contre l’alcool et l’emprise de stupéfiants au volant, en multipliant, par exemple, l’usage des éthylotests anti-démarrage ;
- Lutter contre l’usage des téléphones portables au volant ;
- Renforcer la protection des piétons en sécurisant les abords des passages piétons, mais aussi en augmentant la répression des conducteurs en faute ;
- Renforcer les actions de prévention, en matière d’éducation routière, notamment à l’endroit des jeunes ;
- Encourager les conducteurs vertueux qui seraient récompensés par les pouvoirs publics. Une réflexion sera menée par le Conseil national de la sécurité routière au cours du 1er semestre 2018.
Site
http://www.securite-routiere.gouv.fr/
Dossier de Presse
bonjour, je fais parti des personnes qui prennent la route entre Besançon et Vesoul 2 fois par semaine. je trouve la réduction de la vitesse à 80 logique en cas de pluie et de gros trafique. en revanche à 80 je me débranche, pense à autre chose bref, plus de concentration ! idée à creuser : signer un passeport de conduite responsable auprès de mon assureur ou je m’engage à roulez à une vitesse juste sur les parcours professionnels, sans prise de risque pour moi et mes co-routiers, mais adapté à la fréquentation, l’état de la route, ma fatigue. avec un objectif de 0 accident. après on fait le bilan ! c’était l’idée de 9h18 du samedi 20 janvier ! merci de votre lecture. cordialement Marie BESSON
Sécurité routière=Soyons sérieux,l’abaissement de la vitesse de 10 Km/h s’apparente à une solution de facilité pour le gouvernement(et une source de revenus)Aucune étude sérieuse confirme que 300/400 vies seront épargnées.Par contre,il est certain que les camions seront des obstacles à la conduite et que chaque conducteur devra de + en + river son attention sur le compteur,plus tôt que sur la route.Bientôt,nous aurons le droit d’acheter une voiture pour…la laisser au garage(infaillible pour diminuer les accidents!!)J’ai 56 ans de permis sans aucun accident(à ce jour)et j’ai rarement connu de mesures adéquates et intelligentes,si ce n’est les progrès techniques sur les véhicules et des aménagements routiers cohérents?A ce jour ceux ci se raréfient comme les crédits issus de nos impôts.Les CHOIX sont ailleurs..vers une nouvelle societé?? Cordialement.
80km/h partout!?La bonne solution!
Surement pas.
De la pédagogie, des panneaux aux endroits des accidents, les silhouettes pour les morts faisaient réfléchir (Attention, à 500m, x morts…
Rien n’empêchera les inconscients, ni les « malades ».
Tous les lieux d’accidents sont ils systématiquement contrôlés sur l’aspect « sécurité ». Les zones accidentogènes doivent être traitées rapidement et sérieusement.
Les accidents ne sont pas souvent fatalité.
En période d’intempérie, ce sont les grands panneaux publicitaires et les arbres que je redoute le plus (et que le ciel me tombe sur la tête, comme Astérix).
Les autres conducteurs : c’est d’être collé à moins de 5m, à 90km/h (ou 80).
la nuit, les voitures borgnes (et la dérives de la nuit alcoolisée ou droguée).
Un contrôle médical après 80 ans?
PAS DU TOUT D’ACCORD pour la limitation de vitesse à 80 km/h. Si la cause est bonne, la solution proposée, enfin imposée ne l’est pas. Pour limiter les accidents faudrait déjà limiter les déplacements domicile/travail en permettant aux travailleurs de déménager sans que ça leur coûte un bras. Il faudrait aussi interdire le »portable » même mains libres ou bluetooth au volant, il faudrait un peu arrêter de servir le lobby des telecoms. Le portable au volant perturbe gravement l’attention et il n’est jamais que vocal. Il faudrait aussi plus de contrôle par caméra sur les zones où les dépassement dangereux sont possibles. A 50 km/h dans le bas de Fuans j’ai pas l’impression d’être plus en sécurité où de faire courir plus de risque qu’à 60 km/h; dans certaines sorties de village qui s’éternisent, pareil. C’EST DE MACHINE A METTRE EN FAUTE CEUX QUI SONT APPELES A CE DEPLACER, à alimenter le business des PV. A 80 km/h il y aura aussi un risque de lassitude accru, on risque aussi d’être focalisé sur le compteur plus que par ce qu’il se passe sur la route. On vivra aussi avec davantage de peur et de stress. Ca, c’est pas compté dans les statistiques.